L'astre de feu pendait derrière les maisons
Et dardait ses rayons sur la ville endormie.
Son éclat impérial résonnait comme un Mi
Dans ce vaste univers en pleine floraison.
Fils du Grand Horizon, il sourit à la Terre.
Ses larges mains de feu assassinent les ombres,
D'une flèche dorée. L'archer, dans la pénombre,
Silencieusement, traverse cieux et mers !
Quand l'heure sonne enfin, il lève son chapeau ;
De ses larmes d'étoiles, il chauffe notre peau ;
Il chante le réveil de son regard vermeil.
Mordoré est son corps ; ardent est notre éveil...
Champignon de lumière à la tête fleurie !
Éclos lorsque naît le nouveau jour qui rit !
@UmiPage
Recueil : Maux d'or

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Les poèmes errants I
PoesíaIci, vous pourrez trouver les poèmes de chaque poète errant... Vous êtes invités à envoyer vos poèmes par messages privés sur ce compte pour participer. Au Lecteur errant Si tu es ici par hasard ou par conviction J'écris ton nom, Lecteur. De la cave...