Chapitre 4

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-Tu aurais vu sa tête... me dis Aubry tout en pleurant de rire. Rien que d'y pensé je n'arrive pas à m'arrêter...

Après quelques minutes de route, nous arrivons enfin à notre destination. Je repère notre petit groupe et je me gare à leur côté. A chaque fois que je les regarde je ne peux m'empêcher de sourire et de penser qu'ils sont ce qui ressemble le plus à une famille enfin il ne me reste qu'eux. Gabriel qui est un très bon ami, se confiant souvent à moi, c'est un peu comme un frère. On passe notre temps à se faire des câlins et à ce charrier comme des enfants. Il possède un Volkswagen Corrado G60, si vous le croisé vous le verrez souvent en train de se disputé pour savoir qui à la voiture la plus puissante avec Rudy qui en passant possède le même véhicule. Comme s'ils allaient arriver à se mettre d'accord un jour... c'est désespérant. La différence entre les deux est simple, Rudy parle mais n'agis pas tellement et Gabriel ne parle pas trop mais le résultat est là créant chaque fois un événement. Un soir de rassemblement, Rudy a fini enfermé dans le coffre de Gabriel qui a fini par démarrer l'auto et est allé faire un petit tour. On pouvait entendre les pneus de sa voiture à plusieurs mètres de là, quand Gabriel revint vers nous il mi un coup de volant et actionne le frein à main faisant drifter la voiture sur le coté. On ouvrit le coffre à Rudy, il en sortit tout heureux en demandant « quand c'est qu'on recommençait ? » Explosion de rire général. Le petit plus à savoir est qu'il avait un maxi coca de chez mcdo et que pas une goutte n'était sorti du gobelet durant la balade.

Miguel (le compatriote portugais) avec sa Bmw cabriolet E36. Pour le repérer, rien de plus simple, il est toujours en train de manger ! Toujours présent avec son manteau de marque « Scott », son paquet de gâteau dans la poche de droite et son paquet de bonbon dans l'autre poche. Et si tu veux boire, il dé zippé juste sa veste et en ressort une bouteille de coca qu'il avait caché préalablement dans une de ses manches. Il est toujours collée par Florian son cousin que j'appel souvent machin. Je ne supporte pas ce mec bien qu'il soit un bel homme! D'ailleurs nous nous communiquons à travers des insultes. Thomas (le chercheur) avec sa petite Ax gt... J'adore cette auto un vrai karting ambulant ! Et enfin Nicolas que l'on appelle communément « Pimouss » avec sa Peugeot 306 S16. Evidemment son surnom à une histoire... Durant une soirée au restaurant, il dragua la serveuse et réussi à se faire offrir plusieurs bouteilles de rosé, le problème est que vu la quantité d'alcool qu'il avait ingéré il ne risquait pas d'allé plus loin avec la serveuse si vous voyez ce que je veux dire. Depuis on l'appelle Pimouss, je me tort encore de rire rien que d'y penser.

Au bout d'une demi-heure de discussion on aperçoit les kfc (la police). Contrairement à une époque où on courrait pour les évités, aujourd'hui on reste tranquillement stationné, ils ne peuvent rien nous dire. Ce n'est pas comme si on nous prenait sur le fait accompli en pleine action. Ils finissent par partir d'eux même nous voyant tous très calme.

Quelques minutes plus tard, Nicolas essaye de me persuader d'un éventuel petit test afin de voir si les réglages qu'il avait effectués auparavant était bon.

-aller ste plait, les mains jointes et se mettant à genoux, sa prendra deux minutes et je veux vraiment voir si ce que j'ai fait à au moins servis à quelque chose...

- Tu fais chier ! je n'en ai pas du tout envie là! Tu as envie de souffrir toi ce soir ! Tu n'as pas des tendances à être masochiste ? avoue moi ce que tu as fait, je suis prête à parier que tu as rajouté quelque chose!

-stp stp stp, me dit il en joignant ses mains et en se mettant à genoux

- pfff aller c'est bien parce que c'est toi...

On finit tous par se dirigé sur la ligne droite. Certains se gare afin d'assisté au spectacle. D'autre se positionne au feu rouge attendant leur tour. Je décide de laisser Aubry avec Gab je ne prends jamais le risque dans ses moments d'avoir un passager sait on jamais. Arrivant enfin notre tour, nous nous positionnons devant le feu rouge. Je vérifie une nouvelle fois que mes harnets de sécurité sont bien serré et commence à préparer ma première vitesse guettant le passage du feu au vert. Je me concentre, faisant le vide. Je m'imagine seul contre moi-même. Je ne fais pas cela pour la galerie, c'est devenu un besoin, une drogue, certain fume moi je run ! C'est mon défouloir ! Quelque instant après le feu passe du rouge au vert, s'en suit un crissement de pneus accompagné de nos moteurs hurlant de toute leur puissance. La focus pris quelques secondes a dépassé Nicolas. Au bout de la ligne droite, je lui fais signe de me suivre, direction l'autoroute. Attendant que quelques voitures s'éloignent afin de mettre suffisamment de distance. J'accélérais et me met sur sa gauche, se calant à une vitesse lui faisant le signe 3 avec mes doigts. En gros « on part en troisième vitesse lancé ». On cale nos véhicules à leur avantage tout en préparant un doigt sur le klaxonne.

-TU TU TUUUUUUHHH

On écrase la pédale d'accélération en même temps, la 306 se retrouve au niveau de ma portière. Ma focus continue de prendre de la vitesse en la distançant progressivement. Je passe la quatrième vitesse, j'eu l'impression de m'envolé. Les modifications que j'avais effectués récemment récoltent leurs fruits et la sensation de liberté m'envahie dans tout le corps. J'atteins vite les 200 kilomètre heure quand j'ose regarder dans mon rétro et ne vois que les phares de la Peugeot qui s'éloigne au fur et à mesure. Avant de dépassé les 230, je lâche l'accélérateur progressivement et met les warnings qui annonce la fin de notre récréation. Sa voiture à l'air d'avoir repris de la pêche mais désolé Pimouss tu reste derrière une nouvelle fois.

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Course poursuiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant