Se Relever - Assassin's Creed

Prologue

Les parois des murs reflétaient la lumière des quelques torches qui avait été posées là. La pierre avait été taillée minutieusement pour en faire un repère idéal.
Au centre, se tenait un homme, grand, musclé, les cheveux longs et bruns tirés vers l'arrière de son crâne. Il portait sur lui une longue tunique pourpre magnifiquement brodée.

Un soldat, probablement britannique étant donné sa tenue, arriva chargé d'un bien qu'il protégeait innocemment sous un drap.

- Commandant, voilà ce que vous aviez demandé, annonça-t-il.

L'homme tendit une petite boîte en bois, finement décorée avec du fil d'or. Son supérieur s'en empara délicatement avant de soulever le couvercle d'une main impatiente. Une lumière bleuâtre s'échappa alors entre ses doigts. Les reflets dansèrent dans ses yeux. On pouvait y lire toute sa satisfaction mêlée à de la folie pure.

- Enfin ! L'une des Pierres est en notre possession, souffla-t-il pour lui même. Les Templiers vont à présent bientôt pouvoir dominer le monde. Et cette fois, si les Assassins tentent à nouveau de se mettre entre le pouvoir et nous, nous les écraseront tous ! Un-par-un.

Il prit bien soin de détacher chaque mot de cette dernière phrase tout en caressant du bout des doigts l'objet de sa convoitise. Un horrible rictus étira ses lèvres, donnant à son visage un air malsain et cruel.

Le soldat, derrière lui, avait reculé de quelques pas, effrayé par ce comportement inhabituel.
Une branche craqua sous ses bottes.
Le Commandant se retourna vivement faisant voler sa longue tunique rouge et or. Il fronça les sourcils d'une manière effrayante et menaçante.

- Toi, dit-il en plongeant rudement ses yeux bruns sombres dans ceux du soldat. N'es-tu pas heureux de savoir que nous régnerons bientôt sur le monde, que la Confrérie ne sera enfin plus un problème pour nous ?

Le soldat répondit d'un simple hochement de tête, figé de terreur. Ses jambes tremblaient, manquant de céder à tout instant.

- Dans ce cas, de quoi as-tu peur, demanda-t-il se radoucissant soudainement, ce qui n'était pas fait pour rassurer l'homme, encore tout tremblant.

Ce dernier ne donna pas de réponse mais le Commandant n'en attendait pas non plus.

- Tu iras dire à Juan Botchelluti qu'il ne nous manque plus que deux Pierres. Je veux qu'il aille à Nassau pour interroger les marchands et les corsaires, s'il y en a. Si jamais quelqu'un sait quoi que ce soit, je veux en être informé.

Puis d'un leste mouvement de main, il indiqua au soldat qu'il devait se retirer. Celui ci ne se le fit pas dire deux fois, et détala immédiatement vers la sortie.

- Quand à ces pirates, je crois qu'il faudra sérieusement songer à s'en débarrasser, songea le Commandant.

*****

Le prologue est assez court, les chapitres seront plus longs et plus travaillés. Merci d'avoir lu et n'hésitez pas à commenter !
À plus pour le premier chapitre.

SosoZelda17