Zelda Skyward Sword : le Bien ou le Mal ?

18. La citrouille perchée

"- Alors ? Qu'est-ce-que tu en dis ? me demande Link.
- Eh bien... Je dois t'avouer que je ne suis pas très rassurée, dis-je.
- Mais non, tu ne dois pas t'en faire. Tu peux faire confiance à Rubino, mon célestrier", m'assura Link.

Pour aller manger, Link a décidé de m'emmener dans un endroit qui s'appelle la citrouille perché.

Seulement, il faut y aller avec son célestrier car ce bâtiment se trouve sur une petite île à côté de Célesbourg.

Et je ne suis pas du tout rassurée sur le fait de devoir voler au dessus du vide.

"- Ne t'en fait pas, repris Link. Tu ne vas tout de même pas te priver de manger pour ça ?
- J'en serais capable. Désolée mais ton argument ne marche pas."

Nous nous trouvions au bord de l'une des plateformes.

Link réfléchis quelques secondes puis se mit à sourire. Ce qui ne présageait rien de bon.

"- De toute façon tu n'as pas le choix", dit-il avant de m'empoigner le bras.

Il commença à courir tout en m'entraînant vers le bord de la plateforme et sauta.

Je poussai alors un cri que je ne pensais pas moi même pouvoir faire et fermais les yeux.

C'est alors que je sentis quelque chose sous mon ventre.

Je rouvrais les yeux et découvrais qu'il s'agissait du célestrier de Link.

"- Raf ! me cri alors Link. Redresse toi et tiens toi à moi.

Je m'exécutais et nous commencions à avancer.

Je me mis ensuite à taper le dos de Link.

- Qu'est-ce-que tu fais ? me demanda-t-il.
- Je te jure que la prochaine fois que tu fait ça, je te tue !" lui criai-je.

Il se mit à rire et se reconcentra sur ce qu'il y avait devant lui.

Je me mis alors à admirer le paysage qui se trouvait devant nous : une mer de nuages qui s'étendait à perte de vu.

"- Alors ? fit Link. Qu'est-ce-que ça te fais de voler ?
- Je dois avouer que c'est une drôle de sensation, avouai-je.
- Tu t'y feras."

Au bout de dix minutes de vol, nous aperçûmes une petite île avec dessus, une grosse citrouille.

Rubino, le célestrier de Link, se posa sur un coin de île.

Link m'aidait à descendre.

"- C'est magnifique, soufflai-je en regardant le bâtiment.
- Et tu n'as pas encore vu l'intérieur", ajouta Link.

Nous entrons alors. Je restais sans voix. Link n'avait pas menti sur le fait que l'intérieur serait aussi beau que l'extérieur.

La salle dans laquelle nous venions d'entrer était grande et chaleureuse.

Au centre de trouvait une grande table de bois où tout le monde pouvais s'y asseoir.

À droite se trouvait un comptoir où se tenait derrière un homme.

Il avait un ventre rond, une grande moustache châtain et des cheveux de la même couleur attachés en chignon.

Il y avait aussi des escaliers qui menait a un étage supérieur.

Link et moi nous asseyons au comptoir.

"- Tiens Link, ça faisait longtemps, lança l'homme.
- Salut Potron, ça faisait un moment en effet. Il faut dire qu'avec tout ces événements je n'ai plus trop le temps de passer.
- Je comprends, ne t'en fait pas. Tu es venu avec une amie ? demanda-t-il en me voyant.
- Oui, je te présente Raf. Raf, voici Potron le patron de cet endroit, me dit Link en se tournant vers moi.
- Enchantée, dis-je alors.
- Mais de même. C'est étrange je ne t'avais jamais vu avant, me dit alors Potron.

Cette remarque me fit un peu paniquée alors que je cherchais une réponse.

- Eh bien, commençais-je, je n'étais encore jamais venue ici. C'est la première fois que je quitte Célesbourg pour me rendre sur une autre île, mentais-je.

Ce mensonge ne laissa pas Link indifférent qui me lança un regard interrogateur.

- Vraiment ? Eh bien je suis flatté que tu sois venue voir cette île en premier, fit Potron qui avait cru à mon mensonge.

Puis, il se tourna vers Link.

- Qu'est-ce-que je vous sert ? demanda-t-il.
- Deux soupes de citrouilles, s'il te plaît, répondis Link.
- Et deux soupes de citrouilles, deux ! criait l'homme heureux.

Alors que l'on attendait nos commandes, un garçon suivit de deux autres, se dirigea dans notre direction.

Il était plutôt costaud mais ce qui était le plus étrange chez lui c'était sa coupe de cheveux : une grande crète rouge.

L'un des deux autres garçons était grand, mince et blond, tandis que l'autre était rond, petit et brun.

- Alors Link qu'est-ce-que tu... Oh salut jolie blonde, me lança alors le garçon à la crète rouge.
- Euh... Bonjour, répondis-je timide.
- Hergo, qu'est-ce-que tu fais ici ? demanda alors Link sur un ton froid.
- Oh trois fois rien, je passais juste, il se tourna ensuite vers moi. Je suis Hergo.
- Enchantée, moi c'est Raf.
- Quel joli prénom, aussi joli que toi.

À ces mots je ne savais plus où me mettre. La situation me mettais mal à l'aise.

- Lâche là Hergo, tu n'ai pas assez bien pour elle, répliqua Link.
- Qu'est-ce qui te fais dire ça ? commença à s'énerver celui-ci. Ça te dirais de sortir se balader tous les deux ? me proposa-t-il.
- Désolée, mais je ne suis pas intéressée, dis-je en restant le plus polie possible.
- Oh... Ça ne fait rien, je peux attendre. Bon je dois y aller, à plus", lança Hergo avant de s'en aller, les deux garçons à ses trousses.

C'est alors que Potron revient avec nos soupes.

"- Et voilà pour vous !
- Merci", répondit-on ensemble.

Je commençais à boire le contenu du bol.

"- Alors comment tu trouves ? me demande Link.
- Je ne m'attendais pas à ce goût, mais c'est bon."

Nous terminons nos soupes, Link paya et nous sortions.

Dehors, il faisait déjà presque nuit.

"- Pourquoi tu as menti tout à l'heure ? me demanda alors Link.
- Il vaut mieux ne pas dire que je viens de la terre. Il viennent à peine d'apprendre qu'elle existe.
- Tu as sans doute raison.

Je ne voulais pas lui dire que j'avais l'impression que venir de la terre était mal vu. Les gens m'auraient regardée comme si j'étais un monstre venu d'une autre planète.

-Au fait je suis désolé de ce qui c'est passé tout à l'heure avec Hergo.
- Ne t'en fais pas, ce n'ai rien."

Nous retournâmes à Célesbourg, pour revenir à l'école de chevalerie.

Link me montra la chambre où j'allais dormir.

Il s'agissait de celle de Zelda mais on me l'avait prêtée étant donné qu'elle est absente.

Une fois fait, Link me souhaita bonne nuit avant de regagner sa chambre.

Mine de rien, la journée m'avais exténuée.

Je me glissais dans les couvertures du lit où je trouvais rapidement le sommeil.