Zelda Skyward Sword : le Bien ou le Mal ?

6. Un nouveau départ

Je me dirigeai vers Link.

"- Est-ce-que ça va ? Tu n'ai pas blessé ? lui demandai-je.
- Non, ne t'inquiète pas, ma tunique m'a protégé, me dit-il en me souriant.
- Ah temps mieux, je suis soulagée que tu n'ai rien. J'ai vraiment cru qu'il allait te tuer.
- Et ça aurait été probablement le cas si tu ne m'avait pas aidé, m'avoua-t-il, merci Raf. Tes pouvoirs sont vraiment très puissants !
- Oui... c'est bien ce qui me fait peur, surtout que... je ne les contrôles pas, lui avouai-je.
- Quoi ?!
- Oui... a vrai dire, ils se déclenchent tout seul.
- Hmm... je vois, mais ça ne fait rien, je suis sûr qu'un jour tu sauras les contrôler, me dit-il avec un grand sourire.
- Oui, je l'espère."

On se dirigea vers une porte dorée avec dessus, un étrange symbole.

Il ressemblait à un oiseau mais à la place de sa tête se trouvait un triangle composé de trois autres triangles à l'intérieur. C'était la porte devant laquelle se trouvait le démon lorsque nous étions entrés.

On s'en approcha et elle disparu.

On passa alors la porte, et je fus surprise de découvrir une source de l'autre côté.

Il y avait de l'eau partout, elle venait de petites cascades.

Il y avait des pierres qui flottaient sur l'eau.

On passa dessus et nous nous retrouvâmes devant une grande statue.

Elle représentait une femme avec de longs cheveux, les mains jointes, et des ailes dans le dos.

Juste devant cette statue se trouvait le même symbole que sur la porte de tout à l'heure, mais sans le triangle au dessus.

Link sorti son épée et s'approcha du symbole.

Il leva alors sa lame vers le ciel qui avait l'air d'emmagasiner de l'énergie puis, l'abaissa sur ce fameux symbole.

Celui-ci se mit à tourner sur lui même puis, à briller. On entendit alors un chant, que je trouvais très joli, mais dont je ne comprenais absolument pas les paroles.

A ce moment là, Fay sorti de l'épée.

"- Maître, c'est la langue que parlait autrefois les anciens dieux. Je vais vous traduire leur message.

Elle se mit à danser.

- Des abîmes du temps,
nous guiderons celui
Que la déesse aura
d'une mission investi.

La prêtresse des cieux
pour son corps purifié,
Se mettre en chemin
pour deux terre sacrées

Après la source
de la contemplation,
La source de la terre
est sa destination

Dans la contrée d'Ordinn
où rouge coule la pierre,
Ruisselle, cachée de tous,
la source de la terre

Portée par sa mission
la prêtresse du destin
Pour ces terres lointaines
se mettra en chemin.

- C'est beau ! fis-je en regardant Fay qui venait de terminer sa danse, Mais... qu'est-ce-que ça veut dire ? demandai-je à Link.
- Ça signifie que ma prochaine destination se trouve à Ordinn, me dit-il d'un ton déterminé.
- Ordinn ? Et au fait c'est qui Zelda ? C'est la fille que tu cherches ?
- Oui, me dit-il d'un air triste, elle s'est fait emportée par une tornade alors que l'on se promenaient dans le ciel, sur nos célestriers...
- Des célestriers ?
- Oui, ce sont de grands oiseaux que l'on peut chevaucher pour se déplacer dans le ciel.
- En tout cas je suis sûre que tu vas la retrouver, lui dis-je en lui souriant.
- Oui, tu as raison !" me dit-il en reprenant son air déterminé.

Quelque chose apparu de la statue et vint dans les mains de Link.

