Que diriez-vous de petits textes qui n'ont pas toujours de liens entre eux sur l'une de mes séries préférées, j'ai nommé: Versailles! Un roi plutôt capricieux ou bien un frère qui ne demande qu'à prouver qu'il existe, je vous montrerai les dessous d...
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Voilà un bon moment déjà que la guerre avait prit fin et un bon moment qu'il n'arrêtait pas de répéter la même chose, qu'une jalousie naissante envers son frère prenait de l'ampleur.
Il venait enfin de trouver ce en quoi il était fort, il pouvait enfin renaitre sur ce champ de bataille, il avait conduit une troupe, mené une bataille à bien, gagné la confiance des soldats. Pour une fois depuis bien longtemps, il c'est senti fière, c'est senti grand, important. Mais maintenant, que lui restait-il ?
Rien, rien mis à part une amertume profonde envers son frère jaloux qui venait encore une fois de faire taire ses ambitions. Il n'en pouvait plus, il craquait. Il faut dire que depuis qu'il était rentré de guerre, énormément de choses se sont passées.
Son frère fut pris d'une fièvre monstrueuse, son amant fut accusé de complot, emprisonné et menacer d'une lourde et douloureuse peine de mort. Il fut libéré, puis sa femme, partie pour Londres afin de convaincre son frère de signer un contrat avec la France mourut empoisonnée en rentrant à la cour après une longue et douloureuse agonie.
Il était parti sous la pression de ses sentiments et de ses idées s'emmêlant et se bousculant, il était rentré à Saint-Cloud, chez lui, en compagnie de son amant blond. En partant, il eut un nouvel ennemi son frère, défiant son ordre de rester à la cour et ainsi, son autorité. Mais un beau jour, pour une raison encore inconnue, il avait décidé de retourner à Versailles auprès de son ainé sans réel raison apparente. Peut-être ne supportait-il tout simplement pas cette rivalité nouvelle, beaucoup trop affaiblit par la perte de sa femme et fatigué des lettres qu'il recevait presque chaque jour, l'intimant de retourner au palais. C'était-il plié une fois de plus au caprice de son frère ? Probablement, il n'avait pas le choix. Pourtant, les lettres reçues ne contenaient aucunes menaces, enfin, en apparence. Mais il n'y pensait plus, lassé. D'une manière ou d'une autre son frère arrivait toujours à ses fins et possédait tout ce qu'il convoitait.
Et maintenant, où en était-il ? Il ne savait plus trop. Il se sentait vide, il avait cette impression étrange d'être revenu en arrière, de ne rien avoir accompli, que tout ceci n'était qu'un rêve se transformant par moment en cauchemar.
Regardant sur le côté, il tomba sur la chevelure blonde de son amant qui se trouvait assis auprès du feu avec lui, le fixant, ne faisant attention à la chaude lueur. Il semblait attendre, sans réellement savoir ce qu'il espérait, peut être un simple geste de cet empoté de cadet qui ne savait ce qu'il voulait réellement. Le brun sourit tristement et se fixa de nouveau sur la lumière jaune-rouge et chaude sans y faire attention. Une fois de plus, ses magnifiques yeux bleus étaient vides.
Lassé ou peut-être simplement respectueux, le blond se leva, contourna le fauteuil sur lequel était assis son compagnon. Il s'approcha de la porte, se retourna vers le frère avant de souffler et de partir définitivement de la salle. Le brun n'y fit qu'à semi-attention, le remerciant intérieurement, se perdant dans sa contemplation de la flamme au point de s'endormir, la tête encore pleine de questions et de rêves irréalisables ainsi qu'irréalisés.
Voilà, voilà, bon, je sais, cette histoire n'a pas énormément de contenu mais elle m'a vraiment plut et je la trouve assez reposante. Je voulais juste retranscrire une scène qui pourrait certes, être banale, mais qui, mine de rien et plutôt présente dans la série. Pas que Phil passe son temps devant la cheminée mais on le voit souvent se questionner (on le devine du moins). Mais ce qui m'a vraiment inspiré c'est surtout cette bouille triste qu'il arbore tout le temps. (J'aimerais bien le voir sourire un jour). Enfin bref, même s'il n'y a pas grand chose à dire là-dessus, j'espère que vous avez tout de même aimé et je vous dis à la prochaine pour un prochain drabble ! (Indice : il s'agit du fil rouge d'ont je parlais dans le premier article.)
