Chapitre XIII : Racontes nous !

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Poursuivant Joseph Deflandre à travers les herbes hautes et les rochers, Edward ne cessait de se demander s'il avait pris la bonne décision en traquant le Sage à la place du Templier.

Celui ci, malgré ses entraves aux poignets, se déplaçait sans peine entre les branches que se dressaient sur son passage. Edward changea sa tactique et décida de poursuivre en prenant de la hauteur. Ni une ni deux, il sauta sur une souche d'arbre d'où il pu se lancer entre deux branches et progresser à travers le feuillage des arbres, tels les petits primates qui habitaient les lieux.

De cet endroit, Edward n'avait pas à éviter les obstacles qui se dressaient sur son chemins et qui ralentissaient considérablement sa course. Il avala rapidement les derniers mètres qui le séparait de sa cible. Il était quasiment au dessus de lui. Edward pris le temps de se concentrer, puis, une fois sûr de lui, il se jeta dans le vide pour atterrir brutalement sur le Sage. Celui ci s'écroula littéralement au sol sous le poids de son poursuivant.

Edward se remit debout et le redressa avec lui.

- Nan ne me tuez pas, supplia-t-il avec un accent bien français. Je n'ai rien fait je n'ai rien dit à personne !

Edward dressa l'oreille.

- Ah vraiment ! Et qu'aurais tu du nous dire ?

L'homme tremblait sous la pression d'Edward, celui-ci songea qu'il n'aurait aucun mal à lui soutirer des informations. Le malheureux s'était trahi tout seul.

- Allez viens par là, grogna Edward en le tirant avec lui.

Il le fit avancer devant lui en le poussant un peu quand il ralentissait l'allure.

Quand Edward s'approcha du lieu de bataille, il constata que les cris du combat avaient cessé. Au pied de Ricardo gisait le corps presque mutilé de Georges Blackson. Et ce rustre semblait encore respirer.
L'Assassin était posté au dessus de lui, le toisant avec dureté et le menaçant, sa lame secrète sous la gorge.

- Dis nous où est ce que Berkelay s'est enfuit ? Qui d'autre travaille pour Rogers ? RÉPONDS, hurlait-il devant le silence arrogant de Blackson.

Ce fou cracha presque au visage de Ricardo lorqu'il lui répondit avec difficultés :

- Vous, les Assassins, vous pensez toujours en savoir plus que nous. Mais méfiez vous, il n'y a pas que vous qui êtes dans l'ombre. Les traîtres et les secrets aussi s'y terrent, jusqu'à ce que l'on découvre qu'ils étaient sous notre nez depuis le début. Et lorsque cela arrive, alors on se sent vulnérable, et idiot. Tout ce que vous êtes déjà finalement.

Il ricana et, dans un ultime soubresaut, il commença à tousser et à cracher un liquide rougeâtre, avant de s'étouffer avec son propre sang. Sa tête retomba lourdement sur le sol, et ces yeux devinrent dénués de toutes expressions, vides.

Ricardo lâcha le col de la tunique de Blackson et lui ferma les yeux.

- Repose en paix enfoiré !

Gaspard se laissa tomber contre un arbre dans un soupire de désespoir, jusqu'au moment ou il vit Edward, escortant Joseph Deflandre devant lui.
Cette vision raviva une étincelle d'espoir dans le regard du doyen.

- Il semblerait que notre cher Sage ait des choses à nous raconter, annonça-t-il aux autres en poussant son prisonnier devant lui.

- Ah Tabai s'approcha, visiblement intéressé.

Edward le fit s'asseoir brutalement par terre et le pauvre tomba lourdement sur ses fesses, jambes tendues.

- On t'écoute, lui dit le mentor en s'accroupissant devant lui.

Se Relever - Assassin's CreedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant