Le soleil se lève sur la morne vie qu'est la notre. Ses rayons illuminent l'hiver fade peuplé de ces rêves qui resteront nos réalités utopiques.
Le soupirs de millions de coeurs s'élèvent dans la brume qui m'entoure, me protège et m'éloigne toujours de destins rejetés.
Les tréfonds de ce monde égoïste sont insondables mais merveilleux; beauté est source de toute cruauté sur cette terre.
Adieu nos espoirs, adieu ces chaînes qui nous empêchent de distinguer la réalité. Ce sang pourpre qui fleurit de nos mains n'est ni une illusion, ni un miroir de ma pitié.
Ce monde part en steaks et je ne trouve personne pour l'en empêcher. Quand est-ce que la noirceur de nos coeurs se verra enfin délabrée ?
Devons-nous croire aux péchés éternels, aux désirs jamais assouvis, à la cruauté de vipères silencieuses et aux éclats des bombes errantes et foudroyantes ?
Ou pouvons nous espérer changer le cycle perpétuel de la morosité ? L'automne, puis l'été; la déception, puis l'espoir ?
Ces chaînes abandonnées, je les chéris de nouveau. Je ne peux vivre sans croire qu'un jour, peut-être, quelqu'un entendra l'écho de mon appel retentir dans les rues du monde. Peut-être...
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Poésie d'un coeur malade
PoetryCes mots qui résonnent dans un coeur malade... Des vers, des proses, des chansons et des citations pour repeindre de mille couleurs ce monde terne et insolent...