Chapitre 2 : Mon don.

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Nous arrivons, enfin, à la partie intéressante. La découverte de mon don.

Comme je l'ai dit précédemment, après avoir fini de manger, je suis monté prendre un bain. J'ai préparé mes affaires pour le lendemain même si, je ne n'était pas sûr d'y aller. Au moins, ça rassurait mes parents et moi, ça m'obligeait un peu à réfléchir à mes cours du lendemain.
Mais je vais arrêter de vous raconter ce que vous savez déjà et que j'ai donc, déjà dit. J'ai l'impression d'être une mémé quand je fais ça.

Bref. Je me suis introduit dans l'eau et celle-ci était tiède, la température parfaite, selon moi.

Je me suis allongée et est déplié mes jambes dans l'eau avant de fermer les yeux. J'étais bien dans celle-ci. Je me sentais apaisé et complète.

Je commençais à m'assoupir et me laissais plonger dans l'inconscience. Je ne sentais presque plus mes jambes mais, je m'en suis pas préoccupée, car j'avais l'habitude. Sauf que cette journée là, ces dernières me semblaient lourdes. Et bizarres également. J'ai donc, ouvert les yeux et essayé d'en lever une pour voir ce qui se passait. Quel ne fut pas ma surprise lorsqu'au lieu de relever, une jambe humaine, j'ai relevé une queue de poisson. De sirène plus précisément. Ma surprise a était tel que j'ai hurlé. Mes parents se sont précipités à la porte.

- Ça va ma chérie ? m'ont'ils demandés, paniqués.

- Non, venez voir, me suis je, exclamée.

Après un moment d'hésitation, ma mère est rentrée et fut tout aussi choqué que moi. Alors que je remuais ma queue de poisson, ma mère, elle, ouvrait la bouche et la fermait, comme un poisson. C'était assez comique à ce moment-là. Ma mère avait l'expression et moi, la queue.

Puis, d'un seul coup, ma mère m'a foncé dessus et a essayé de déceler la blague. Mais voyant mon air paniqué, elle a vite comprit que ce n'était pas une blague. Et cela, la fit encore plus paniquer à tel point que mon père est rentré également dans la salle de bain. Lui aussi, fut étonnée par sa vision. Mais celle-ci passé, il m'a soulevé de la baignoire alors que j'essayais de me cacher le plus possible.

Je reposais sur le sol lorsque mes parents m'ont séché les jambes comme pour enlever ma queue de poisson. Chose qu'ils ont réussi à faire, car lorsque ma serviette fut enlevée, ma queue de sirène avait disparu. Un long silence était présent et ni moi, ni mes parents n'ont osé dire un mot. Ils sont sortis de la salle de bain et j'en ai profité pour me mettre les jambes dans l'eau. Quelques instants plus tard, ma queue de sirène était là mais, cette fois-ci, je n'ai pas crié et est attendue qu'elle disparaisse en la sortant de l'eau.

Cela faisait plusieurs semaines que moi et mes parents avions découverts mon don et plus rien ne fut comme avant. Ma mère me regardait toutes les 5 minutes, de peur que je me transforme, sans doute. Mon père lui, continuait de me parler bien qu'un écart était présent.

Un soir, j'ai cru que j'allais toute ma vie avoir cette incompréhension sur le pourquoi cela était arrivé, encore et encore. Car tous les jours, je vérifiais si je n'avais pas rêvé. Et malheureusement, ce n'était pas le cas.

J'étais dans mon lit, sur mon ordinateur et je naviguais sans but précis jusqu'à ce qu'un visage soit apparu. J'ai crié de nouveau, de peur et mes parents ont accourut, encore une fois. Le visage a expliqué beaucoup de choses que j'ai oublié mais d'autres que j'ai très bien retenu. Il parlait d'une île où se trouvait dessus, une école spéciale qui était faite pour moi. Puis, elle a disparu comme elle était apparu.

Une longue discussion avec mes parents a eu lieu et au final, j'ai réussi à les convaincre. L'île était l'endroit qui allait m'aider. Je ne pouvais pas aller à l'école avec ce qui m'arrivais dans l'eau.

Le lendemain même, mes bagages étaient prêts et avec mes parents, on se dirigeaient vers la destination de l'île. Sauf qu'arrivés, plusieurs heures plus tard, à la dernière escale, une personne a arrêté mes parents. C'était une jeune femme, brune aux yeux marrons qui leur a déclaré, un grand sourire désolé, que seul moi, pouvait prendre ce bateau, à moins que mes parents désirent couler. Légèrement sceptique, mes parents ont, tout de même, acceptés au final, et ils m'ont vu partir à côté d'une femme dont ils ignoraient tout. Ce fut la dernière fois que je vis mes parents avant d'être pris en charge par le transport qui allait nous conduire à destination.

- Où est ce qu'on va ? Ai-je demandé, au bout de quelques minutes dans un bateau.

- C'est très simple, m'a répondu la jeune femme brune, tout sourire. On va en plein milieu du Triangle des Bermudes.

L'école des Bermudes [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant