Je me fane,
Comme les marguerites dont on arrachait les pétales.
J'ai enlevé mes vieilles sandales,
Pour aller pourrir isolée dans une cabane.
Je pense que j'y resterai tout l'été,
Enfermée avec mes vieux rêves de savanes,
Engourdie et ensommeillée,
Seule avec les quelques fleurs sauvages qui auront poussé dans mon crâne.
@MadnessChoice
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Les poèmes errants I
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