Il y a longtemps, dans un lointain souvenir,
Il y avait une voix qui disait,
« Crois-tu en un monde de fins heureuses ? »
Même quand la route semble longue,
Chaque souffle que tu prends te rapprochera
D’un endroit spécial :
Ton Nevereverland.Je me réveille,
Une sirène continue de battre dans mes tympans,
J’étouffe le cri de la mort,
Sans rien savoir,
Je ne tiens qu’au battement de mon cœur ;
Et tombe dans le piège de la réalité.Je ne veux pas regretter
Je regarde les images entassées, déchirées, du futur,
J’ai retenu mon souffle
Et dans ma tête, l’aiguille de mes souvenirs rouillés
Tourne en rond
Sans cesse.Alors que je ferme mes yeux,
Il n’y a pas de traces laissées derrière, pas de sons semés, pas de destination,
Je sais que c’est ce que je veux, que c’est ce dont j’ai besoin !
L’illusion qui est en train de se répéter même maintenant,
Avec notre passé douloureux n’ayant pas été guéris,
Nous sommes
Encore renfermés,
Dans un quotidien inutilement renouvelable, immuable.
Alors maintenant,
C’est ce que je désire
Mon Nevereverland.J’erre,
Les mots qui me percent comme des couteaux,
Rient de ma douleur,
Sans être capable de ne rien faire,
Je ravale ma voix tremblante,
Et tombe dans le piège de la solitudeCes pas qui se sont égarés,
Tombés, ils ont perdus leur présence,
Et se sont teints de larmes,
Dans mon cœur,
L’épisode chancelant et frénétique de ma tragédie
Danse.Alors que je prends ta main,
Je cours derrière toi, les souvenirs de mon cœurs s’estompent,
Je sais ce que je veux, ce dont j’ai besoin !
L’illusion qui se répétera demain également,
Le monde déformé qui est soudainement apparu ;
Est, sans avoir disparu,
Déjà renfermé,
Dans un quotidien inutilement renouvelable, immuable.
Alors maintenant,
C’est ce que je désire
Mon Nevereverland.Je me lève,
La brillante lumière du soleil traversant les arbres comme après un rêve,
Passe à travers mes paupières,
Même si je pense « cela aurait du devenir la réalité »
Encore une fois, je tombe.Alors que je ferme mes yeux,
Il n’y a pas de traces laissées derrière, pas de sons semés, pas de destination,
Je sais que c’est ce que je veux, que c’est ce dont j’ai besoin !
L’illusion qui est en train de se répéter même maintenant,
Nous, avec notre passé douloureux n’ayant pas été guéris,
Sommes encore renfermés,
Dans un quotidien inutilement renouvelable, immuable.
Alors maintenant,
C’est ce que je désire
Mon Nevereverland.~~~
Hey ! Voici la traduction d'une chanson de Nano que j'affectionne particulièrement (c'est du japonais principalement, je n'ai donc traduit que l'anglais ^^')
Note : pour ceux qui s'intéressent à l'univers LGBTQ+ , j'ai commencé à écrire une petite fiction sur le sujet 😁
De plus, je pense développer tous les personnages en faisant une sorte de... cycle romanesque ?
Et à propos de cette chanson... j'ai quelques idées pour une faire une courte oeuvre, mais rien d'extrêmement concret 😅
Si quelqu'un se pose la question, un "Nevereverland" est -selon moi- une utopie.
Sur ce, bye XP
VOUS LISEZ
Poésie d'un coeur malade
ŞiirCes mots qui résonnent dans un coeur malade... Des vers, des proses, des chansons et des citations pour repeindre de mille couleurs ce monde terne et insolent...