Du bout de mon âme, je sens venir,
Toutes mes douleurs, mon avenir.
Je sens mes passions soudaines,
Qui viendront, demain, éponger mes peines,
Et du bout des doigts, je caresse,
Le dos rugueux de ma tristesse,
Avant de lui coincer un poignard,
Me vengeant de tous les coquards,
Qui sont apparus tard le soir,
Profitant de mon désespoir pour envahir ma peau, sans crier gare.
Du bout de mes lèvres, j'effleurerai
L'amour que je hais, finalement, avec si peu de vigueur.
Je le prendrai,
Le serrerai,
Pour qu'il soit mien,
À jamais mien.
Du creux de ma main, je cueillerai,
Tous les pétales de mon esprit fané,
J'en ferrai un beau pot pourrit.
Il ornera ma salle à manger.
Je balancerai le vase en cristal qui renferme mes rires,
Sur un mur de métal pour qu'il rencontre mon envie de mourir.
Et parce que rien n'est logique,
Qu'une naissance est belle et pathétique,
Une mort froide et magnifique,
Je continuerai à me débattre avec cette putain de dichotomie
Que certains appellent la vie.
@MadnessChoice
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Les poèmes errants I
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