Se Relever - Assassin's Creed

Chapitre VII : Éliminer les preuves

Hey ! Je pense que vous avez remarqué mais j'ai décidé de passer mon rythme à un chapitre toutes les semaines car ils sont assez conséquents (environ 1500 mots) et je ne veux pas vous faire lire une histoire bâclée. Je préfère donc prendre le temps. Voilà bonne lecture avec un peu de baston 😜

- Comment ça ?

- Les marins de tout à l'heure, je les ai vu passer dans une rue avoisinante à celle où vous étiez. Ils sont allés voir des soldats espagnols, ils leur ont dit que des hommes à capuches, qui venaient de débarquer, leur avaient volé leurs marchandises. En gros, une quinzaine d'espagnols vont venir fouiller le Jackdaw. Peut-être plus s'ils sont sous les ordres de Botchelluti. Il doit soupçonner notre arrivée.

- Alors on ne doit pas confirmer ce soupçon. S'il apprend que nous sommes à La Havane. Notre plan d'espionnage risque d'être fortement compromis.

Il se tourna vers son navire. Par chance, ses matelots étaient encore à l'intérieur.

- J'ai une idée !

Il courut jusqu'au Jackdaw, ses compagnons sur ses talons.
L'un des membres de l'équipage le vit arriver précipitamment et alla à sa rencontre.

- Jimmy c'est ça, lui demanda rapidement Edward.

Le matelot confirma.

- Une troupe d'espagnols va bientôt arriver, ils vont demander à fouiller le navire, empêche les de le faire. Ne parle en aucun cas de notre présence.

Il opina montrant que le message était bien reçu. Il alla ensuite informer les autres membres de l'équipage.

- On se planque où maintenant, demanda Kayen.

Edward scrutait les alentours, quand il entendit des cris venu des rues de la ville. Il plissa les yeux et aperçu une vingtaine d'espagnols qui se frayaient un chemin parmi la foule.

- On bouge, ordonna Anne.

Elle sauta dans l'eau et nagea jusqu'à un petit bateau marchand avant de se hisser à l'intérieur. Les Assassins la suivirent. Ils se cachèrent derrière les caissons de marchandises, à distance raisonnable tout en ayant la possibilité d'entendre l'échange.

- Messieurs, en quoi puis-je vous aider, disait Jimmy.

- Ils sembleraient que vous ayez en votre possession des biens qui appartiennent à ses marchands.
Nous allons devoir fouiller votre navire.

L'officier espagnol semblait en parfaite maîtrise de la langue.

- Vous devez faire erreur, nous venons d'arriver et nous n'avons rien dérobé à qui que ce soit.

Jimmy se débrouillait plutôt bien, mais il fallut que le capitaine des marchands intervienne.

- Ce n'était pas eux, ils portaient des capuches, il y avait une femme et cinq hommes, je vous jure, ils étaient tous armés.

L'officier semblait perdre patience : les petites broutilles des marchands n'avait que peu de place dans son intérêt. Il insista tout de même.

- Descendez du navire, ordonna-t-il. Ou nous vous enverrons à la corde pour opposition aux forces d'Espagne.

Edward grogna, ça ne se passait pas vraiment comme prévu. Ses matelots furent contraint de descendre. L'officier et quelques soldats purent ainsi monter à bord.

- J'espère que tu as eu l'intelligence de ne pas laisser la pierre dans la cabine, fit Anne à l'intention d'Edward.

Il la sortit de sa poche pour la rassurer, avec un petit sourire. Elle soupira.