6-Dans le meilleur des mondes, il y a un mélange des quatre modèles...

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Harry

Après notre agréable dîner, j'ai raccompagné Abygaïl chez elle, comme je m'y attendais, elle est rentrée sagement à son appartement, me laissant encore une fois, seule avec moi-même. Et ma main...

Je n'ai quand même pas lâché l'affaire. La semaine suivante, je suis passé la prendre après chacun de ces quarts de travail et je l'ai déposé gentiment chez elle, sans plus.

_À Emily_
T'es occupé ce soir ????

_De Emily_
Tient un revenant, non je suis chez moi xx

_À Emily_
J'ai un truc important à faire et je te rejoins après


Eh oui ! Je suis un homme après tout, la branlette fait son temps. Je vais aller reconduire Aby chez elle comme à mon habitude et après je vais bifurquer quelques heures chez Emily. Ensuite, je serai, à nouveau, un homme neuf.

_De Papa_
Tu dois te rendre demain matin à Los Angeles pour environ trois jours, tu as un client à rencontrer. Ton vol est à 9 heures, ne le manque pas.

Putain de merde.

Soudainement, j'ai comme une illumination.

Je suis un génie.

_À Papa_
Tu peux ajouter un billet de plus

_De Papa_
Oui sans problème, appel moi quand tu seras arrivé.

_À Papa_
Aucun problème et merci papa

Je me dirige sans attendre au resto, rejoindre la belle Abygaïl.

  — Coucou toi ! je chuchote à son oreille.
  — Mon Dieu, tu m'as fait peur, répond-elle une main placée sur son cœur, t'es encore ici, t'es pas tanné de faire le taxi, rigole-t-elle.
  — Non, du tout et en plus ce soir j'ai une excellente nouvelle à t'annoncer.
  — Quoi ? demande-t-elle curieuse.
  — Devine
  — T'es enceinte ? blague-t-elle.
  — Ah, arrête, c'est sérieux.
  — Oh ! désolé, alors, dis-moi.
  — Je pars demain matin à Los Angeles.
  — Et merde, je perds mon taxi.

Elle mime un air triste.

  — Oui, pour trois jours, mais ce n'est pas grave puisque je t'emmène avec moi.
  — Quoi ? Mais je te l'ai dit, je ne peux pas...
  — Un voyage tout dépensé payé, tu n'as qu'à simuler une vilaine grippe, à ton patron pour ta soirée de demain, je payerai les pertes ta soirée s'il le faut, tu vas pouvoir aller visiter tes parents, tenté-je, aller Aby, accepte.
  — Tu vas faire quoi là-bas?
  — Un voyage d'affaires.
  — Tu sais que c'est complètement débile ce que tu m'offres, mais je n'ai aucun autre choix que d'accepter, dit-elle en retenant un petit crie de joie.

Ses bras s'enroulent autour de mon cou, ses jambes autour de ma taille et dans un élan de joie, elle plaque ses lèvres le temps d'un rapide et sec baiser sur ma bouche. Rapidement, elle se détache de moi et sa tête se baisse pour camoufler une rougeur évidente.

  — Désolé, c'est que je suis trop contente, Harry.
  — Je savais que tu serais contente, dis-je en relevant sa tête à l'aide de mon index sous son menton.
  — Je vais terminer tard Harry ce soir, une des filles n'a pas pu rentrer, son petit est malade, je dois la remplacer, mais Mike le type qui tient le bar va me ramener.
  — Je peux revenir, tu n'as qu'à m'appeler
  — Non, toi tu rentres sagement chez toi pour te reposer et c'est un ordre, si tu ne quittes pas, d'ici, les cinq prochaines minutes, je ne viens pas avec toi demain, me menace-t-elle.
  — Gagné, dis-je, en levant mes mains à l'air pour m'avouer vaincu.

En dessous (H.S.)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant