Au bout d'un long moment, le camion ralentit.
J'entendis les portières claquées puis le coffre s'ouvrit.
Un des gardiens m'ordonna de sortir. Il m'attrapa par le bras et me traina au dehors.J'observais ce qui nous entourait, il y avait des arbres à pleine vue ainsi qu'un grand bâtiment.
Je le reconnue, le bâtiment du président.- Qu'est ce qu'on fait ici ? Je demanda intriguée.
- C'est au président de décider de ton sort.
- Quelles sont mes chances de survivre ? Demandais-je inquiète.
Il éclata de rire suivis par son collègue. Ce n'était pas un rire amical mais plutôt un rire sarcastique.
Vous savez le genre de rire que l'on peut entendre dans les films. Le genre de rire qui vous pétrifie surtout quand celui-ci est très ressemblant au rire des méchants de ces films.Je n'osa plus dire un mot. Ces hommes étaient fous c'était une certitude.
Qui prendrait du plaisir à faire souffrir les autres s'il n'était pas fou ? Sans doutes un homme qui n'avait pas eu la vie dont il rêvait et qui se venge donc sur quelqu'un afin de lui faire ressentir ce que lui a endurer.
Malheureusement pour moi j'avais croisée son chemin.J'essayais pour la seconde fois de la journée d'entendre les pensées afin de m'informer un peu plus sur ce qui m'attendait. À ma grande surprise, ça fonctionnait. J'entendais leurs pensées.
L'un pensait au plat qu'il pourrait manger ce soir.
Peut-être des pâtes... Oh non je sais, une pizza ! Et pourquoi pas une salade de fruits pour le dessert ?
Il était donc hors sujet et inintéressant tandis que l'autre reflechissait à la manière dont le président pourrait me tuer.
Il pourrait l'attacher et la torturer jusqu'à ce que mort s'en suive. Ou la pendre dans la salle de torture. Ou encore la faire flamber dans la chambre froide ! Elle mourrait brûlée et glacée en même temps, un charmant cocktail. Enfin bref, ce choix lui revient.
Je secoua la tête afin de chasser ces terribles images qui s'etaient invitées dans mon esprit.
Il me regarda et un sourire en coin lui vint alors. Il venait d'avoir une idée et cela ne fit qu'augmenter mon inquiétude.
Il ne dit rien et je rompus le silence :
- Quoi ?!- J'ai une idée, on va jouer à un jeu. Je vais penser à quelque chose et tu devra me dire ce à quoi je penses.
- Je ne contrôle pas ce don.
- Pff, tu oses appeler ça un don ! C'est une erreur de la nature, une malédiction.
- C'est peut être vous l'erreur de la nature, répondais-je d'un ton sec.
Son sourire disparut et ne trouvant rien a répondre, il se contenta de me pousser pour aller plus vite.
Nous arrivâmes devant la porte du bureau dans lequel j'etait entrée lors de ma dernière visite. La porte en acajou était toujours la même sans aucune trace ou moindre petite tâche.
L'homme qui était rester silencieux frappa à l'aide du heurtoir puis la porte s'ouvrit encore d'une manière automatique.
Le président était de dos et prit la parole :
- Laissez nous seuls, je vous pris.
- Bien, répondit l'homme qui avait frapper à la porte.L'autre me regarda toujours avec son sourire mesquin puis disparue dans le long couloir d'où nous étions venu.
Le président se retourna et me fit face. Il s'éclaircit la gorge puis commença :
- Lola, et bien, nous sommes amenés à nous rencontrés une seconde fois.
- Croyez moi j'aurai pu m'en passer.
- Et bien nous sommes deux dans ce cas. Nous ne sommes pas si différent en fin de compte.
- Nous sommes très differents, nous n'avons rien en commun. Jamais je ne souhaiterai vous ressembler.
Il ravala une fois de plus son sourire mais tenta de garder son calme.
- Bien, si tu es là, ce n'est pas pour une visite de courtoisie. Ta mère nous a rapportée quelque chose à ton sujet.
Il semblerais que tu dise que tu sois dotée d'une faculté que nous ne possédons pas. Est ce vrai ?- Oui.
- Quelle est-t'elle ?
- Apparemment, je suis la seule à remarquer que vous nous manipulez.
- C'est ton point de vue mais chacun a sa façon de voir les choses.
Petite ingrate, j'ai bien fait d'envoyer ton père dans cet endroit, tu ne vaut pas mieux.- Quoi ? Où avez vous envoyé mon père ?!
- C'est bien ce que je pensais ! Tu à la même capacité que lui, la même malédiction. Il semblerait que ce soit héréditaire.
- Où est mon père ?!
- Je l'ai envoyer dans la cité oubliée.
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My talent, my pride.
Science FictionSalut, je m'appelle Lola, je vis dans une cité enfouit sous la terre. Là-haut sur la terre, elle porte le nom de "cité oubliée". Si nous en sommes arrivés là, ce n'est la faute de personne, enfin si, je dirais la faute du destin. Chacun de nous à ét...