Un pas après l'autre

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Un pas après l'autre :

Note de l'auteure : Bon, vous le vouliez, vous l'avez ! Marie Louise fait sa grande entrée à la cour de Versailles ! Yay ! Alors, comment va réagir notre petite devant tout ces hypocrites ? Va t'elle être forte comme son papa et réussir à s'imposer ? Ou va t'elle s'écraser, surement trop timide ou se sentant trop faible devant tout ces requins ? Vous le verrez dans ce chapitre où Madame de Montespan est encore la maitresse de Louis et Claudine est encore en vie. (Tu me manques petite médecin). Allez, tout de suite, le chapitre !

Se levant difficilement de son lit après une courte nuit de sommeil, la brunette replaça une mèche rebelle derrière son oreille, regardant avec de petits yeux ensommeillés la servante souriante qui venait de la réveiller.

Elle s'étira un peu à la manière d'un chat, allongeant son corps et s'approcha de la rouquine qui tenait sa toilette du jour, un premier cadeau de son père. Il s'agissait d'une magnifique robe d'un bleu-gris brillant, décorée de pierres transparentes mais pas moins chères qu'un quelconque rubis. Elle eut un énorme sourire en la voyant. Elle venait à peine d'arriver la veille que déjà, son père lui faisait une démonstration de son affection en lui offrant un présent des plus chères et long à faire, montrant, si l'on pensait un temps soit peu aux délais, qu'il l'attendait depuis longtemps. Cachant son sommeille, elle salua chaleureusement la femme chargée de l'habiller d'une voix douce.

OoOoOoO

Devant les portes lourdes, elle hésita un instant. À ces côtés, Liselotte la poussait gentiment, une main sur son épaule. Elle la fixa de ses grands yeux bleus.

« Allez ma belle, ne t'en fais pas. Tout va bien se passer.

-Pourquoi papa n'est pas là.

-Il a eu un empêchement, ton oncle voulait le voir, il te rejoindra plus tard. »

Marie-Louise hocha la tête puis poussa les bois peints, tiquant tout de même un peu.

La pièce était magnifique, comme décorée de milles couleurs par les peintures de maîtres aux murs et sur le plafond, ainsi que par les fauteuils, les tables et les robes de ces dames qui gloussaient allègrement en compagnie de leurs amies ou de ces messieurs. Elle détailla un temps tentures et dorures qui recouvraient les murs, se faisant voir lorsqu'un tableau ne les recouvraient pas.

Le salon était plein de vie, grouillant comme une ruche en plein travail, mais ici, les abeilles ne se tuaient pas à la tache, elles dépensaient, jouaient, aguichaient, charmaient ou faisaient montre de leur esprit.

Elle fut sortie de sa contemplation par des gloussements venant d'en face, près de l'autre porte. Elle regarda vers cette direction et y vit une femme magnifique, assise dans une robe aux teintes kakis sur un fauteuil rouge et brodé de doré, entourée d'une petite dizaine de femmes qu'elle semblait amuser.

Versailles a big storyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant