Leksa kom Trikru [Prologue]

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Salut tout le monde !

Vous êtes fans de Lexa et vous trouvez comme moi qu'elle mérite à elle seule au moins 2 trilogies et 3 films aussi longs que Le Hobbit ?

Alors cette fanfic est carrément faite pour vous ! ;)

Régalez-vous, je vous souhaite une bonne lecture ! o/

Jus drein, jus daun !

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« Alors, comment ça se passe ? Je peux aller les voir ? » 

« Pas très bien, Varran... Izaya fait du mieux qu'elle peut mais j'ai bien peur que cet accouchement ne mette un terme à sa vie. Nous avons toutefois bon espoir pour l'enfant même s'il est encore trop tôt pour se prononcer. »

« Je peux faire quelque chose ? »

« Priez pour que nous ne perdions aucune vie ce soir. C'est tout ce que vous puissiez faire pour votre frère et sa femme, malheureusement... »

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«Izaya, mon amour... je t'en prie, accroche-toi. Fais-le pour moi, pour notre enfant... Il a besoin d'une mère. »

«Yksan... je vais mourir, aucun guérisseur ne peut plus rien pour moi. »

«Je t'interdis de penser une chose pareille ! Varran a envoyé quelqu'un pour ramener le meilleur guérisseur de Trikru, il sera bientôt là ce n'est plus qu'une question de minutes. »

«Yksan je t'en prie écoute-moi, c'est important. Si notre enfant est un Natblida, comme je le suis et comme ma mère l'était avant moi, promets-moi... promets-moi de le rendre fort, de l'entraîner à être un guerrier dès qu'il sera en âge de tenir une épée. Donne-lui toutes les chances de... survivre. »

Une larme roula sur la joue d'Yksan, et il serra la main de sa femme. Il avait l'impression que c'était sa vie à lui qui le quittait. Izaya avait raison. Elle ne survivrait pas à l'accouchement. Il venait à peine de l'accepter, et ça lui brisait le coeur. 

«Tu as ma parole... » Réussit-il à articuler malgré sa gorge nouée par l'émotion et la peine.  

«Courage Izaya, vous y êtes presque, déclara une guérisseuse. Je vois la tête, faites encore un effort. »

Dans un dernier cri de douleur, Izaya poussa de toutes les forces qu'il lui restait. La présence de son mari lui permettait de ne pas sombrer dans l'inconscience et de poursuivre son travail. Soudain, on entendit raisonner dans la tente les cris vigoureux d'un nouveau-né. La guérisseuse s'en empara délicatement, coupa le cordon à l'aide d'un poignard et l'enveloppa dans un linge. 

«Félicitations Izaya, vous avez mis au monde une magnifique petite fille. »

«Laissez-moi la tenir dans mes bras...» Répondit-elle. «Je n'aurais plus d'autres occasions de le faire, et vous le savez...»

La guérisseuse regarda Yksan, attendant son accord. Il hocha la tête, et elle se hâta de remettre l'enfant dans les bras de sa mère. 

«Ma petite chérie, tu es si légère...» Dit Izaya en laissant ses larmes de joie et de tristesse couler en un flot ininterrompu. 

«Comment souhaitez-vous l'appeler ?» Demanda la guérisseuse.

«Leksa...» Répondit la mère.

 «Leksa kom Trikru, reprit-elle dans un dernier souffle, puisses-tu avoir une longue vie...accomplir de grandes choses...et rendre ce monde un peu moins cruel qu'il ne l'est... Ste yuj [*sois forte]. Ai gonplei ste odon, Yksan...[*mon combat est terminé, Yksan]

Leksa Kom TrikruOù les histoires vivent. Découvrez maintenant