2-Le soleil, la plage et les nanas... Les voyages d'affaires m'y obligent...

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Harry

J'ai dû me rendre d'urgence au Mexique, lundi matin, rencontrer un riche homme d'affaires américain en instance de divorce. La jeune poulette qu'il a choisi d'épouser quelques années plus tôt demande maintenant le divorce. Elle veut la moitié de ses avoirs, la maison ainsi que la garde de leurs deux enfants. Le pauvre.

Entre-temps je profite de l'endroit.

Il y a trois choses à faire en vacances : se reposer, boire un bon coup et baiser. Certains hommes sont heureux d'être ici parce que les putes coûtent le même pris qu'un paquet de gomme, mais moi, je n'ai pas ce genre mentalité. Non, je tiens bien trop à ma bite pour cela. On s'entend, si elle suce pour quelques pièces, je n'ose même pas imaginer ce qu'elle peut faire pour un peu plus... Je préfère ne pas trop y penser. Toute façon, j'aime le sexe, mais je ne suis pas un déviant sexuel qui baise des jeunes de 15 ans pour le prix d'un chewing-gum.

Non, moi, j'ai plutôt envie de baiser la fille qui donne des cours de yoga à la piscine de l'hôtel. Bon sang, le yoga donne un cul d'enfer. Le saviez-vous ? Moi non, parce que si j'avais su, j'aurais adhéré depuis longtemps.

Une signature en haut, une signature en bas... À moi le yoga.

  — Bonjour mademoiselle, j'ai une petite question, est-ce qu'une inscription est requise pour les cours de yoga ? demandé-je de façon innocente, l'air de rien.
  — Non, mais le seul problème, c'est que les cours sont réservés que pour les femmes, comme vous pouvez le constater, m'explique-t-elle en pointant les jeunes femmes, confortablement installées sur des tapis, dans des positions alléchantes.
  — Voyez-vous, moi, je n'y vois aucun problème, rigolé-je.
  — Vous, non, mais elle, si...
  — Offrez-vous des cours privés ? tenté-je.
  — Ce n'est pas dans mes habitudes, mais...
  — Dommage !
  — Mais je pourrais faire exception, elle conclut, si l'ont se retrouve ici, à seize heures, cela vous va ?
  — Parfait !

Il n'y a rien de mieux qu'une bonne douche avant d'aller transpirer. Noter le sarcasme ici. J'ai enfilé des vêtements de sport au cas où... Si jamais son but, ce serait vraiment de m'enseigner le yoga et que j'arrive avec chemise et cravate, je vais avoir l'air idiot et pas juste un peu. Anyway, en dessous de ce vêtement d'allure sportif ce cache un corps tout propre et bien dispo. C'est le principal, n'est-ce pas ?

Moi, seize heures précises, je suis au point de rencontre. Elle, seize heures dépassées, elle arrive au point de rencontre. C'est une femme après tout. Elle porte une jolie robe qui n'a rien à voir avec ce qu'elle portait tout à l'heure. Vous voyez, c'est la meilleure manière de se déculpabiliser. Elle avait les idées aussi mal tournées que les miennes, la seule différence, maintenant, moi, je le sais et elle, elle n'en à pas là moindre idée.

  — Vous êtes joliment habillé pour donner des cours de yoga ? dis-je en rigolant.
  — J'ai cru que...
  — Nous reprendrons les cours un autre jour, ce n'est pas grave, la seule chose, c'est que j'ai l'air de rien à côté de vous, dis-je en désignant ma tenue.

Ho ! Le pro. Et vous n'avez encore rien vue.

  — Je peux vous inviter à prendre un verre, mademoiselle...
  — Chloé !
  — Harry, dis-je à mon tour, donc jolie Chloé, voulez-vous venir prendre un verre avec moi.
  — Avec plaisir, sourit la blonde.
  — La seule chose, est-ce que cela vous ennuie si nous faisons un petit détour à ma chambre, je voudrais bien me changer.
  — Aucun problème Harry, je vous suis.

