Chapitre 12

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Mon réveil sonna.
J'analisais la pièce dans laquelle je me trouvais et reconnu ma chambre.

Je me rappelais les derniers événements. J'étais rentrée du gouvernement très tard hier soir.
Ma soeur et ma mère dormaient déjà et n'avaient donc pas pu m'accueillir.

J'entendis du bruit dans la cuisine, des bruits d'assiettes claquées entre elles.

Je décida de me lever.
Je mis mes chaussons noir à fourrure ornés d'un noeux papillon rose que mon père m'avait offert avant son départ puis me dirigea vers la cuisine.

Je vis ma mère, elle était de dos en train de ranger la vaisselle et ne m'avait donc pas vu.
Ma soeur, elle, était dans son parc en train de jouer avec l'un de ses doudous.

J'approchais et la salua afin de signaler ma présence. Ma mère sursauta en me voyant puis me dit en souriant :

- Oh Lola ! Tu m'a fait peur, je n'était plus habituée à la présence d'une autre personne apte à marcher dans cette maison. Tu sais depuis ton départ c'était un peu vide.

- Je suis désolée. Je ne voulais pas te faire peur, répondis-je confuse.

- Ce n'est rien, je suis contente de te voir. Tu m'as manquée.

Elle me tendis les bras et je m'y réfugia. C'était tellement bon de pouvoir la serrer à nouveau dans mes bras. Elle aussi m'avait manqué. J'avais passé deux jours loin de chez moi et dans une ville où découcher est interdit, cela faisais beaucoup. Je sentais à nouveau son odeur et ses bras protecteurs malgré leurs faiblesses. Elle avait la peau sur les os et ses joues étaient creusés à cause de la famine qui épuisait notre nation.

Mais cela allais bientôt faire parti du passé, avec ma victoire on allait recevoir de l'argent tous les mois afin de récompenser ma famille pour avoir élevée une championne, la première à habiter le paradis qu'ils nous promettaient.

Par la suite j'allais être rejoint par ma famille ainsi que d'autres personnes mais il fallait d'abord tester leurs aptitudes.

Elle rompu le silence et me félicita pour ma victoire puis se remit à son ménage pendant que j'allais chercher ma soeur.

Je la pris dans les bras l'embrassa et joua quelques secondes avec elle jusqu'à ce que ma mère relance la conversation.

- Au fait, comment tu as fait pour ne jamais te faire attraper ? Ton père t'as entraînée, c'est vrai mais tu était la meilleure. Tu n'as jamais frôler la mort jusqu'à la fin. Ton seul moment de faiblesse a été celui ou tu t'es retrouver face à Zac. Vous vous êtes contemplés pendant plusieurs secondes sans que nous ne comprenions pourquoi. Tu as une explication ?

J'hésita une seconde. Elle m'avais prise au dépourvu, je ne m'était pas préparée à ce qu'elle ouvre le sujet mais maintenant que c'était fait je devais lui donner une réponse. Inventer un mensonge au plus vite ou lui dire la vérité, je devais faire un choix.

Je repensa à tout ce que j'avais vécue avec elle.
Du plus petit chagrin comme une chute de vélo au plus gros comme le départ de Papa, elle avait toujours été là. Elle était toujours présente quand j'avais besoin d'elle. Je pensais pouvoir lui faire confiance alors j'ai choisis la seconde option.

J'allais lui dire la vérité. Mais étant mon choix et non celui de Zac, je ne voulais pas l'impliquer là-dedans. Je commença alors :

- Et bien... Un phénomène étrange s'est produit... Ça à commencé pendant l'épreuve. Cela ne m'était jamais arrivé auparavant...

J'hésita encore.

- Allons, raconte moi ! Tu m'inquiète.

- Quand j'ai tiré sur ma première victime, des cris sourds on resonnés dans ma tête. J'ai été prise d'un mal de ventre impossible et mon coeur faisait des bons dans ma poitrine.

Elle me regardais toujours aussi inquiète.
Je continua :

- Ça c'est arrêté d'un seul coup, comme c'était arrivé. Je pensais en avoir fini mais ensuite, j'ai entendu des paroles. Mais quand les personnes pronancant ces mots sont arrivés à ma portée, je me suis aperçue que leurs lèvres ne bougeaient pas...

- Tu veux dire que...

- Oui, c'est ce que je veux dire. J'entendais leurs pensées.

Je regardais ma mère, son regard inquiet s'était transformé. Il ne faisais plus ressortir aucune émission. Elle était perdue entre notre monde et un autre. Il me semblait qu'elle planait.

Puis soudain, elle repris ses esprit. Son regard devint noir, il me semblait voir de la colère et du dégoût. Oui, j'en était sur.

- C'EN EST TROP ! Tu es donc bel et bien comme ton père... Folle alliée. Je ne crois pas que tu puisse croire des choses pareils. Les pouvoirs et la magie ça n'existe pas. Ce n'est que dans les contes de fées qu'on peux en trouver. Ce n'est pas réel, il est grand temps que tu le comprenne. Moi qui te croyais mûre, je me rends compte que je me suis bien trompée à ton sujet.

- Mais, je ne ment pas. Je te le jure ! Comment ça comme papa ? De quoi tu parles ?

- C'est ça arrête de me mentir. Grandis un peu ! Ton père croyais lui aussi entendre les pensées. Mais ce n'était évidemment que des mensonges, une de ces nombreuses idées pour se rendre intéressant.

- Non, je ne ment pas ! Je peux te le prouver !

- Ah oui, et comment ?

- Je vais deviner la chose à laquelle tu penses.

Elle me regarda étonnée. Je me concentra de toutes mes forces afin d'entendre ce qui occupait son cerveau à ce moment précis mais rien ne me vînt. Je ne comprenait pas. Je ne métrisais malheureusement pas ce don.

Son regard accusateur et plein de dégoût me fixait. Elle se munis du téléphone et me dit alors ces mots, les mots qui m'ont appris à ne plus faire confiance à personne, les mots qui m'ont brisés le coeur et qui ont changés ma vie à tout jamais.

- J'appelle le gouvernement, ils doivent savoir ce que tu inventes. Tu es malade et il faut qu'on te soigne. Tu es différente. Les différences ne sont pas les bienvenues chez moi. Elles sont dangereuses et naucif pour la race humaine. Je ne peux pas aimer une personne comme toi, une personne aussi différente que toi.

My talent, my pride.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant