L'Obscurité me colle aux poignets,
M'y laisse des traces comme du bétail marqué.
Elle me traîne par terre, m'obligeant à porter sa longue traîne satinée,
Elle me fait esclave de ses absurdités,
M'aspire toute ma beauté et s'en sert pour attirer d'autres désespérés de l'humanité.
Elle sait se déguiser,
Cette grande madame Obscurité,
Elle sait charmer.
Une seconde de trop et elle bute ta gaîté.
Et ne compte pas sur la lumière pour te libérer,
Les rares éclaircies qui s'y sont risquées,
Se sont retrouvées couchées à ses pieds.
Comme toi, comme moi,
Marionnette de ses perversités.
À jamais asservis à ses volontés.
À jamais perdu en elle et ses yeux noir cendré.
Madame Obscurité aux griffes bien limées.
@MadnessChoice
VOUS LISEZ
Les poèmes errants I
PoesíaIci, vous pourrez trouver les poèmes de chaque poète errant... Vous êtes invités à envoyer vos poèmes par messages privés sur ce compte pour participer. Au Lecteur errant Si tu es ici par hasard ou par conviction J'écris ton nom, Lecteur. De la cave...