***

Quelle merveilleuse idée que j'ai eu de rester prendre ce verre dans le petit salon adjacent à la chambre que je j'habite pour les prochains jours. Elle et moi, complètement ivre, en sous-vêtements, à boire à même la bouteille de Téquila Bang Bang. Le sel s'est renversé sur la petite table et le demi-citron qui restait à rouler, Dieu sait où. La vue est délicieuse. Chloé est plantée devant moi, avec la bouteille dans une main, et l'autre qui caresse son corps sans gêne. Elle exécute un déhanchement exagéré, mais foutrement bandant.

Putain, caresse-toi, bébé !

Elle me tend la tequila et débute une sensuelle danse au rythme de la musique qui joue en sourdine derrière nous. Elle fait glisser ses doigts le long de ses cuisses, sur son ventre, sa poitrine sur laquelle elle s'attarde. Ces yeux, qui sont restés fermés jusqu'à maintenant, s'entrouvrent, sûrement pour voir l'effet qu'elle me provoque.

Tu n'as rien à craindre bébé, tu me fais de l'effet.

Je la scrute depuis le sofa, je caresse son magnifique corps du regard. Elle me sourit et continue sa danse enflammée en retirant son soutif, maintenant nuisible.

Les mouvements d'ondulations de son corps et ses caresses ont semblé la conduire dans une sorte de transe.

Le contact de mes propres mains, sur moi-même, allume mes sens, la sensation de mes doigts sur le bas de mon ventre a pour effet de m'exciter doucement, de façon très insidieuse.

Sans attendre la jolie blondinette s'agenouille devant moi et couvre mon ventre de doux et brûlants baisers, elle laisse sa langue, s'égarer au passage sur mon sexe gonflé. Prisonnier de sa bouche chaude, je laisse échapper un profond soupir. Mon plaisir s'intensifie à chaque coup de langue que m'offre la jolie blonde.

  — Je vais venir ma belle, je la préviens.

Quand je réalise qu'elle ne se retire pas, je saisis ses cheveux dans mes mains pour me donner un appui et de façon énergique, j'accélère mes coups de bassin, rapidement, je me laisse emporter dans un flot libérateur. 

Si ce n'est pas la belle vie, alors dites-moi ce que sait.

***

Je me doutais bien que mon réveille, ne serais pas doux. Putain de merde. Il y a dès matin où je jalouse ceux qui vont se réveiller dans un lit douillet, avec une tête qui ne donne pas l'impression qu'un chantier de construction s'est invité.

Ce matin, fait partie ce ceux-là.

Trois bonnes claques au visage, une douche froide et deux Tylenol, il ne reste plus qu'à patienter.

La route jusqu'au palais de justice fut représentative du levé. Atroce. J'ai demandé au taxi de s'arrêter trois fois sur le bord de la route. Deux fois sur les trois, j'ai laissé au peuple mexicain un souvenir de mon passage. Mais quel soulagement. Un homme neuf, ou presque.

S'il ne faisait pas si chaud aussi.

J'ai vraiment hâte de rentrer chez moi. Nous sommes déjà mardi, donc mercredi arrive vite. Et mercredi... La dernière journée de la semaine avant d'être obligé de patienter jusqu'à lundi de la semaine prochaine. Je dois absolument être rentré au plus tard demain midi.

Rien n'arrive pour rien dans la vie. La femme de mon très cher client se prénomme Zoé alias Chloé. Vous commencez à comprendre. Une femme encore mariée, qui vient de commettre un adultère avec l'avocat de son mari. Tu as une bouche de rêve bébé, mais les affaires restent les affaires.

Ce ne fut pas trop difficile de négocier avec l'avocat du Parti adverse : un montant d'argent fixe, la maison secondaire et la garde partager des enfants. La jeune femme à finalement accepté, sous la menace, de faire une requête pour obtenir une copie de la caméra de surveillance de l'hôtel.

L'affaire est réglée, New York me revoilà !

🦋

En dessous (H.S.)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant