Fête - partie 1 : nausées -

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[ Point de vue de Thomas ] 

Les souvenirs sont brouillés, comme dans le nuage d'une boule de cristal. La nausée ne m'a pas quitté, elle danse autour de moi, comme les meubles et mes émotions. La haine danse la valse avec la tristesse pendant que la joie danse pour une dernière fois avec mon vieux cœur que j'ai brisé. Leurs pas sont d'un coté rapide et de l'autre d'une lenteur montrant le décès des deux. Il se met à pleuvoir dans mon crâne, vit fort et si violemment que cela déborde sur mes yeux rougies par ma haine. 

Je me lève, regarde les draps, j'y tombe. Odeur horrible, odeur de regret, odeur d'infidélité. L'odeur de Damien me manque, son esprit, son silence, ses yeux et même sa haine. J'aurai aimé qu'il me fasse du mal, insulte ou coups ; peut m'importe. Je souffre plus mentalement que physiquement, je préfère le physiquement. 

Je reste au lit, les nausées remontent ; elles me brûlent la gorge, ma bouche se met à baver. Vomir, c'est ce que j'aimerais faire mais mon corps réagit comme pour me punir encore plus. Remontées gastriques et troubles de la vue. Je regarde les murs, ils sont trop blanc, si purs, l'inverse de moi  et de mon âme. J'aurai aimé la vendre au diable elle. La vendre pour me racheter au près de Damien !

Je me rattrape à la commode, tout me semble tourner autour de mon corps. L'alcool ne fait pas ça non? Quel heure est-il ? Combien de secondes ai-je passer à fixer la porte marrons ? Combien de minutes ? Combien d'heures ? Combien de jours ? Les aiguilles semblent bouger et rester à la même place depuis un temps. Temps. Temps que je ne suit plus, trop rapide et trop lents à la fois.

 Les rideaux sont à moitié tirés, je ne sais pas si c'est la lumière du jour ou des lampadaires en dehors de l'hôtel. Je viens de tourner sur moi-même, j'ai si mal à la tête ; mon esprit danse et tournoie pendant que mon corps semblent tomber, tomber encore et encore, la chute ne finira jamais ?! Mon corps touche le sol, mais la commode l'a devancer dans la tombé. Je regarde le sol, je suis au sol, mon corps me fait mal ; pourquoi ?

Je trouve la situation amusante, drôle même. Non, hilarante ; je me met à ricaner. Je peux entendre mon rire déchirait la pièce. Il est si fort, plus que jamais. Je sais pas si je pleure de rire ou alors je pleure en riant. Les émotions ont changés, la tristesse est k.o à cause d'un coup dans la mâchoire de la joie. Cette idée me fait rire de plus belle ; je n'arrive pas à me stopper. Je rit, ma mâchoire me fait mal, mes lèvres semblent s'ouvrirent de plus en plus ; je commence à avoir peur. 

Je sursaute, je regarde autour de moi, mon rire résonne toujours dans la chambre si vide de vie. La lumière est pure, comme le reste, je fais tache. Je suis une tache sur un tableau d'art chère ; je me souviens de l'odeur de cigarettes qu'avait rarement les doigts de Damien quand on sortait. Ça me manque cette odeur, certes elle était par moment infecte mais elle donnait son charme au yeux bleu. Le bleu me manque ! Si fort, je l'adore ce bleu. Je le haïs. Je l'aime. Il me fait mal. Il me répare. Je tape contre le mur, le cadre se brise, le verres glissent sur sol de bois clair. Je marche, je frappe la commode, j'entends un bruits sourds. Je rit un coup, mes doigts sont décalés, mes phalanges proximales sont étranges. Encore un coup, un bruits sourd, la douleur est rester au placard ? Avec mon rasoir . Ma main droite est rosé, cela contracte avec ma peau blanchâtre.

Je regarde mon reflet dans le miroir de la salle de bain, je laisse quelques traces rouges sur le sol ; je saigne des pieds. Je suis si moche, j'essaye de me recoiffer mais j'ai pas la force. Je continue, je suis plus beau, j'ai quelques nœuds de cheveux au sol ; j'ai du les arracher en me coiffant. Je sourit, je suis heureux ; je fixe mes yeux. Ils sont si triste, je sourit plus, toujours aussi triste, je sourit si fort que mes veines au dessus en sous de mes yeux claques. Je sourit, mais moins qu'avec Damien.

Je tends mon bras vers la porte du placard. Est-ce raisonnable ? Est-ce de l'excès ? Non. Je prend du plaisir avec ? Ou je me détruit ? L'un mène à l'autre. L'amour, par exemple, il engendre le plaisir mais cet amour peut engendre une rupture qui cause le suicide d'un personne. M'ais-je clairement fait comprendre que j'ai abusé de l'amour de Damien ? Oui. 

J'ouvre cette porte, elle grince, ce son horrible me fait sourire, je le haïs. Je regarde son contenue. Je trouve mon jardin secret. Je le prends, il est plus léger que je penser. Je le tient fortement. Brute ou délicatesse ? Trop tard, je l'ai explosé contre l'évier blanc. Il se brise en plusieurs morceaux, comme mon cœur. 

Je regarde partout, métaux, plastiques, fers et autres matières se trouvent dans l'évier. Je fixe ce blanc immaculé, il me donne des nausées. Je regarde partout, je vérifie que je suis seul, enlève mon t-shirt enfin celui de Damien que je porte car il y a son odeur. Je le repli, je ne veux pas l'abîmer, c'est l'un des dernière chose que j'ai de lui. Je regarde autour de moi, seul. 

Je prends un morceau de métal brillants à la lumières du soleil. Je fixe dehors, il fait si beau, et je suis si moche. Je regarde mon torse, bras et soupire. Tout semble être une cible ou des points y était accrochés. 10 point la clavicule, 25 point de torse, 50 point la veine du bras, 75 point le bas-ventre et 100 la carotide jugulaire. 

Un. 50 points. Douleur au crâne. 

Deux. 100 points. Douleur au ventre. 

Trois. 150 points. Douleurs au plaies ouvertes. 

Quatre. 200 points. Douleur de mémoires.

J'ai 200 points et des flashs me pique les yeux. Je fait tomber ma lame ; comment est-ce-put arriver ?! 


Reste Gay Bordel !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant