La dépression et toi

Harcèlement

Dévalorisation,insultes, agression,souffrance, peur, danger ont fait partie de mon quotidien.

Tout à commencé en CM1, j'étais une petite fille qui n'étais pas bien et qui s'isolais beaucoup. Je passais mes récréations seule sur un banc. Les enfants en ont donc profiter pour m'embêter ... Du harcèlement d'enfant encore... On m'insultait mais ce n'était pas violent... Quelques tâches, des troubles de l'apprentissage, une petite fille très renfermée, assez solitaire et ça y est des insultes, des moqueries. De la violence gratuite. ça a malheureusement continué au  collège, comme je le disais précédemment principalement du fait que les anciens élèves de primaires se sont retrouvés dans mon collège... De plus en plus violent ... Cela c'est vraiment empiré en 3ème, je me fesais insulter et taper tous les jours... A un tel point que j'ai pris des médicaments pour mourir. Heureusement plus de peur que de mal. Je suis sortie de l'hôpital au bout d'une semaine en bonne santé mais pas bien psychologiquement.... L'infirmière a été mise au courant et je devais aller la voir tous les jours a l'infirmerie pour lui parler, arranger la situation et surtout éviter que je recommence. Elle m'a énormément aidée et elle a réussi à calmer le harcèlement pendant un moment en animant des réunions de prévention, en prévenant les surveillants  et les professeurs qui devaient me surveiller. Puis elle est partie en congé maternité et elle n'a pas tout suite était remplacée ... Le harcèlement a repris jusqu'à me casser un poignet... Au final, je ne dormais quasiment plus et je vomissais avant d'aller en cours... J'ai aussi fait de l'anorexie car on me disais que j'étais grosse ...Mais j'ai été forte.
L'année de 3 ème s'est finit et j'ai changé d'établissement et aujourd'hui je ne subis plus de harcèlement!! Malgré tout, je subis des séquelles. J'ai développée une phobie scolaire assez importante. Je n'arrive plus à aller en cours sans faire de crises d'angoisse... Mes parents sont désemparés...
Alors pour ceux qui en subissent parler en avant qu'il ne soit trop tard et surtout dîtes vous que vous n'êtes pas tout seuls. Il y a une solution à tout problème.