Chapitre 16

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Un bruit de serrure me réveilla.
J'avais très peu dormi suite à cette annonce.

Mon père était sûrement en vie et j'allais sans doutes le revoir après ces cinq années d'absence.

La porte s'ouvrit et je vis alors Julie se tenant dans l'encadrement de celle-ci. Elle souriait et cela ne me rassurait pas du tout. Elle me dit alors :

- Viens, c'est l'heure.

- L'heure de quoi ?

- Avant ton départ tu va subir plusieurs tests afin de voir si tu es contaminée ou non. Nous ne pouvons pas nous permettre d'envoyer quelqu'un porteur d'une maladie grave là-bas.

- Et que ce passera-t'il si je suis porteuse d'un de ces virus ?

- Dans ce cas tu sera placée en quarantaine et sûrement exécutée afin de ne pas le laisser se propager.

- Alors c'est pour ça.

Elle m'observa avec un regard interrogateur. Je continua :

- C'est pour ça qu'il n'y a pas eu d'épidémie depuis un moment. Quand quelqu'un de contaminé arrive ici, il n'en ressort jamais vivant. Je comprend mieux maintenant.

Elle ne dit rien, ce qui ne fit que confirmer mes soupçons.

Le trajet jusqu'à la salle d'examens se fut dans le silence.
Une fois arrivés devant une porte en verre, à travers laquelle on pouvait voir des ordinateurs ainsi que des signaux lumineux clignoter un peu partout dans la pièce, on s'arrêta.

Julie sortit des clefs de sa poche puis mis l'une d'entre elle dans la serrure. Je remarquais qu'au lieu de tourner la clefs vers la gauche afin de la déverrouiller, elle la tournais vers la droite. C'était sans doute une idée pour ralentir un invité qui aurait dans l'idée de s'introduire dans ces pièces secrètes.

On entrait dans la pièce quand je vis plusieurs personnes vêtus de blouses blanches ainsi que de masques antibactérien.

Julie me fit signe de m'asseoir sur l'un des lits présent dans la pièce puis me laissa parmi ces personnes ressemblant à médecins douteux.

L'un d'entre eux s'approcha de moi avec une seringue. Je recula et demanda ce que c'était, il me dit que c'était un vaccin contre le SIDA. Et oui en 100 ans qui séparent ma génération de la votre, ils avaient trouvés un vaccin contre cette foutue MST. Il continua et me dit qu'il était très recommandé et le président l'obligait même à me l'administrer puisque là où j'allais aller, il se pouvait qu'il y ai plusieurs personnes contaminées.

- Pourquoi tient-il tant que ça à me garder en vie ? Pourquoi ne pas m'achever maintenant, tout de suite même ?

Une voix grave provenant de derrière mois me répondit. Je la reconnue c'était le président lui même.

- Je te garde en vie parce que tes facultés sont uniques. Seul toi et ton père les possédez. De toutes les facultés qu'il m'ait été donné de voir, vous n'êtes que deux à pouvoir lire dans les pensées.

Et bien moi, j'en connaissais une de plus, Zack. Lui aussi possédait ce don. Seulement, il avait été assez intelligent pour le garder pour lui contrairement à moi.

Cependant je ne répondis pas à sa réponse pour ne pas impliquer ce dernier dans l'affaire.
Sa réponse ne me semblait pas très crédible puisque que les seuls personnes que je connaissais possédant un pouvoir jusque là avaient le même que moi donc selon les pourcentages de probabilités, le degrés de gens comme moi devait être élevé.

Le médecin planta la seringue dans mon bras et j'émis un petit grognement de douleur. Je vis alors un plis se former sur le front du président comme si la douleur que je ressentais le préoccupait.
J'essayais de lire dans ses pensées mais soudain une alarme retentit.
D'un coup, ils se retournèrent tous sur moi.
Le président me dit alors :

- Cette pièce a été créée spécialement pour les gens comme toi, afin de vous observer, de vous étudier. Pour mieux comprendre votre comportement, nous avons mis en place cette alarme qui se déclenche à chaque fois que le patient tente d'utiliser son pouvoir. Dans cette pièce, tu ne peux donc pas t'en servir, finit-il en souriant.

Ce mec était un sadique j'en était sûr. Il prenait un malin plaisir à me déstabiliser et me voir impuissante face à lui. Je détestais cette sensation.

Perdue dans mes pensées je ne fis pas attention à l'homme qui s'approchait de moi avec une seconde seringue qu'il planta dans mon avant bras. Il ne fallut pas plus de cinq secondes avant que je ne m'éffondre sur le lit.

Je me reveillais dans une cage. Elle était semblable à une cage d'ascenseur et descendait doucement.

Je voyais de la terre, de la roche et des câbles. C'était les seuls choses qui m'entouraient. Je vis dans la cage tout un équipement. Un sac à dos avec à l'intérieur une gourde, mon couteau suisse que j'avais pris chez ma mère, une veste, une photo de ma soeur ainsi qu'une enveloppe. Je ne pris pas la peine de l'ouvrir et la remettais dans le sac. Dans la poche avant je trouva une carte portant comme titre La Cité Oubliéé.

C'est donc là où je me rendais. J'étais en train de descendre dans la Cité Oubliée.

My talent, my pride.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant