Je serais toujours derrière toi

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Je serais toujours là pour toi, je te le promets :

Note de l'auteure : Hey ! Je suis ici pour vous présenter une petite histoire entre deux jeunes frères qui se soutiennent l'un l'autre et qui, depuis la naissance du plus jeune, passent le plus clair de leur temps ensemble. Ils se disputent le jour, souvent, très souvent, devant le visage des grands qui veulent faire du plus vieux, un roi. Mais en pleine nuit, c'est là où les pas se rejoignent et mènent là où leur simple conscience leur dit d'aller. Petite poésie foireuse pour introduire une petite histoire qui se passe entre deux frangins alors qu'ils sont petits.

Avançant le plus rapidement possible dans les longs couloirs, Louis, seulement éclairé d'un bougeoir haletait, cherchant, effrayé, la chambre de son jeune frère. S'arrêtant devant l'épais bois, le futur monarque, alors âgé de douze ans, poussa une petite main tremblante la lourde porte, relevant sa chemise de nuit trop grande qui entravait par moment ses pieds. Il éclaira timidement la pièce sombre, tentant de discerner ce qui l'entourait dans l'obscurité de la chambre, plissant les yeux pour mieux voir ce qui faisait bouger les couvertures.

« Louis ? »

Réveillé par la lumière soudaine, Philippe c'était redressé, se frottant les yeux, questionnant le nouveau venu d'une voix pâteuse, presque sûr de son identité. Se dépêchant à l'entente de cette présence, Louis ne tarda pas à se retrouver sous les couvertures, posant avec hâte le bougeoir sur la table de chevet en chêne, se collant au plus près de son petit frère. La tête contre le torse du plus jeune, Louis s'apaisait à l'entente du cœur battant du brun, les yeux clos, calquant sa respiration sur le rythme de celle de Philippe. Le cadet posa une main réconfortante sur la tête de son ainé et cala son menton sur le sommet de son crâne. Il resta ainsi un temps, berçant le corps tendu avant de demander d'une voix calme mais tout de même endormie.

« Encore un cauchemar ? »

Louis hocha vivement la tête, les sourcils froncés, raidissant d'un coup ses frêles épaules. Philippe, d'une intonation toujours aussi calme, continuait de le bercer, tout en lui demandant de se calmer, de se détendre. Lorsqu'enfin, les épaules du futur monarque furent totalement relâchées, le cadet décida de se rallonger, entrainant son frère avec lui, avant de se détacher pour attraper l'épaisse étoffe, les enveloppant avec.

Le brun se mit face à son frère, détaillant son visage qui laissait encore paraître une petite moue effrayée et perdue, puis, il finit par regarder le plus grand dans ses yeux un peu humides. Rapidement, Philippe se retrouva de nouveau avec un Louis dans les bras, reprenant leur position d'un peu plus tôt, écoutant ce que le châtain avait à dire.

« Ils étaient tous autour de moi, ils avaient un air grave, le cardinal portait même un couteau.

-Un couteau ? Demanda Philippe, comme pour l'encourager.

-Oui. J'étais dans mon lit. Et toi, toi tu étais là, toi aussi. Cria-t-il presque, serrant sa prise.

-J'étais là ? Continua le brun, caressant son dos pour calmer sa respiration qui entrainait ses paroles, faisant parler le châtain à la même vitesse qu'un cheval au galop.

-Oui...Tu étais là...Tu criais, tu étais retenu par un garde, tu tendais ta main vers moi et...Et après, le cardinal s'est approché, il m'a dit que jamais je ne prendrais sa place. Et puis, il a levé le couteau et...

-Et ? Pensa le cadet, inquiet que Louis puisse faire de pareils cauchemars.

-Je me suis réveillé en criant, les couvertures étaient au sol. J'ai eu tellement peur Philippe. Tellement peur. J'ai crus qu'ils allaient nous tuer tout les deux. Il avait une petite voix sur ses derniers mots, ce cauchemar a vraiment dû le marquer.

-Ne t'inquiète pas, il ne peut rien nous arriver. Il réfléchit un instant. Je serais toujours là pour toi, toujours derrière toi. Je te le promets.

OoOoOoO

« Vous aves besoin de réconfort ?

-Je n'ai pas besoin de réconfort. Actuellement, tout ce que je veux, c'est changer de frère. »

Note de l'auteure : Oh ! Un petit Louis et un petit Philippe ! C'est trop chou ! C'est exactement ce que je me suis dis en imaginant cette petite histoire. J'espère qu'elle vous aura plut et que vous aurez retrouvez à quel passage de la saison 2 je fais référence pour ce qui est de la dernière phrase. Bon petit indice, c'est peu après le mariage de Philippe et son renvoie de l'armée. Mais si, vous savez, quand son frère a pris sa place. Enfin bref, pour mon indice déjà assez gros, on a un Philippe qui fait la tronche (pour changer), à cause de son frère (pour encore changer), et une Liselotte qui n'est pas sûre quand à ce qu'elle doit faire ou dire. Enfin, tout ça pour dire, voilà ce qui casse ce petit moment tendresse et qui amène un petit sourire. Non ? ^^ Dites-moi ce que vous avez pensé de ce petit écrit. Ah ! Et si vous voulez d'autres histoires sur mini-Louis et mini-Philippe, dites-le-moi ! ^^

Big bisous à tous et à toute mes lamas du Brésil du sud ! ^^

Versailles a big storyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant