Chapitre 7 (REECRIT)

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YOHANN

On entrait dans une pièce chaleureuse , la salle de séjour. Kenzo , marchant à ma droite , me désignait du doigt , tel ou tel endroit à ne surtout pas touché. Des livres , des magazines et d'autres objets de valeur étaient classés catégoriquement selon leur dimension ou selon l'alphabet croissant pour les livres et les magazines. Ils sont très riches , pensais-je. Un écran géant placé contre le mur , une cheminée , d'énormes divans et plusieurs meubles magnifiques composaient cet endroit et le rendait majestueux.

— On va visiter les chambres , veuillez me suivre , m'indiqua Kenzo qui ne lâchait pas ses yeux de son téléphone.

On monta les escaliers pour accéder à l'étage supérieur. Nous passions par un long couloir où des photos de famille étaient disposées sur les murs. Je pus reconnaître les visages des trois frères. Nous arrivions ensuite devant une porte où une lettre K en or notée en majuscule était accrochée à la porte et je pouvais rapidement deviner de qui il s'agissait. Nous entrions dans la pièce. Les murs peint en vert militaire donnaient une impression respectable à la chambre car c'est la couleur de l'armée elle-même ! J'appréciais beaucoup mais il manquait un peu de variétés. Un grand lit qui prenait pratiquement tout l'espace , une salle de bain de rêve , un dressing bombé , une miniscule bibliothèque , un écran plat et pour finir ; un bureau au coin de la pièce. On se croirait vraiment dans un camp militaire , ici.

Nous sortions et nous allions dans une chambre où une lettre W était notée dessus. Ça ne pouvait être que celle de Will ! Nous entrions. À mon humble avis , je n'avais jamais vu une chambre aussi colorée et décorée. Stylé ! pensais-je. L'emplacement des meubles etait le même que celui de Kenzo sauf que le sien etait beaucoup plus sophistiqué ? Les murs en bleu , la salle de bain en jaune et des meubles de différentes couleurs dégageait de la vie , du bonheur , tout ce qui est en rapport avec le positif.

— Mon frère est ... comment dire ... farfelu ? m'apostropha Kenzo , sans même m'adresser un regard.

Bonjour la modestie ...

— Ça n'a rien à voir , ripostais-je. C'est magnifique cette panoplie de couleur.

Il leva les yeux de son portable pour la première fois et me regarda les sourcils arqués.

— Je vois ... j'avais oublié que tu étais une fille. Et puis c'est gamin tout ça !

— Comparé à la vôtre , celle-ci est très accueillante. C'est créatif et en même temps si original !

Il arqua les sourcils tellement haut que je crus qu'ils allaient depasser son front.

— C'est pathétique , pouffa-t-il de rire.

— Je suis un peu trop honnête , c'est tout. C'est bien pour cette raison que je n'ai pas autant d'amis ! Ils n'aiment jamais entendre la vérité.

Il ria en secouant les épaules.

— Moi , je le voudrais bien. Les gens honnêtes et respectueux m'ont toujours plu.

— Concernant ce deuxième adjectif ... je ne crois pas en faire partie.

Il ria mais cette fois plus bruyamment. Son rire résonnait dans la pièce en échos ! Il me prenait vraiment pour une idiote. On sortait de la pièce et on arrivait devant une troisième porte où cette fois , un E était notée. Je roulais des yeux , ce mec est trop orgueilleux à mon goût ! pensais-je.

— Etes-vous prête à découvrir les enfers ? me demanda Kenzo , toujours son sourire aux lèvres.

— Seulement si tu arrêtes de me vouvoyer. Ça devient vexant au final ! Je ne suis pas une grand dame , voyons.

J'ai raté un battement ( REÉCRITURE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant