Leçon n°48

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" Moi : L'argent du vétérinaire, je sais que c'est toi qui a payé.

Il fait une tête bizarre puis fronce ses sourcils.

Lui : Mais c'est pas moi qui a payé. "

/ Salam alaykoum, est-ce que ça vous plaierait que je fasse des points de vue omniscient ou c'est mieux que j'reste que sur le point de vue de Sana ?

Je savais déjà qu'il allait nier.

Moi : Non mais je sais que c'est toi tranquil, faut bien j'te rembourse c'est pas rien comme somme.

Lui : Wesh si j'te dis que c'est pas moi c'est que c'est pas moi.

Moi : Bha c'est qui alors ?

Lui : J'en sais rien moi, justement, qui d'autre sait ?

Moi : Bha que toi c'est pour ça que j'ai directe pensé à toi. Bon bref, c'est pas grave.

Je sors 250 euros de l'enveloppe et lui tend.

Lui : Qu'est-ce tu m'fais là ?

Moi : Ça c'est que j'te dois vraiment, tu peux pas me dire nan.

Lui : Ouais mais nan.

Moi : Bon vas-y Nadjib arrête de faire du chichi là.

Lui : J'en veux pas. J'en ai pas besoin.

Moi : Moi aussi j'en ai pas besoin.

Lui : Putain Sana tu commences à m'énerver là, j'te dis que-...

Je louche, j'fixe juste à côté de lui comme si j'pouvais voir un djin.

Lui : Y a quoi ?

Moi : Pourquoi y a un mec dans une voiture il fait que d'te faire des doigts d'honneur et en dirait il t'insulte ?

Lui : Quoi ?!

Il tourne sa tête vers sa vitre, j'me dépêche de sortir en laissant les 250 euros sur le côté passager. Trop maline la petite Sana. J'me fais des bisoux dans l'ascenseur tellement que je m'kiffe. Ptdrrrrrr non je rigole, en sah je fais que de repenser à ce que Nadjib m'a dit. Il avait l'air sincère quand il me disait que c'était pas lui qui a payé. Mais alors c'est qui ?

🕒 Je vous passe quelque jours, rien de bien intéressant s'est passé entre-temps. J'ai repris le cours de ma vie normal, avant que je sois obligé d'enchaîner deux taff, sans pour autant oublier que j'ai une dette envers un mystérieux inconnu.

Aujourd'hui j'ai rien de prévue, ni taff ni cours. Ça faisait longtemps que j'avais pas eu de journée aussi libre alors j'en profite pour sortir en tête à tête avec Djibou même si on est encore en janvier et qu'il caille de ouf. J'peux pas rester chez moi à rien faire, c'est impossible. C'est le passé ça maintenant la Sana qui galère h36 chez elle, j'crois j'ai vu tous les programmes qui sont passés à la télé et j'ai trop investi dans la glace et les bonbons.

Code de la rue : Survivre à MarseilleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant