Chapitre 11

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Environ une demi heure plus tard, j'étais en train de m'endormir quand la porte s'ouvrit. C'était l'infirmière, elle me dit alors :

- Le président t'attends, je l'ai informée de ton arrivée.

- D'accord.

Je me leva chercha mon équilibre suite à ce long moment sans avoir touchée le sol.
Elle sortit dans le couloir et je la suivis.

Nous étions dans les couloirs des bureaux du gouvernement, j'étais donc dans l'infirmerie des hommes de pouvoir. Cela me faisait bizarre. Je n'aurais jamais pensée un jour rencontrer le président Bennett en personne. Il était admiré de tous, c'était lui notre souverain, celui qui gardait la paix dans notre nation.

Après avoir longé au moins 15 couloirs, nous arrivâmes devant une grande porte en acajou. Elle faisais trois fois ma taille et était vraiment imposante. J'en deduisais donc que nous nous trouvions devant l'entrée du bureau de l'homme le plus riche de notre nation, le président.

L'infirmière dont je ne connaissais toujours pas le nom frappa 6 fois à la porte à l'aide du heurtoir en forme de loup posé sur celle-ci. La porte s'ouvrit d'une façon automatique. Ce devais être un code.

Une fois les portes ouvertes, elle m'offraient un spectacle de toute splendeur. Je contemplais cette salle qui venais de s'ouvrir à moi.

La première chose qui me frappa était la taille de ce bureau, c'est fou ce que ces bureaux étaient grand. L'appartement que je partageais avec ma mère et ma soeur ne faisait même pas un quart de ce bureau.

Ensuite je remarqua des statuettes d'or disposées un peu partout dans la pièce ainsi que les meubles faits d'acajou eux aussi.

Tout était magnifique. Je restais bouche bée devant toute la richesse que contenait cet unique bureau.

La chaise placé face à moi se retourna et le président me fit face.
Il avait la cinquantaines, des cheveux gris et des yeux plissées par les rides.

Son air hautain me choqua, moi qui l'imaginait gentil et toujours gay je le voyais maintenant narcissique et égoïste. J'entendis alors ses pensées :

C'est cette gamine, qui à gagné ? Elle est pourtant si... Puérile et semble si... Ignorante et innocente...

Je préféra bloquer ses pensées pour m'empêcher d'en entendre davantage et m'énerver.

Il romput enfin le silence en prononçant :

- LOOLLAAA !!! avec un grand sourire sur sa face. 

Je sursauta prise au dépourvu et répondit :

- Monsieur Bennett, d'un ton sec.

Il se raidit en entendant mes paroles et son sourire faux disparut.

C'est quoi cette peste ? Sa minable mère ne lui à finalement rien appris ?

Je serai les points en entendant la manière dont il parlais de ma mère. J'entendis encore ses pensées.

Pff, plus aucune éducation de nos jours. Tout ce que j'ai fait n'aura donc servis à rien.

Je me demandais de quoi il parlais et finit par conclure qu'il parlais de la paix qu'il avait voulu instaurer mais cela me paraissait étrange.

Il coupa le silence sûrement pesant pour lui et me dit :

- Alors tu as gagner cette place... Et tu es contente ?

- Oui très.

- Bien alors nous allons procéder à la remise des récompenses. Suis moi.

Il partit dans le couloir, et je le suivis.

Nous arrivâmes devant un balcon d'où l'on entendais venir des cris, pas n'importe quels cris, ils prononçaient mon nom.
Cela me faisais tellement bizarre. Je n'avais pas l'habitude de temps d'attention.

Il me souris encore de son sourire faux et ouvrit les fenêtres. On avancait sur le balcon et je regardais en bas. Je vis la foule hurler de joie en me voyant. Le président demanda le silence et commença son discours.

- Mesdames et messieurs, j'ai en ma compagnie Lola Parks, la grande gagnante de la série de test. Elle a donc remporté la première place pour le paradis !

Les cris redoublèrent à l'entante de ses mots.

Il continua :

- Je vais donc lui remettre sa medaille du courage pour avoir réussi tous ces test alors que les autres concurrents, eux, ont échoués.

Les autres concurrents... Ils avaient échouer certes mais n'avaient pas la possibilité de lire dans les pensées comme je le pouvais... Je m'en voulu alors. Je ne méritais pas vraiment cette place... Mais je ne pouvais pas leur dire. Qui sais ce qu'ils seraient capable de me faire... ?

Il me tendis alors la médaille et je baissais la tête pour le laisser me la mettre puis il me remis un ticket, un petit ticket sur lequel était inscrit :

"Le Paradis"

Deux mots, seulement deux mots. Deux mots qui changeraient ma vie et qui ferait que plus jamais elle ne serait comme avant.

My talent, my pride.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant