chapitre 5

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Cheryl :

Jenna avait appliqué les conseils d'Elonie à la lettre. Elle m'avait même proposé de passer la journée à la maison, pour être sûre que je ne risquais plus rien. Mais j'avais refusé, de peur qu'elle ne me fasse manger encore une fois, comme la veille. Ce nous ramène à moi, écoutant mon prof de sciences faire des groupes de merde.

- Van Acker, tu es avec Tonkin, ordonna-t-il à un garçon qui avait un sourire magnifique.

Ce dernier vint s'asseoir à côté de moi sans se départir de son sourire. A cause de ça, plusieurs filles me fusillaient du regard, voulant sûrement faire équipe avec cette bombe. Je leur souris en faisant ma bitch face .

Et ouais, il est avec moi !

- Connor, se présenta-t-il avec son sourire charmeur.

- Cheryl, répondis-je à mon tour, en lui rendant son sourire.

- Tu viens d'où Cheryl ? me demanda-t-il, curieux.

- Qui a dit que j'étais nouvelle ?

- Tout le monde se connait ici ! Alors tu es forcément nouvelle.

- Je vois. Pour répondre à ta question, je viens de Boston.

- Oh c'est cool ! Moi je voudrais intégrer l'université de Boston l'année prochaine.

- L'université de Boston, rien que ça ! dis-je en riant.


- Quand j'étais petit, mon père me disait tout le temps de croire en mes rêves, car les rêves se réalisent toujours.

- Donc ton rêve c'est d'intégrer l'université de Boston.

- Exactement !

- Bien je vois. J'espère qu'il se réalisera.

- Je l'espère aussi. Alors dis-moi, Ginger, quel est ton rêve ?

- Tu viens réellement de faire un blague sur mes cheveux là, ou j'ai rêvé ? demandai-je faussement choquée.

- Non, jamais je n'oserais, voyons, Ginger, pour qui me prends-tu ? dit-il en riant. Je te trouve magnifique Ginger, ajouta-t-il en reprenant son sourire charmeur.

J'ignorai les rougeurs qui devaient probablement être visibles et tentai de feindre l'indifférence.

- Seriez-vous en train d'essayer de me manipuler Monsieur Van Acker ? demandai-je en prenant un air hautain.

- Seriez-vous influençable Mademoiselle Tonkin ? répondit-il en m'imitant.

Nous pouffâmes tous les deux de rire, jusqu'à ce que Monsieur Simons nous réprimande, en nous demandant de nous calmer, sinon nous sortions.

- L'université de New York City, soufflai-je, rêveuse.

- Pourquoi NYC ?

- Parce que je pourrais enfin être une autre personne, la vraie moi.

- Parce que la personne que j'ai devant moi n'est pas la vraie toi ?

Non , tellement pas moi ...

- J'en sais rien, dis-je en haussant les épaules.

Nous continuâmes à parler jusqu'à ce que la cloche sonne, disant que nous devions nous séparer.

Alors que je quittais la salle, il m'interpela :

- Eh Ginger ! On se reverra ?

- Peut-être ! criai-je sans me retourner.

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