NE PRENEZ PAS EN COMPTE LES FAUTES S'IL VOUS PLAÎT PARCE QUE J'AI PUBLIÉ SANS CORRECTION. D'ailleurs si vous pouviez me proposer une correctrice ça serait pas de refus.
Petit récapitulatif : Dans les chapitres précédents, Cheryl rencontres son frère jumeau Cody. Tout comme elle confie à Charlie l'histoire autour de son père en lui demandant conseil.
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"N’attends pas que les événements arrivent comme tu le souhaites ; décide de vouloir ce qui arrive et tu seras heureux
- Epictète ."Charlie :
J'ai toujours cru que lorsque je verrai mon frère s'ouvrir enfin à moi je serai déjà à l'université. Pourtant, je n'avais encore que dix-sept ans et Willy était déjà prêt à me parler. J'aurais voulu vous dire que j'y étais préparé et que je savais exactement comment réagir. Seulement ce n'est certainement pas le cas. Je suis pétrifié et paralysé par la peur de dire quelque chose qu'il ne faut pas et de tout faire foirer que je ne dis rien. Ça a toujours été Will qui veille sur moi et jamais l'inverse. J'avais pris l'habitude de me reposer sur lui depuis tout petit. Il était mon roc. Lorsque un petit Charlie voyait sa maman sombrer petit à petit et ne jamais lui donner l'amour dont il avait tant besoin je me tournais vers mon frère : Mon hero. Alors le jour où Willy a changé j'ai été obligé d'apprendre à veiller sur moi-même. Et par la même occasion sur mon grand frère.
- Charlie t'es sûr que t'es avec moi ?
J'hochais la tête en vitesse pour éviter qu'il n'interpréte mal mon silence.
-Ce que j'ai à te dire n'est pas très joli. Ce n'est pas une histoire avec une fin heureuse. Et j'apprécie beaucoup que tu ne répète pas ce que j'ai à te dire à maman. Tu me le promets ?
Mon cœur se serra à l'entente de ses mots.
-Oui bien sur Willy si c'est ce que tu veux alors soit je ne répéterai à personne cette histoire.
Il soupira comme si le poids du monde pesait sur ses épaules.
Il ouvrit plusieurs fois la bouche pour parler mais ne prononça aucun mot. Il soupira une nouvelle fois en se laissant tomber sur son lit.
- Dans le centre où j'étais c'était pas un environnement très chaleureux. Pas le genre où on pense à toi et à ton bien-être. Au contraire là-bas on pensait plus à te briser qu'à autre chose. Quand je suis arrivé là-bas je ne l'avais pas encore réalisé. J'étais seul et perdu, j'y connaissais rien moi à ces histoires. Un jour, j'ai fais la connaissance d'un détenu. Il s'appelait Greg et était plus vieux que moi. Ça faisait deux ans qu'il était là-bas. On s'est très vite bien entendu. Il m'as pris sous son aile et j'ai passé mes premiers six mois collé à ses basques. J'étais con et stupide car je lui avais fait confiance. Je n'aurais jamais dû car en enfer il n'y a que sur soit que l'on peut compter. Un soir d'hiver il m'a demandé de le suivre. J'étais très réticent au début car je savais que si on se faisait attraper on allait avoir de gros ennuis. Mais malgré tout je l'avais suivi. Ça avait été ma deuxième erreur. Il m'a entraîné dans un coin sombre et reculé du bâtiment. Puis il s'est éloigné et m'a demandé de l'attendre là. J'étais terrifié mais je n'avais pas bougé. Peu de temps après j'ai vu quelqu'un s'approchait de moi. J'ai d'abord cru voir Greg mais non ce n'était pas lui. C'était un garde accompagné d'un détenu. J'ai très vite compris que y avait un problème. J'ai demandé où était mon ami. Mais on ne m'a pas répondu. J'ai voulu partir parce que leurs regards ne m'inspiraient pas de la sympathie. Mais je n'ai pas. Je n'en n'ai pas eu l'occasion. J'étais jeune, seul et frêle. Eux était deux et plus costauds que moi. Autrement dit je n'avais aucune chance. Je n'ai rien dis et je pense que c'est ce qui me hantera pour toujours. Savoir que peut-être seulement peut-être exprimer mon refus aurait pu y changer quelque chose. Je me souviendrai toujours de cette soirée. Cette soirée où j'ai réalisé qu'il ne fallait pas faire confiance. Parce que rien n'est plus facile que la trahison.
