Chapitre 18:

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Je courais derrière Drago, mais je n'arrivais pas à le rattraper. Il allait claquer la porte de sa chambre avant que je m'interpose. Je me plaçais entre lui et la porte de sa chambre.

Son regard était toujours aussi glacial, comme ces dernières années ou j'avais oubliée que je l'aimais. Un rictus se dessina sur son visage, qui était celui d'un jeune homme tourmenté.

-Dégage Rogue!cracha t-il.
-Non je ne me pousserais pas, je veux savoir ce qui t'arrive!hurlais je.
-Qu'est ça peut te faire ce que j'ai! T'en a rien à faire de moi et ça depuis le début que l'on se connaît. Ce n'est pas parce que j'ai dormis une fois avec toi et que je t'es réconforté qu'on est les meilleurs amis du monde! Mais après tout,dit il avec un sourire sadique , si tu veux que l'on couche ta qu'a me le demandé mais à genoux.

Mon visage se figea, il me prend pour qui? Pour une de ces putes avec qui il couche et les jète comme des malpropres. Soudain ma pitié se transforma en colère noir. Sans que je puisse me retenir, je le gifla si fort qu'il recula contre l'autre côté du mur.

Il tenait sa joue qui était devenu rouge. Il me regarda surpris de ce que je venais faire, il me dévisagea et une once de tristesse apparut sur son visage. Sa bouche s'ouvrit en O avant de détourner son regard du mien.

Je compris pourquoi, ce subite changement, des larmes coulaient abondamment sur mes joues. Ma respiration était plus en plus saccadé.

Je pris ma tête dans mes mains et commençait à partir, lorsqu'il me retint par mon poignet.
-Attend Rogue, euh Evangeline!

Je me dégageais de lui avant de faire un doigt donneur dans sa direction. Je claquais ma porte, ce qui fit trembler toute le manoir.

-Avis!lançais je avec ma baguette.
Un tourbillon de papier se forma et de petit oiseau en papier se formèrent pour voler autour de moi. Je souris à la vue de ce sort qui me rappelle mon enfance qui était douce et je n'avais pas autant de problème que maintenant.

J'étais perdue dans mes idées noirs alors que je regardais un de me nombreux album photo tandis que les oiseaux volaient toujours autour de moi. Je touchais les photos animé de mon père et de ma mère.

Ils étaient plus jeune, c'était un an avant ma naissance. Mon père, toujours avec ces éternels cheveux long, ce sourire que je ne voyait que très rarement et ma mère elle, sur ces genoux et qui l'enlace amoureusement.
Ces longs cheveux bruns légèrement bouclés comme les miens et ces yeux d'un bleu cristal.

Ils sourient à la caméra et tout à coup mon père rapprocha ma mère et l'embrassa amoureusement. C'était ma photo préféré, je la regardais lorsque je n'allais pas très bien, ce qui est le cas en ce moment.

J'avais les yeux bouffis, mes cheveux étaient tout emmêlés et mes vêtement sont trempés par mes pleurs incessants. J'attachais vite fais mes cheveux en un chignon mal à fait avant de me replonger dans mes pensées.

Je ne comprends plus rien, avant que je le quitte il allait parfaitement bien. Tout ceci avait un rapport avec sa famille. Que lui avaient ils dit encore? Je n'osais pas y réfléchir plus, car j'ai peur de trouver la vérité qui me fait si peur. Tout changerais si je savais vraiment ce qu'il se passe. A t-il reçu la marque des ténèbres? Est ce que je suis arrivée trop tard?

*Toc, toc* Je me levais précipitamment et fis face à Aida qui me regardait avec un air interrogateur et compatissant.
-Les maîtres m'ont demandés que je vienne vous cherchez!
-Très bien, je descend.
Elle hocha la tête et descendit les grands escaliers.

Après avoir refermé la porte, je pris ma baguette et lançais un sort qui fis changé mes vêtements et m'attacha mieux les cheveux. Je me regardais une dernière fois dans la glace, remis une mèche de mes cheveux derrière mon oreille et descendit le cœur lourd.

Je ne touchais pas beaucoup à mon assiette, des regarda interrogateurs se posèrent sur moi à chaque fois que je fessait le moindre geste. Mon père avait ce regard compatissant contrairement aux autres qui me dévisageait.

Tout comme moi Drago ne disait rien, laissant parlé les adultes qui parlait de chose sans importance. Je posais quelque seconde mon regard sur lui, il était renfermé sur lui même et cachant ces émotions comme à son habitude. Avant cette incident, je commençais à connaître ou à reconnaître ces émotions qui submergeait son au jolie visage, mais là plus rien. Tout était comme avant que j'arrive ici.

-Est ce que je peux sortir de table?demandais je.
Narcissa me regarda bizarre sûrement parce que je venais de parler pour la première fois depuis le repas.
-Mais bien sur,réponda t-elle gentiment.

Sans regarder derrière moi, je me levais et partis presque en courant dehors près du lac.

-Avis!lançais je grâce à ma baguette.
Le sort obtempéra comme avant, ce qui donna le même résulta. Je n'avais jamais utilisé ce sort en si peu de temps, ce qui me fis bien rire.

Je m'assis tout près de l'eau, touchant l'eau clair et cristalline qui me fis du bien. J'avais l'impression de bouillonnait de l'intérieur tellement j'avais chaud.

Un craquement ce dit derrière moi, précipitamment je me relevais et brandis ma baguette vers celui qui venait de s'approcher de moi.

Il levait les mains en signe de capitulation. Son regard bleu gris me transpercèrent de toute part.
-Tu peux baissé ta baguette,demanda t-il sarcastiquement.
Je descendis ma baguette avant de me rassoir et de contempler l'horizon.

Je ne fessais plus attention à lui, j'étais fatiguée de tout ce bordel qui me pourrissait peu à peu la vie. Après un long moment, il décidait de s'assoir près de moi.

-Evangeline,appela t-il.
Je fis la sourde d'oreille, j'en avais assez de ces sautes d'humeurs incessant.
Il prit ma main, celle ci était chaude, ce contact me donnait des papillons dans le ventre.
-Regarde moi, je t'en pris!supplia t-il.

Je décidais donc de le regarder, sa voix m'avait convaincu. Elle était douce et remplit d'amertume. Mes yeux me picotait, j'avais encore envie de pleurer. Son visage était rongé par les remords, il avait les yeux qui brillait comme si lui aussi avait envie de pleurer.

-Pardonne moi,souffla t-il. Ma vie est entrain de partir en vrille et je ne peux rien faire à ces changements...
-Tu parles de quoi?demandais je intéressé.
-Rien d'important,dit il sombrement.

Ce son de voix me glaça le sang, quelque chose clochait avec lui. Instinctivement, je serrais sa main de toute mes forces. Il releva sa tête et me sourit, ce sourire que je n'avais pas vu de toute la soirée.
-Je suis là si tu as besoin,dis je en souriant.
-Merci,réponda t-il. Mais pour l'instant je vais bien, rien d'alarmant.
-Si tu le dis!

On regardait l'horizon sans rien dire, main dans la main. Mon cœur palpitait à chaque fois que je sentais le contact de sa main dans la mienne. Le soleil commençait à ce couché lorsqu'il me demanda.

-Tu veux sortir avec moi demain?
Je le regardais entrain de rougir, peu à peu. Je cachais vite mon embarras avant de lui répondre calmement.
-Oui pourquoi pas!dis je en souriant.

Il me souria à son tours. Ce fut lorsque la nuit tombée que l'on partis main dans la main jusqu'au manoir.

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Mes vacances avec lui[En correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant