Chapitre 1

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Je n'attends pas de vous que vous m'aimez ni même qu'on soit ami. Il se pourrait même que je vous agace mais bon vous n'aurez pas d'autre choix que de me supporter. Je n'ai pas ma langue dans ma poche. Je fais partis de ses filles qui n'aiment pas qu'on lui dise quoi faire encore moins par un homme. Connasse est mon deuxième prénom. Je m'appelle Veronica, j'ai 20 ans et voici mon histoire.

Nous sommes en plein mois de juin, je m'habille d'un pantalon noir de sport, d'une brassière et d'un sweet à capuche gris. J'attache mes longs cheveux châtain clair en une queue de cheval et rabat ma capuche sur ma tête. Je me suis levé tôt afin de profiter de la fraîcheur du matin pour mon footing habituel. Je sors de ce qui me sert de chambre, marche le long de ma voiture. J'ouvre la porte du garage que je prends soin de refermer derrière moi, cache la clé du cadenas dans ma poche zippé. Les écouteurs de mon mp3 dans les oreilles, je commence à faire le vide dans ma tête, ces dernière années n'a pas été de tout repos. Prendre du recul? Je l'aimerai bien mais la dure réalité est bien là, chaque jours je l'ai en pleine face. D'ici quelques heures cela fera un an, un an que j'ai tout perdu! Aujourd'hui je ne vis pas mais essais de survivre chaque jour qui passe. Qui aurait pu croire que tout finirait comme ça? Personne je pense. Après une bonne demi-heure de course acharnée, trempé de sueur je prends le chemin du retour, il faut que je prenne une bonne douche et que je me prépare pour aller travailler.

Une grosse journée m'attend au salon, un planning chargée mais tant mieux il faut que je me fasse un max de pourboire si je veux rentrer dans mes frais de ce mois-ci et ne pas cumulé plus de dettes. Mais pour sa il faut que je me pouponne la j'en ai grand besoin vu la tête de cadavre que j'ai. J'ôte mes vêtements et saute sous la douche, l'eau chaude glisse sur mon visage, le reste de mon corps pour tombé la sur le carrelage. Comment j'en suis arrivé là? Je me le demande encore! Je fais avec, pas le choix! Mais je n'en veux pas à ma famille pour autant il ne pouvait pas le savoir... chaque jours qui passe je ne cesse de pensé à eux. Je sors de cette douche lugubre, me retrouve fasse au miroir m'observant les cheveux mouillé, une serviette dont on ne devine pas trop la couleur noué autour de ma poitrine. Comme tous les matins, je regarde cette photo de nous trois, l'une des dernière qui me restent... ma mère et mon frère...ils me manquent tellement! Mon père est parti dès qu'il en a eu l'occasion en laissant ma famille endetté. Je passe une main sur mon visage et entreprend de démêlé tant bien que mal ma tignasse afin de les séchés au plus vite. Une fois le tout fait j'entreprends de les lisser et de me maquillé. Je ne suis pas très maquillage en temps normal mais il faut que je cache les cernes de mes dernières nuits cumulés. Tout ça me travaille plus que je ne le voudrais, si j'arrive à avoir un certain pourboire ce matin je pourrai payer mon loyer complet de ce mois-ci. Oui ce fichu loyer quand on voit ou je vis c'est chère payé.

Je m'habille d'un pantalon, t-shirt très décolleté noir enfile mes talons aiguilles et me regarde une dernière fois dans le miroir. J'hoche la tête, cela fera bien l'affaire! Je suis physiquement je dirai de normal. Pas moche mais je ne suis pas une beauté de la nature non plus, en tout cas ce n'est pas pour mon physique que j'ai attiré les hommes jusqu'à présent. Mesurant un mètre soixante-cinq, j'ai quelques formes généreuses loin de la taille mannequin, la peau blanche trop même, les yeux marrons clair, mes cheveux châtain clair qui viennent de mes origines portugaises tombe bien lisse dans mon dos après le passage du fer. Je ne les lisses que pour le travail sinon ils ondulent légèrement.

Je suis originaire du sud ouest de la France d'une belle ville nommée "Biarritz", mais aujourd'hui j'habite dans une petite ville en l'île de France. Je vous entends déjà hurler mais qu'elle est folle celle là! Pourquoi avoir quittée l'eau, la plage, le soleil?

J'ai fui, juste fui, j'avais besoin d'aller là ou je n'avais aucun souvenir, là où que je sois je ne me replonge pas dans le passé... Je ne supportais plus... Je veux juste oublier. Un matin après avoir vendu les deux dernières choses qui me tenait à cœur, j'ai fait mon sac et je suis partie sans regarder derrière moi. Si je suis partie à plus de 800 km de ma ville natale est que j'y es perdu les personnes les plus chères à mon cœur, ma mère et mon frère ont périe dans un tragique accident de voiture. Mon père lui est au abonné absent depuis quelques années après avoir contracté des dettes, nous laissant géré pour lui ce qu'il n'a plus voulu, il est je ne sais où et d'ailleurs je m'en contrefiche de ce qu'il peut bien faire aujourd'hui. C'est à ce moment là que ma mère a pris un deuxième emploi et que mon frère en plus de son travail participait aux courses de rue afin de pouvoir la soulager et l'aider à régler nos factures.

J'ai un autre secret qui m'est arrivé peu avant mon départ et malgré la recommandation de cette personne "de ne pas bouger de la région" j'ai mis tout de même les voiles rapidement. Je suis montée à la capital afin de trouvé au plus vite un travail ce qui est arrivé dès mon arrivé sur les lieux.

Je suis coiffeuse, j'ai l'espoir un jour d'ouvrir mon propre salon coiffure esthétique spécialisés pour les mariages et jour de fête. J'ai commencé par avoir mon certificat d'aptitude professionnelle ainsi que mon brevet de coiffure. Je travaille dans une ville non loin de chez moi ce qui est très pratique.

J'adore mon métier, embellir les gens c'est mon truc, j'aime jouer avec mes ciseaux et mes couleurs, sans parler des chignons et technique de coiffage. Je ne suis pas quelqu'un qui suit la mode, je ne raffole pas de la dernière petite jupe ou des nouveaux talons qui viennent de sortir et qui coûte un bras à leur achat. Autant pour les autres je suis doué pour les relooké autant pour moi je suis nul de chez nul. Et oui on ne peut pas tout avoir dans la vie pour certain leur passion c'est la mode, le sport... pour moi vous êtes à des milliers lumières de ce que vous pensez.

Certain vous dirons que j'ai deux personnalités genre docteur Jekyll et mister Hyde. Car entre mon boulot et ma passion sont deux mondes différents. Venez sur mon lieu de travail, vous allez me voir très ouverte, joyeuse. Habiller tout en noir, de talons aiguilles, d'un t-shirt de l'enseigne qui montre mon décolleté, lentille de contact et un maquillage à outrance vous me trouverez sans cesse en train de sourire à n'importe quelle situation même quand ça va mal ! Mais croisez-moi de l'autre côté de cette porte, vous ne me reconnaîtrez sûrement pas. Je suis moins coquette qu'on pourrait le croire. Je privilégie le naturel, pas de fond de teint, place à mon teint blafard. Juste un coup de crayon noir, un trait d'eye liner suffise, mes cheveux légèrement ondulé, mes lunettes trouvent leur place sur mon visage. Un jeans, un t-shirt simple, une veste imitation cuir et des bottines à talon font l'affaire. J'essais de mettre un peu de couleur mais généralement je suis toujours avec des couleurs sombres. Autant je suis une actrice au travail autant dans le privée je vis comme bon me semble et tant pis si cela ne plait pas.

La seul chose qui me reste de mon ancienne vie et que je chérie plus que tout est cette auto. Quand je l'ai vu la première fois elle ne ressemblait pas à grand chose mais sous sa robe bleue je savais qu'elle nous cachait de belles capacités. J'ai donc insisté auprès d'Antoine mon frère pour qu'il se l'approprie. Le soir qu'il a ramené cette Ford Focus Rs à la maison j'étais une vraie pile électrique! Par la suite, nous avons passé des soirées, des week-ends ensemble à la retapé, en effet son ancien propriétaire n'a pas été des plus tendre avec elle. J'ai pu apprendre énormément auprès de lui et à la fin je me suis prise au jeu... On a restauré la carrosserie, booster le moteur mais à cette époque je ne pensais pas que je l'utiliserai pour faire des courses. A ce moment là je possédais déjà mon auto personnel, pour moi ce n'était qu'un plaisir, un défouloir, de vivre quelques secondes d'extase quand j'en ressentais le besoin. Nos moments me manquent! Nous y avons mi beaucoup d'énergie tous les deux. Donc quand mon malheur m'est tombé dessus je n'ai pas réfléchi bien longtemps. J'ai eu mal au cœur de me séparé de mes autres biens mais je en voulais pas me séparé de celle-ci. Comme ci le fait de conserver cette auto faisait en sorte que Antoine soit encore auprès de moi, à me protégé. Et je ne dois pas me laisser aller au risque de la perdre un jour ce qui est pour moi serais impossible à concevoir.

Un an plus tard voilà où j'en suis. Je fuis mon ancienne vie qui malgré tout est encore présente. Je suis une emmerdante qui met sa vie en danger pour régler ses problèmes et ne laisse pas de place pour rien hormis mon cercle d'amis et mon travail.

Course poursuiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant