J'étais comme dans un nuage. Je planais, je ne ressentais rien, aucune émotion. J'étais juste apaisée, dans une autre dimension. Mon corps était léger, mes paupières fermées, mes peurs et angoisses oubliés.
Mais, un mouvement brusque me réveillais en sursaut. J'ouvrais les yeux, et je remarquais que j'étais encore assise dans la voiture. Mais il y a avait quelque chose qui manquais. Le contact de Jessica. Où était il ?! J'essayais de me lever, mais deux bras me devancèrent en me sortant de la voiture avec aucune délicatesse.
C'était le flic. Il me tenait debout, et sa poigne sur mes épaules me faisait mal. On était dans une petite cours face à un bâtiment : le commissariat. Je n'avais pas le temps de voir si les autres me suivaient, que le flic me faisait marchée vite pour rentrer à l'intérieur. Les lampadaires ici était fort, la lumière me donnait une migraine horrible.
Il y a avait un peu de vent, je frissonnais. Une fois rentrée à l'intérieur, on me dirigeais directement dans un bureau où on me retira enfin les affreuses menottes qui me brûlaient. J'étais assise, quand un homme dans la trentaine, me donnait une couverture. Je le regardais s'assoir sur sa chaise et commencé a écrire sur le clavier. La pièce était chauffée, c'était déjà plus agréable physiquement. Moralement, c'était l'inverse. Je ne bougeais pas, je pensais déjà au regard dégoûté de mes parents et ma famille.
-"Bonjour. Donne moi ton prénom ? "
Je le regardais un instant avant d'analyser sa question. Je répondais avec une faible voix :
-"Emma."
Il tapait sur son clavier sans m'adresser le moindre regard. Il avait l'ère fatigué, comme si son job était plus que chiant. Surtout à cette heure, où il pourrait dormir.
-"Tu à quel âge Emma?"
-"J'ai 16 ans."
-"Écoute, tu es mineur, donc vu que tu n'est pas en état, tu ira en cellule de dégrisement toi et tes amis. Demain, vos parents viendront vous chercher."
-"Mes parents sont loin....looooin."
Je commençais à faire des gestes avec mes mains, et je souriais bêtement. L'homme me regardais bizarrement, de haut en bas. Il soufflait en se redressant sur sa chaise.
-"Alors on les appellera pour qu'ils puissent nous donner le contact d'un proche à toi, pour qu'il puisse te récupérer."
Mes yeux se fermaient. La chaise devenait soudainement légèrement bancale. Le bruit des pas du monsieur me faisais aussitôt lever la tête. Je le suivais dans un couloir près du hall, où je trouvais Jessica assise. Les autres étaient sûrement dans un bureau aussi.
Je la regardais, elle était tellement parfaite. Assise, fière, l'air inlassable, comme si aucune émotion s'emparaient d'elle. Lorsque son regard plongea dans le mien, j'avais envie de courir, être contre elle a la contempler encore et encore. J'avais envie de sentir ses lèvres contre ma peau t'elle une overdose de sensualité.
Mais, l'homme lui adressait un regard moqueur. Je ne pouvais m'empêchée de ressentir de l'énervement. Personne n'avait le droit de la dévisager de la sorte.
-"Comme on se revoit. Tu changera donc jamais."
Il lui avait dit en continuant de me pousser pour marcher. Je n'avais pas compris sa phrase, et la regardais perplexe.
Mais la fatigue était trop présente pour penser. J'avais été emmenée dans une cellule avec 3 lit. Claire y était déjà, entrain de dormir profondément, le maquillage coulant sur son visage. Les garçons devaient être dans une autre cellule, histoire de séparer les deux sexes.
J'attendais donc Jessica. Je m'étais écroulée sur un lit, mais malgré mes paupières qui se fermaient, malgré mon corps lourd et épuisé, le sommeil ne venait pas. La respiration lourde, l'angoisse plus que présente. J'entendais alors la porte métallique s'ouvrir, et reconnue dès son entrée l'odeur parfaite de Jessica.
Elle se penchait, et venait s'allonger dans mon lit. Il était petit, étroit. J'avais l'impression de revivre la scène du pensionnat ou de la tente. Mais là, quelque chose était différent. Le lieu sans doute, la situation. Je sentais sa respiration s'abattre sur ma nuque, ses bras m'enrouler maladroitement. Elle était épuisée je le savais. Mais j'avais besoin de lui demandée :
-"Pourquoi il ta dit sa?"
Elle ne répondait pas. Au lieu de sa, elle me collait plus à elle. Sa respiration était forte, son corps était brûlant. Elle finit par répondre :
-"Rien. C'était rien."
Elle mentait j'en était sur. Mais j'avais besoin de savoir. Je me redressais alors, étouffant presque tellement mon coeur battait vite, tellement il faisait chaud ici, En me mettant assise sur le lit. Il avait fallut quelques secondes pour qu'elle se décide à faire pareille en soufflant. D'un mouvement doux, elle passa sa main sur ma joue.
-"C'est rien oublie. Il faut qu'on dorment."
-"Répond moi, Jessica."
Elle avala sa salive, et son visage doux se figea. Elle arrêta tout mouvement. Elle regardait le sol, les yeux perdus.
-"Sa ne te regarde pas. Maintenant contente toi de dormir et arrête de joué l'insolente dans une situation pareille."
J'étais maintenant en colère. Je me levais, pour vite me retrouver au milieu de la petite pièce avec Jessica assise en face. J'essayais de plonger mon regard dans le sien, mais je n'arrivais pas à garder le contact.
-"Dit le moi bordel!"
C'était sortie tout seul. La vérité, c'était que j'étais frustrée. Frustrée d'être ici, frustrée d'être prise a la légère, frustrée de ne pas comprendre. Et surtout, frustrée qu'elle me mente. Son visage se crispa.
Son regard était différent de d'habitude, peut être que c'était la fatigue, l'alcool, mais il y a avait quelque chose d'étrange que je n'arrivais pas à décrypter.
-"Mêle toi de ce qui te regarde, ne joue pas avec le feu. Je ne veux pas en parlée, et j'en parlerai pas."
Mais, je refusais qu'elle me parle comme sa. Je savais que forcé quelqu'un a parler était mal, mais j'étais différente. L'alcool me donnais confiance, et me faisait peter les plombs.
-" très bien. Ne m'en parle pas, je ....."
Le sol bougeait. J'avais usé mes quelques forces a me mettre en colère, et mon corps me lâchait. Je tombais alors sur le sol en pierre. Mon crâne avait heurtée violemment le sol, et une douleur affreuse avait prit possession de ma tête. Ma peau exposée au sol frais tremblait légèrement. Jessica c'était précipitée. Je sentais ses bras me soulever et me mettre sur le lit.
Elle répétait mon prénom, pour savoir si j'étais encore consciente. Oui je l'étais. C'était une petite chute. Elle passait ses mains sur mon visage, et son regard était redevenu comme avant. Il était juste inquiet.
Elle c'était allongée a coter de moi. Nos visages était proches, nos jambes et bras emmêlés pour former qu'un. Elle m'énervait, mais, j'avais besoin de son contact.
Je craquais est souriais. Elle avait déposée ses lèvres sur les miennes avec douceur. Je fermais les yeux, et m'endormais facilement après tout sa.
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Toxique (GXG)
Teen FictionVampirisée, séduite par cette fille, Emma va perdre toute son humanité victime de cette manipulatrice perverse narcissique. Face à la manipulation, elle vas vivre sa destruction.