Un petit rhume ? #1

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Versailles drabble :

Un petit rhume ? #1

Note de l'auteure : Salut, salut, je vais poster une petite histoire qui aura plusieurs épisodes. Si, pour le fil rouge, que vous connaissez, je ne sais pas réellement combien je vais faire d'épisodes, je pense que cette petite histoire n'en fera pas plus de quatre, de toute façon, on verra bien. Je vous laisse à la lecture de cette histoire courte, on se retrouve en bas. Bonne lecture !

Elle sortit de l'eau, gracile, légère, faisant fi des goutes qui coulaient le long de ses longs cheveux clairs. S'avançant vers ses dames de compagnie, elle tendit les bras comme un oiseau étirerait ses ailes, attendant que les jeunes femmes la recouvrent d'une épaisse et chaude robe de chambre qui lui fit bien vite oublier ses frissons qui lui avaient courus le long du dos.

L'une de ses servantes, ayant d'ailleurs remarqué les légers tremblements de sa maîtresse, lui avait jeté un petit regard réprobateur et inquiet. En effet, la brunette ne voulait aucunement que Madame, la femme de Monsieur, tombe malade. Les foudres du brun étaient vraiment la dernière chose que quiconque pouvait souhaiter.

Après que l'on eu fait un nœud à sa ceinture de soie, Henriette s'avança vers le petit ilot où une charmante verrière s'y trouvait, gardant ses vêtements loin de la fraicheur hivernale. Elle arriva bien vite à la porte de la petite bâtisse qui lui fournit toute la chaleur nécessaire lorsqu'elle fut à l'intérieur.

Elle sourit, contente de sa baignade dont personne n'entendra jamais parler. Car, ce serait bien un peu une sorte de folie que de crier sur tout les toits qu'elle s'était baignée en plein hiver, surtout avec un roi soucieux de sa santé et un mari qui sursaute à chaque éternuement, ne voulant en aucun cas la voir malade.

Elle s'attendrie à cette pensée. Bien qu'il ne veuille jamais le montrer ou même l'avouer dès qu'il est provoqué à ce sujet, Philippe ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter dès qu'il s'agissait de la santé de sa femme, toujours alerte à la moindre chose qu'elle mangeait qui pourrait lui donner des douleurs d'estomac ou même au moindre courant d'air qui serait susceptible de l'enrhumer.

Laissant ses servantes fermer la porte derrière elle, elle attendit patiemment que ses dames de compagnie lui amènent sa robe et l'habille, lui séchant son corps et ses doux cheveux en même temps.

Une fois prête, elle prit congé des demoiselles, voulant se promener seule dans les grandes allées du jardin, voulant profiter des dernières fleurs subsistantes ainsi que de la beauté des gelures recouvrant les pétales et les feuilles mortes jonchant le sol, les faisant briller comme des milliers de joyaux sur une rivière de diamant.

Elle se laissa un temps guider par les odeurs et les doux souvenirs qu'elles rappelaient, avant de ressentir de nouveau ce froid désagréable peser sur sa gorge sous forme de chair de poule, la faisant quelque peu trembler.

Versailles a big storyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant