Arabesque

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Un, deux, son regard imagine le ciel bleu.

Trois, quatre, elle entend, ressent son petit cœur battre.

Cinq, six, nous sommes au milieu de cette nuit.

Sept, huit, dehors le son de la pluie qui crépite.

Dans la salle, tous les regards suivent son bras.

Il décrit un cercle, elle sur la mélodie

Traverse les siècles, trouve un monde affaibli.

Cette note, c'est l'eau qui ruisselle et clapote.

Un tour sur elle-même et réveille, alors, le

Chant des oiseaux qui lui resteront très fidèles.

Ses mouvements aériens donnent les conseils,

La nature les écoute et ainsi s'éveille.

Les rayons du soleil soulignent la couleur

De son iris, bleuté, comme les belles fleurs.

Maintenant et promptement, les pas s'enchaînent.

Malheureusement tout va s'arrêter ; bientôt,

Il n'y aura plus de vent caressant la peau.

Elle écoute la mélodie qui s'affaiblit,

Retraverse les siècles, de nouveau sur scène,

Cette danse lui a fait oublier sa peine.

Dans la salle, pause, plus de douce musique

Puis c'est le début d'un autre moment magique.

Il n'y a plus rien pour la retenir au sol,

L'oiseau blanc se prépare à prendre son envol.




@YouAmongStars

Recueil : Poèmes parmi les étoiles

Les poèmes errants IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant