Les rêves sont le lieu de rencontre entre réalité et imaginaire. Certains peuvent les contrôler d'autres ne font que les subir.
Cependant avez vous déjà rencontré quelqu'un en rêve que vous n'avez jamais connu dans la réalité?
"Ma chérie tu as un copain? " J'avais failli m'étouffer avec l'eau. Décidément elle le faisait exprès! La question m'avait surprise. Nous étions en train de nous brosser les dents ma mère et moi. Lorsque je repris mon souffle je répondis : "- Quoi!? Non pourquoi? - Tes frères m'ont fait remarquer que t'es notes baissaient légèrement et que tu chantonnais beaucoup... - Je n'ai pas le droit d'être heureuse!? Nimporte quoi, t'inquiète pas maman si j'ai un copain je te le dirais de suite"
Il est vrai qu'en 16ans de vie je n'avais jamais eu de copain et pourtant je n'étais pas vilaine. Ma mère trouvait ca très louche mais je commençais à ne plus m'en faire. Je passais de plus en plus de temps avec Tabi et si je devais avoir un copain ça serai lui. Il est vraiment incroyable, il m'a fait comprendre que la limite entre les rêves et la réalité n'était que la peur humaine. Par exemple , a mon cours de danse dernier j'ai pu faire le grand écart latéral alors que je n'arrivais même pas à tenir lors de mes grandes fentes. Rien ne m'étais réellement impossible. Grâce à lui je me sentais vivre.
Au lycée nous étions devenu vraiment proche Charles et moi. Il me prenait souvent dans ses bras, me portait comme une princesse et m'avait surnommée "ma femme". J'ai dû prendre cinq mois avant d'accepter ce surnom. C'était plutôt amusant de se faire chouchouter par un garçon dans la réalité. Les gens nous prenaient souvent pour un couple. Cependant ce genre de remarque me procurait un sentiment d'infidélité...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
L'atmosphère était douce et l'air semblait saturé en eau. Nous étions dans un petit parc et Tabi était parti nous chercher des glaces. Tabi avait beaucoup changer depuis nos onze ans . Il m'avait bien dépassé de deux têtes. Il avait pris ses traits d'homme. Ses musc!es s'étaient développé. Cette fois ci il avait les cheveux noir et c'était fait une raie au milieu ce qui lui donnait un style de prince charmant. Plus nous nous fréquentions plus mes hormones décidait d'exploser en moi, il le faisait fondre littéralement.
" Doucelette, voici ta glace à la crème de lait et au marshmallow comme convenu ! Tu me feras goûter n'est ce pas?" Il avait décidé de me surnommée Doucelette depuis peu car lorsqu'il m'embrassai il me disait souvent que j'avais un goût léger de sucre et de caramel ce qui lui rappelai le goût de cette sucrerie. Cette comparaison m'amusais beaucoup car lui possédait la plupart du temps un teint caramel. Je trouvais que mon surnom était assorti à sa peau ce qui me faisait extrêmement plaisir. Il allait me chipper un peu de glace dans mon cornet mais je le stoppa net: "- Avant toutes choses qu'est-ce que je suis pour toi? - La personne qui ne veux pas me donner de la glace..." Je lui donnais une petite tape sur l'épaule et il ria ses yeux eux n'avait pas changé. Lorsqu'il riait il avait gardé son air d'enfant. "- Je suis sérieuse , repris je d'un ton un peu dur. Est-ce que l'on sort ensemble - Étant donnée que nous sommes dehors et que je t'ai payer cette glace je pense que oui nous sommes en sortie"
Ses yeux était rivé sur ma glace ce qui m'exaspèrais. Je me suis levé du banc où nous nous trouvions et alla m'asseoir sur l'herbe qui nous entourait et mangea avec ardeur une boule d'un coup, ce qui dû lui faire un électro choc. Il se rapprocha de moi en mettant son bras autour de mes épaules et son autre main sur ma cuisse. Il pris une profonde inspiration et déclara : " En toute honnêteté, je t'aime depuis notre première rencontre. j'aime tes rires, j'aime tes colères, j'aime t'avoir dans mes bras, j'aime ton goût de caramel. Si je ne t'avais pas rencontré je ne serais qu'une âme parmi tant d'autres errantes