Chapitre 4 ( partie 1 )

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- C'est une nerveuse la petite!

- Je ne suis pas petite... je suis de taille moyenne, marmonné-je.

Je m'enfonce dans mon siège et attends ma sentence.

-Très bien...je crois que nous te devons des explications.

Je lève la tête encore douloureuse pour apercevoir celui qui vient de prononcer cette phrase, le conducteur me regarde de ses yeux sombres

-On ne lui doit rien du tout.

 Cette fois c'est l'homme qui m'a menacé qui vient de parler. D'ailleurs il commence à me taper sur les nerfs...

-Shawn s'il te plait, montre toi coopératif pour une fois.

 Le dénommé Shawn lui lance un regard mauvais et après un instant c'est la fille qui parla la première.

- Déjà je propose qu'on se présente! Moi je m'appelle Shay, j'ai été ravie de te frapper, d'ailleurs j'espère que tu as toujours mal. Je ne sais pas quel âge j'ai, mais à mon avis je suis au alentours de 18 ans et calme toi, j'entends ton coeur battre d'ici ! 

 Mon voisin de gauche laisse tomber sa tête sur le siège en face de lui, visiblement excédé par la tirade de Shay.

- Quoi qu'est ce que j'ai dit encore ? C'était pas bien ?

 Mon voisin se détourna pour me regarder d'un air confus, il semble désolé du comportement de ses compagnons.

- Ecoute... je ne sais même pas par où commencer tellement tout ça a l'air fou... mais tu dois savoir que dans tout ce merdier nous ne sommes pas les méchants et que l'on ne te veut aucun mal.

 Sur cette tirade il me regarda d'un air convaincu. Cependant, derrière lui, Shay et Shawn démentent son affirmation en secouant énergiquement la tête ce qui ne me rassure pas particulièrement.

- Je crois que tu sais que ton père possède de nombreux hôpitaux?

 J'acquiesce lentement, évidemment que je le sais. Mon père possède plusieurs cliniques mais comme il en a beaucoup, il ne peut pas toutes les géré alors il a créé une entreprise pour pouvoir toutes les surveiller sans trop avoir de travail. Je les toujours admiré pour ce qu'il est, c'est en quelque sorte un héros.

- Il n'est pas seulement un médecin... Ton père fait des expériences infâmes sur des gens et il faut que tu me crois Alexia. Ce n'est pas quelqu'un de bien.

Je secoue la tête devant de pareils absurdités.

-Mais oui bien sûr  et ma mère c'est Cruella en personne! Mon père ne ferait jamais ça. Et je ne vois pas pourquoi j'écouterais un groupe de fous qui m'ont assommée puis kidnappée.

- Je t'assure que si.

-Sa vocation est de soigner et d'aider les gens. Il a sauvé plus de vies que n'importe qui et je ne permettrais pas qu'on le salisse ainsi.

 L'homme pose son regard bienveillant sur moi et je dois me faire violence pour retenir mes larmes. Dîtes-moi que je rêve, c'est un cauchemar !

-Lexie... il faut que tu me croies je t'assure que ton père n'est pas celui que tu penses.

-Ne m'appel pas comme ça ! On n'est pas amis toi et moi, et on est très loin de l'être !

Malgré ma colère je suis bien contrainte de le laisser continuer. 

L'homme passe sa main dans ses cheveux, signe de sa nervosité ou peut-être de sa frustration.

-Je veux que tu gardes l'esprit ouvert et que tu effaces les limites que tu as créées dans ta tête.

-Les limites? Je fronce les sourcils, interloquée .

-oui. Les limites entre ce qui est ta réalité et l'imaginaire. Je veux que tu les effaces.

Je le regarde avec intérêt, il est complètement givré ce type...

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