Le secret inattendu d'Arthur

Indécision

PDV Merlin

Le lendemain matin, je me réveillais très tôt pour aller voir si Arthur allait mieux depuis hier soir. Doucement je me dirigeais vers sa chambre. Quand j'arrivais, je voulus ouvrir la porte mais celle-ci était fermée à double tour. Intrigué, je dis :

« Arthur ? Tu es là ? »

« Laisse moi tranquille Merlin, entendis-je Arthur murmurer, pour une fois par pitié écoute moi et va t'en ! »

« Arthur tu me fais peur, répondis-je déterminé, tu es sûr que tu ne veux pas m'ouvrir ? On pourrait en parler tranquillement »

« Non Merlin je ne t'ouvrirais pas, par pitié pars, supplia Arthur »

« D'accord je m'en vais, soupirais-je, auras-tu besoin de moi aujourd'hui ? »

« NON !,s'exclama Arthur, jusqu'à nouvel ordre je n'ai plus besoin de tes services »

« QUOI?!,m'écriai-je »

« Tu m'a entendu Merlin, répondit calmement Arthur, maintenant s'il te plaît VA T'EN ! »

Effrayé, choqué et triste par la réaction d'Arthur, je partis en courant et me dirigeai le plus vite possible vers les écuries. Arrivé là-bas je m'emparai du premier cheval que je trouvais, pas sellé mais tant pis, et partis au galop vers la forêt en direction du lac Avalon. Une fois surplace, je descendis de cheval et me dirigeai vers la berge. Pensif,je contemplais la vue sur les montagnes alentours et regardais le ciel.

« Je me demande bien ce qui a pu effrayé Arthur à ce point ? »

Car en effet je n'avais pratiquement jamais vu Arthur effrayé, ou alors la plupart du temps quand il l'était il ne le montrait pas car ce n'était pas digne d'un roi. Après être resté jusqu'en milieu d'après-midi au lac,je remontais sur mon cheval et rentrais à Camelot.

Quand j'arrivais il faisait nuit et je partis donc directement dans mes appartements et, après avoir mangé avec Gaius, j'allais me coucher.

PDV Merlin

Cela faisait maintenant plus de deux semaines qu'Arthur s'était enfermé dans sa chambre ne laissant strictement personne rentrer. Pour manger il demandait aux serviteurs ou moi de déposer son repas dans l'anti-chambre d'à côté. Plus les jours passaient plus j'étais inquiet pour la santé mentale du roi... Car oui apparemment les gardes entendaient parfois des bruits d'objets qui se cassent ou Arthur qui jurait violemment comme s'il parlait à quelqu'un alors qu'il était seul dans sa chambre.

Plus que déterminé de trouver ce qui n'allait pas chez Arthur, je me dirigeai vers sa chambre et, en demandant gentiment aux gardes s'ils pouvaient partir pour que je parle seul avec Arthur, je me plantais devant la porte et commençai à parler calmement mais fermement :

« Arthur je sais que tu aimerais rester dans cette chambre seul pour toujours mais je commence vraiment mais vraiment à m'inquiéter pour toi »

Pas de réponse

« Ok d'accord si tu réponds pas je continues, dis-je, je ne sais pas du tout ce que tuas mais je sais une chose c'est que cela t'effraies, alors si tu me laisses rentrer je te jures Arthur que quel que soit ton problème nous pourrons le résoudre ensemble côte à côte comme on l'a toujours fait, souviens-toi quand je t'ai dit avant une bataille que je serais à tes côtés comme toujours à te protéger ? Mais là Arthur derrière une porte et ne sachant pas ce qui se passe je ne peux pas te protéger ni t'aider... Et j'ai vraiment envie d'être avec toi pour te réconforter et te dire que tout ira bien... Donc s'il te plaît Arthur je t'en conjures ouvres cette satanée porte ! »

Et soudain j'entendis un déclic et la porte s'ouvrit lentement. Dans l'entrebâillement de celle-ci se trouvait Arthur.

« Oh mon Dieu Arthur !, m'écriai-je quand il eut refermé la porte à clef,qu'est-ce-qu'il t'es arrivé ? Et que c'est-il passé dans ta chambre ? »

Et là devant moi, Arthur tomba à terre en pleurant violemment.

« Je, je, j'ai très très peur de moi Merlin, murmura Arthur entre deux sanglots, je ne sais pas quoi faire ! »

« Attends attends recommence depuis le début que je puisse comprendre s'il te plaît »