Just Live. [Modern Clexa Fr]

Chapitre 8 :

PDV Lexa :

Deux semaines ! Deux putain de semaines que ma soeur est dans le coma ! Deux semaines que je ne mange presque plus, que je ne dors que très peu et que je passe tout mon temps à ses côtés, à la regarder sans vie dans ce lit d'hôpital. Son état ne s'améliore pas mais il ne se détériore pas pour autant ce qui, en soit reste une bonne nouvelle... Je reste avec elle chaques jours, les seules fois où j'accepte de sortir sont lorsque Clarke m'y oblige. Elle vient me voir aussi souvent qu'elle en a l'occasion et je ne peux que l'a remercier car sans elle et Raven à mes côtés je me serais écroulée depuis longtemps déjà. Les filles ne m'on jamais laissé tomber, pas une seule fois et pourtant je ne sais pas ce qui les en empêchent car je ressemble vraiment à un zombie, que ce soit mentalement comme physiquement. Comme je l'ai dit, je ne mange et ne dors presque plus. Les seules fois où je me regarde dans un miroir je ne me reconnais même plus. Mes cheveux sont constamment en bataille, mon teint est comparable aux couleurs de l'hôpital, mes lèvres sont gercées dû au fait que je ne bois que très peu et mes yeux, d'habitude si expressifs sont vides et éteints.
Je reste simplement là, à attendre qu'elle se réveille chaque jour. Évidemment aujourd'hui ne déroge pas à la règle. Je suis assise en tailleur sur ce fauteuil inconfortable, le regard dans le vide. J'ai arrêtée de penser depuis quelques heures, je suis trop fatiguée pour me torturer l'esprit. Alors j'attends simplement sans rien faire, le son régulier de cardiogramme étant le seule son parvenant à mes oreilles je commence à m'endormir. Enfin.

Je me réveille en sursaut et tombe presque de mon fauteuil mais quelqu'un me rattrape. Je ne sais pas de qui il s'agit, ma vision et troublée par les larmes mais très vite une légère odeur vanillée me parvient et je reconnais immédiatement Clarke.

Clarke : Shhh Lex' je suis là, ça va. C'était un cauchemar... Je suis là...

Au son de sa voix et son touché je réussie à me calmer petit à petit. Après quelques minutes dans ses bras mes pleurs ont disparus et ma respiration se fait à nouveau régulière. Clarke se décale alors de moi afin de me faire face. Elle me regarde, analysant la plus petite parcelle de mon visage.

Clarke : Lex'...

Lexa : Je sais... Je suis pas belle à voir...

Je baisse la tête, honteuse. Tout de suite le sol me semble être la chose la plus intéressante à regarder. La blonde me releve le visage lentement et passe une mèche de cheveux derrière mon oreille.

Clarke : Il faut que tu sorte de cette chambre. Ça fait des jours que tu n'a pas bougée de ce fauteuil...

Elle me regarde longuement mais je ne répond pas, je me contente seulement de contempler son visage meurtri par l'inquiétude.

Clarke : S'il te plaît Lex'... Si ce n'est pas pour toi, fais le pour moi... Je m'inquiète vraiment...

J'hoche simplement la tête et me lève doucement. Je le fais pour elle. Je vois bien qu'elle est mal de me savoir dans cette situation, alors malgré que l'envie de bouger n'est absolument pas présente, je prend sur moi. Alors que je me lève, le sourire de Clarke reprend place sur son visage arrachant au passage un lèger rictus sur mes lèvres.
Nous nous dirigeons vers la porte et avant de passer celle-ci je jette un dernier coup d'oeil à ma soeur, qui n'a toujours pas bouger d'un millimètre.

Clarke : Je te promets qu'on revient vite Lexa. Et puis les médecins ont ton numéro, tu n'a rien à craindre.

Lexa : Oui c'est vrai... Alors on va où ?

Clarke : Suis-moi !

A la suite de cela elle attrape ma main que j'entrelasse immédiatement avec la sienne. La blonde me tire quelques minutes, nous faisant traverser les longs couloirs de l'hôpital et bientôt nous arrivons dehors, devant un petit parc adjacent au bâtiment. Le soleil se reflétant sur ma peau et la légère brise faisant virevolter mes cheveux m'arrache malgré moi un lèger sourire. Je n'avais plus ressentie toutes ses sensations depuis quelques jours déjà et je dois avouer que ça fait vraiment du bien de sentir et voir autre chose que la chambre froide et sans vie dans laquelle repose ma petite soeur.
Nous marchons encore un peu, désirant se dégourdir les jambes. Un silence reposant règne entre nous mais je décide de le rompre, désirant parler à la plus jeune.