et vaine. Nous ne nous voyons pas souvent mais chaque instant en ta compagnie est autant précieux que chacune de me respiration. Donc vu le temps que nous nous voyons et mes sentiments à ton égard son clair, oui je te considère comme ma petite amie." Ce discours m'avait fortement touché. C'était la première fois qu'on se déclarai ainsi a moi. Je n'arrivais plus à lui faire fasse tellement j'étais heureuse et gêner à la fois. Cette situation l'amusait,il pencha alors à mon oreille et sussura : " Et oui vu comme tu m'as violemment plaqué contre un mur pour m'embrasser a 13ans je pense que tu es follement amoureuse de moi -N'importe quoi! Tu abuses ça n'était pas violent du tout... L'ai je contredit - Tu veux parier? dit il sur un ton de défi. " Aussitôt il m'attrapa par les hanches et me fit basculer violemment sur le sol et se plaça au dessus de moi. La manœuvre fut tellement brusque que je mis un peu de ma glace sur le dessus de mes lèvres avant de l'écraser au sol. Nous nous regardions dans les yeux puis il souffla : "Je vais enfin goûter à cette glace"
Et il m'embrassa. Nos corps étaient collé l'un un l'autre. Je ne sais pas si c'est parce que nous sommes plus âgé qu'il y a trois ans mais je trouvais que ce baiser était plus fougueux que les autres. Je laissais aller mes mains sur sa nuque puis dans ses cheveux doux comme de la soie. Mon coeur battait tellement fort qu'il devait le ressentir . J'avais tellement peur qu'il l'entende. Je l'aime nous le savons tout les deux, mais étrangement je ne lui avait jamais dit clairement. Cette situation n'avait pas l'air de le déranger plus que ça. Ses lèvres quittèrent les miennes et s'aventurerent sur mon cou. Je l'ai donc repoussé vivement mais gentiment en lui disant : "Je ne pense pas avoir de la glace à cette endroit" Il était frustré mais essaya de le masquer. Nous nous redressions et il changea de sujet: "Raconte moi ta journée" Depuis que je contrôlait a peu près mes rêves conscient nous nous voyons quatre fois environ tout les 2~3 mois et il me demandais souvent de lui raconter ma vie dans mon monde. Je lui racontait tout même les évènements inutile. Il était devenu mon confident même s'il me parlait très peu de lui pour me "protéger" sois disant. "-Oh j'y pense, lui dis je , j'ai un ami qui s'appelle Charles il est tellement gentil avec moi que les gens pensent que l'ont sort ensemble! C'est marrant n'est-ce pas ?" Son visage se crispa d'un coup il reprit d'un ton sec "-Ta mère pense que c'est lui ton petit copain? -Oui mais elle ne connais pas ton existence c'est pour ça - Tu ne lui a pas parlé de moi? Dit il sans cacher sa frustration cette fois ci -Tu veux que je lui dise quoi ? " oui maman je sors avec un esprit que je croise dans un monde irréel " , dis je d'un ton extrêmement sarcastique - Je t'ai déjà dis que ce monde n'est pas irréel! Et je ne suis donc qu'un esprit parmi les autres pour toi! Lança t'il très énervé - Mais non ça n'est pas ce que j'ai voulu dire... - J'EN AI RIEN A FOUTRE ,cria t'il, et puis ce gars là , Charles je ne veux plus que tu le fréquente ni que tu lui adresse la parole."
Il se leva et marcha un peu plus loin pour ajouter de la verdure. Il faisait toujours apparaître des plantes lorsqu'il était vexé. Il s'énervait très peu, c'était la première fois que je le voyais dans cette état. Je ne l'aurai jamais pensé jaloux. Nous restions environ 10min sans nous adresser la parole. Je me mis à réfléchir fortement à un moyen de me réconcilié avec lui. A ce moment il me regarda et me dit: "Ne réfléchis pas trop sinon tu vas me quitter."
J'obéis immédiatement, il avait l'air plus zen. Il se pencha vers moi et posa un baiser sur mon front: " Je vais aller nous reprendre des glaces "
Je lui fis un petit sourire puis il s'éloigna vers le marchand de glace. Au loin je l'observai dans son t-shirt saumon.Je venais de découvrir un autre aspect de sa personnalité et cette aspect n'avait rien de rassurant.
