Les rêves sont le lieu de rencontre entre réalité et imaginaire. Certains peuvent les contrôler d'autres ne font que les subir.
Cependant avez vous déjà rencontré quelqu'un en rêve que vous n'avez jamais connu dans la réalité?
Il devait être dans les environs de 6h du matin. Nous avions passé la nuit à chanter en attendant l'aurore. Une fois notre concert improvisé fini, nous avions décidé de nous asseoir pour attendre l'aurore. Nous discutions tout en contemplant le ciel.
"Pourquoi joues-tu aussi tard?
-Pourquoi chantes-tu aussi tard? Retorqua t-il du tac au tac"
Je lui fis une grimace. Il éclata de rire et s'allongea sur mes genoux regardant le ciel l'air rêveur.
"Tu chantes plutôt bien, murmura t-il tout en comtemplant le ciel"
Je me sentais rougir
" Tu joues vachement bien. Pour ton âge c'est surprenant!
- A bon? dit-il l'air amusé . Et selon toi j'ai quel âge?
- Hmm je dirais 11ans, comme moi"
Il eut un petit fou rire. Il était adorable quand il riait. Ses yeux se plissaient laissant apparaître de petits pattes d'oies de chaques côtés de son visage. Et puis il avait de belles petites pommettes ce qui rendait son visage enfantin.
Une fois calmé il reprit:
"- Mieu vaux pas que tu le saches...
-Pourquoi?"
Il évita la question:
"- Tu sais Ambre, je crois que c'est la première fois que je ris autant. Merci.
- Tu veux dire que je suis un clown? Je pris un air frustré.
-Mais nan, c'est pas ça."
Il se redressa et me fit face. Nos visages étaient proches. Je sentait sa respiration effleurer mon visage.
" Tu es l'une de mes plus belles rencontres de ma vie entière jusqu'à ce jour. Voilà ce que je voulais te dire"
Je ne pouvais m'empêcher de sourire, j' étais enchanté.
"-Tu vis proche d'ici? lui demandais-je pour essayer de dissimuler ma joie.
- Non pas du tout et toi?
- Moi j'habite en région parisienne. Tu habites vers où? Ça ce trouve nous sommes voisins!
-Non je ne le pense pas. J'habite... comment dire... dans un endroit pas très éloigné d'ici, non loin de la voie lactée..."
Il eut un air gêné. Malgré cette réponse totalement étrange , je préférais lui faire confiance et ne pas lui reposer de question à ce sujet
" Je t'avouerais que je chante le soir pour échapper à la pression familiale. C'est le seul moment où je suis seule et que je me sens libre. Mes parents veulent faire de moi une fille parfaite. Cependant leurs perfections ne me correspondent pas...."
Il entreprit de me caresser la joue droite
"- Je joue le soir pour à peu près les même raisons. J'ai l'impression que je n'ai plus de responsabilités, plus d'obligations pour le lendemain, plus de faux sourires à attribuer. Je peux être moi même."
Nos regards furent complices. Rien qu'en un regard , nous nous comprenions, sans même utiliser plus de mots. Je passa une main dans ses cheveux. Ils étaient doux. Je ne dirais pas doux comme du velours mais plutôt doux comme le pollen d'un pissenlit blanc près a être soufflé lors d'un voeux
"Regarde le soleil se lève."
Il m'interromput dans mes pensées mais je ne le regrettait pas.
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Le soleil venait à peine d'apparaître, que sa clarté rayonna à travers tout le firmament.
"Woaaa c'est superbe, m'exclamais je
- Oui tout à fait , ajouta t-il d'un air posé"
Nous nous tenions tous les deux au beau milieu de la clairière, côte à côte, admirant ce levé de soleil, comme si nous nous étions rencontré pour cet instant.
Soudain , une sensation étrange m'envahit:
"- C'est bizarre j'ai l'impression de.. de me sentir... comment dire... légère....
- Légère comment? Dit il d'un air inquiet
- Je ne saurais l'expliquer...
- Comme si tu allais disparaître."
Son ton était sec mais il disait vrai. Je me sentais comme happée par une force plus forte que moi. J'hocha donc la tête comme unique réponse . Il eût un sourire triste et me prit dans ses bras en murmurant:
"-Ne m'oublis pas.
-Hein?
-Ne m'oublis pas!
-Pourquoi me dis tu ça tout d'un coup?
- Les secondes sont à présent comptées. Tu es très importante pour moi. Je n'oublierai jamais cette nuit passée avec toi, ni ce levée de soleil...
- Mais je ne comprend pas, expliques toi! Je peux rester avec toi si tu le veux!
- Nan cela est impossible."
J'etais en plein désarroi. Je ne comprenais pas la situation, et une tristesse immense m'envahit. Nous nous serrions dans les bras comme si le monde allait s'effondrer sous nos pieds.
Il susurra de manière presque inaudible "réveilles toi.." Je me sortis de son étreinte pour le fixer dans les yeux , et je vis à travers les larmes qui perlaient sur ses joues ses yeux émeraudes briller comme des perles précieuses. Mes larmes commencèrent à monter à leur tour. Il hurla donc d'une manière pressante et affirmer "réveilles toi!"
Mes yeux s'ouvrir d'un coup. C'était la fin du mois d'août, le soleil était levé et j' étais allongée sur mon lit. Mon unique pensée à ce moment fût alors " Mais quelle idote! Je ne lui ai même pas demandé son prénom..."