- Qu'est-ce-que c'est ? demandai-je intriguée.
- Ceci est la stèle rubis, m'expliqua Fay, maître, d'après mes estimations si vous retournez à Célesbourg placer la stèle dans son piédestal, une nouvelle colonne de lumière devrait apparaître. Vous pouvez utiliser la statue d'oiseau qui se trouve à l'extérieur pour y retourner, dit-elle en retournant à l'intérieur de l'épée.
- Très bien, merci Fay, dit Link.
- J'ai une dernière question, qui est-ce ? demandai-je en pointant mon doigt en direction de la statue.
- C'est la Déesse Hylia, la déesse protectrice des humains." m'expliqua-t-il.

On fit alors demi-tour afin de sortir du temple.

Sur le chemin du retour, une question me brûlait les lèvres.

"- Dis Link, tous les humains viennent de Célesbourg ?
- C'est ce que je croyais avant de t'avoir rencontrée.
- Mais... Toi et tous les habitants pouvaient descendre sur terre comme vous le souhaitez ?
- Non. Sous Célesbourg se trouve une barrière de nuages qui nous en empêche, m'expliqua-t-il.
- Mais alors comment as-tu fait pour venir ?
- C'est une stèle comme celle que j'ai reçu tout à l'heure qui a crée une brèche dans cette barrière pour que je puisse venir. Mais pourquoi toutes ces questions ?
- Pour rien, dis-je.

Il me regarda fixement puis me demanda :

- C'est à cause de ce que t'a dit Ghirahim ?

Je baissais les yeux. Il venait de trouver ce qui me tracassait.

- Tu sais, reprit-il, il est impossible de traverser cette barrière. Il t'a dit cela juste pour te déstabiliser, rien de plus.
- Oui, tu dois avoir raison", lui répondis-je.

J'avais déjà demandé au Vénérable s'il savait d'où je venais, mais il m'a toujours dit qu'il n'en savait rien.

En sous entendant que je venais peut-être de Célesbourg, le démon me rappelais que je ne connaissais rien de mes origines.

Il avait touché une corde sensible.

Une fois sorti, Link se dirigea vers la statue d'oiseau que lui avait indiqué Fay.

"- Je crois que le moment de se séparer est arrivé. me dit-il en se retournant.
- Oui, je pense.
- Merci, me dit-il d'un air sincère, merci pour tout.
- Non, merci à toi !" lui dis-je en lui souriant.

Puis il toucha la statue qui se mit à briller.

Un grand courant d'air ascendant se forma. Link sorti une sorte de draps blanc et il s'éleva dans le ciel.

Je retournai alors vers le groupe des Tikwis.

Une fois arrivée, tous le monde se précipita sur moi dont Le Vénérable.

"- Raf, te voilà enfin ! Tu en as mis du temps ! me dit Le Vénérable.
- Oui, le chemin jusqu'au temple était long, lui répondis-je, espérant qu'il ne sache pas que j'y suis entrée.

En même temps c'était un peu gros à cacher. Lorsque nous étions parti c'était le matin alors que là nous sommes le soir.

Soudain je vis Le Vénérable poser ses yeux sur mon bras droit. Il prit alors un air mécontent.

- Que t'ai-t-il arrivée ?

Ah oui ma blessure. Zut ! Qu'est-ce-que j'allai bien pouvoir lui répondre ?

- Je me suis égratignée en passant trop près d'une branche d'arbre.

Je suis vraiment la pire des menteuses, pensais-je.

- Égratignée tu dis ? Raf, cela ne ressemble pas à une simple égratignure. Es-tu sûre que tu ne t'ai pas fais cela en étant entrée dans le temple ? me questionne-t-il.
- Non, non.
- Raf, ne me ment pas !

Cette fois je suis démasquée, je ne peux plus mentir.

- D'accord, j'avoue j'y suis allée.
- Je t'avais pourtant formellement interdit d'y entrer ! Pourquoi m'avoir désobéis ?!
- Ne faite pas comme si cela vous étonnait ! Vous pensiez vraiment qu'une fois arrivée là-bas j'allai repartir sans y entrer ?! C'est mal me connaître ! criai-je en partant.
- Raf ! Reviens ! Où vas-tu ?

Je continuai à marcher en l'ignorant.

Il pensait sûrement que je m'éloignai pour aller bouder.

Mais Il se trompait.

Moi, je savais où j'allai.

À Ordinn.