Un petit rhume ? #4

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Versailles drabble :

Un petit rhume ? #4

Note de l'auteure : Hey ! et aujourd'hui, on va voir ce que l'on appel, le Chevalier malade. C'est une petite histoire assez sympa qui va clore la petite série de One Shot qui se suit un peu, car si vous y avez fait attention, il y a de petits liens logiques. Bon, mis à part tout ça, je vous laisse le soin de le lire par vous même. Donc, dans l'épisode précédent : Louis, après avoir parlé avec Henriette, s'est dirigé pour rejoindre sa réunion. À la fin de celle-ci, un messager est arrivé pour confier un écrit de la plus haute importance au roi, ce qui l'avait fait hurler. Finalement, nous apprenons qu'Henriette n'a pas contaminée que son mari. À moins que le roi ne soit pas réellement malade. Enfin, vous verrez bien. Tout de suite, le dernier épisode !

« Philippe, je meurs. »

Prononça le blond allongé au travers du lit, enfouit dans sa couverture qu'il avait enroulée autour de lui, ne laissant dépasser que son visage, presque larmoyant, rendant encore plus rouge le blanc de ses yeux qui témoignait d'une maladie bégnine, mais bien contagieuse. Le brun souffla pour la centième fois au moins depuis ces quatre derniers jours pendant lesquels s'étaient enchainé sa guérison, la nouvelle de la fausse maladie de son frère qui n'avait fait qu'éternuer car il avait un peu froid, et enfin, la maladie de son amant. Pour être honnête, c'était ce qui le dépitait le plus. L'homme d'habitude si fier et droit se retrouvait depuis maintenant plus de deux jours à geindre et se plaindre, disant à qui voulait bien l'entendre qu'il allait mourir, que la fièvre allait l'achever, qu'il ne pouvait mourir maintenant, qu'il avait encore trop de chose à accomplir, qu'il voulait mourir dans le bras de son amant. Amant qui, d'ailleurs, assis sur le bord du matelas, ne pouvait que lui porter un regard un peu lassé et lui caresser les cheveux en lui intimant le calme et le silence, tout en essayant de le rassurer et de lui expliquer que non, il n'allait pas mourir d'un rhume et d'une faible fièvre qui n'existait maintenant presque plus, qu'il fallait vraiment se calmer. Voilà à peu près le quotidien du frère du roi pendant maintenant deux jours ; souffler et rassurer.

Regardant sur le côté, Philippe réfléchit un instant, il n'était pas sorti pendant ces deux jours d'ailleurs, passant son temps à rester auprès de son Chevalier qui hurlait à la mort à chaque fois qu'il quittait ses appartements. Disant qu'il ne voulait finir seul dans ce grand lit, qui, sans son prince, devenait froid et lui rappelait qu'il pouvait être à n'importe quel moment au bord du précipice qui l'amènerait vers la mort.

Se faisant la plupart du temps répondre par un long soupir résigné et une porte se refermant avec en prime, un poids qui venait s'ajouter à ses côtés dans le lit ainsi qu'une voix qui lui rappelait à chaque fois qu'il aurait pu choisir un autre endroit pour répandre sa maladie, lui apprenant ainsi qu'il avait encore gagné la partie, ce qui lui laissait le loisir d'abandonner son air de petit animal mourant pour un petit moment et de profiter de la charmante hospitalité de son brun adoré.

Versailles a big storyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant