Le moment est venu. D'un pas désabusé,
L'homme, paré de chaînes, avance vers les cieux ;
Un monde cotonneux qui s'étend malicieux.
Les deux mains menottées, parade l'accusé.
Il défie l'univers d'un regard amusé.
Ah ! Tant de rage au cœur de ce Monde ambitieux.
Mais, il ne sourit pas à ces gros messieurs
Qui soutiennent leur dame, aux iris si usés.
Le Soleil se soulève et s'écroule la Nuit,
Le jugé leur lance un œil alourdi d'ennui,
L'ennui de ceux qui savent une fin qui approche.
Un cœur qui enfin tombe au fond du désespoir.
Le jour alors s'éteint. Le rideau de l'espoir
S'abat comme un marteau sur l'homme et ses reproches.
@UmiPage
Recueil : Maux d'or
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Les poèmes errants I
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