De tes ailes cuivrées à la teinte si pâle,
Tu baises les nuages, un monde de coton,
Tu rejoins dans le ciel quelques petits moutons,
Et tu salues le Sol, du Japon au Népal.
Tu côtoies les étoiles, anneaux de rêves opale,
Sans te soucier d'en bas, qui te voit en photon :
Photon libre des lois, tête du peloton.
Ah ! Tu ris, et pour moi... C'est mon but principal.
Tu m'as aimé, un jour, et je t'en remercie,
Mais je suis lourd, trop lourd, je suis en inertie,
Et il est temps que, toi ! tu prennes ton envol.
Je souris pour ta course, à qui tu t'offres entière,
Et quand tu te poseras, dans ton grand cimetière,
Je boirai, pour tes rêves, un long verre d'alcool.
@UmiPage
Recueil : Maux d'or

VOUS LISEZ
Les poèmes errants I
PoetryIci, vous pourrez trouver les poèmes de chaque poète errant... Vous êtes invités à envoyer vos poèmes par messages privés sur ce compte pour participer. Au Lecteur errant Si tu es ici par hasard ou par conviction J'écris ton nom, Lecteur. De la cave...