Mon cerveau tournait à mille à l'heure. J'avais compris sans l'avoir complètement. Ou bien je refusais de l'admettre.
- Will que s'est il passé ?
Il ferma les yeux l'air torturé. Et bon dieu je crois bien avoir senti mon cœur se briser en milles morceaux à la vue de son expression.
- Ils y sont passés à tour de rôles. C'est le garde qui a commencé. Ils m'ont baissé ma combinaison puis bâillonner pour éviter d'alerter les autres. Je me souviens avoir souffert mais la souffrance physique n'était rien comparé à l'espoir que j'ai senti me quitter petit à petit. J'ai pas réagis, j'ignore pourquoi je ne me suis pas débattu. J'aurais dû me battre mais j'étais trop effrayé pour le faire. Je me suis contenté de regarder le vide en priant pour mourir. J'aurais aimé être mort plutôt que de subir cette sensation. Cette sensation que ton corps ne t'appartient plus. D'être souillé à jamais. Puis avec le temps c'est pire car la culpabilité venait s'ajouter à ce tableau de sentiments sombres. Je n'étais plus moi-même. On m'a assassiné cette nuit là Charlie. Tous ce qui me reste c'est un corps qui ne m'appartient plus et une âme morte. Voilà ce que je suis devenu.
En prononçant ces derniers mots il me regarda droit dans les yeux.
C'était pas mon truc réconforter les gens. Je savais pas trop quoi faire moi. J'ignorais si je devais le prendre dans mes bras ou bien au contraire éviter tout contact physique. J'avais peur d'être maladroit et de faire quelque chose qu'il ne fallait pas.
Puis soudain les parlons de ma jolie rousse me sont revenus en tête : "montre lui que pour toi ça ne change rien, qu'il est toujours le même et que si lui pense ne plus être assez bien. Toi tu as toujours besoin de lui "
Je me suis penché vers lui, je l'ai serré aussi fort que je le pouvais dans mes bras. Pour la première fois depuis un long moment j'ai eu l'impression que mon frère était enfin de retour à la maison.
Je n'ai pas pleuré. Aucun de nous n'a versé de larmes. Pourtant, le silence qui planait dans la chambre était plus profond que s'il avait été entrecoupé de sanglots. Et quelque part au fond de moi je sus que jamais je n'oublierai cet instant.
Et au beau milieu de ce chaos, une seule pensée n'arrivait pas à me quitter.
Je te vengerai
°°°°°°°
HEYYY
Alors alors, comment allez vous ? J'ai conscience de mon retard et je tiens à m'en excuser sincèrement mais ces derniers temps je m'étais détourné de l'écriture et je n'avais plus aucune envie d'écrire donc je vous demande de me comprendre.
MAIS BON BREF,
DÉJÀ NE PRENEZ PAS TROP EN COMPTE LES FAUTES CAR J'AI PUBLIÉ CE CHAPITRE SANS AUCUNE CORRECTION NI AUTRE. DONC VOILÀ.
Et puis j'ai un petit quelque chose à vous demander, j'aimerais que vous me racontiez en commentaires votre plus beau souvenir .
Bah voilà je pense que c'était tous, je vous souhaite de bonnes vacances et je vous fais de très gros bisous mes loulous.
Le chapitre suivant est déjà en cours d'écriture donc pas de panique.
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At My Best
Teen FictionNous avons tous besoin d'une famille, d'un ami ou tout simplement de quelqu'un qui nous soutient. Mais Cheryl n'a rien de tout cela: ayant vécu dans l'ombre de sa grande sœur, elle n'a jamais été remarquée. Même lorsque sa soeur part faire ses étud...