Avoir seize ou dix-sept ans, en soit, ça ne change pas grand chose mis à part qu'il ne nous reste plus qu'un an avant la majorité. Globalement, la veille de notre anniversaire, on s'endort tous et le lendemain on se réveille, on est la même personne que la veille et la seule chose qui change c'est qu'à partir de ce moment-là, lorsqu'on se présentera on dira qu'on a dix-sept ans.
Le truc qui nous prouve qu'on a dix-sept ans et qu'on a fait du chemin depuis nos seize ans, c'est lorsqu'on regarde en arrière. Parce qu'en général, quand on regarde en arrière, on voit que notre vie a subi des changements assez fous. Un an plus tôt on avait des amis qui aujourd'hui le sont toujours mais nous ne sommes plus aussi proches qu'avant. Aujourd'hui, on travaille d'arrache-pied pour arriver à nos objectifs alors qu'un an plus tôt ils nous paraissaient complètement abstraits.
Avoir dix-sept ans ne m'a rien fait car je m'étais préparée mentalement depuis pas mal de temps et que j'avais l'impression de vaciller entre mes seize et mes dix-sept ans. C'est carrément flippant d'avoir dix-sept ans quand on est comme moi et qu'on n'a pas de projet post-bac. Rien que le mot "post-bac" fait peur. Ça sonne comme une fin et un commencement à la fois. Car toutes les fins sont des commencements. Mais celui-là, il fait peur. Il fait peur si tu ne sais pas ce que tu veux, ce qui te rends heureux. J'ai beau chercher ce qui me rend heureuse, j'en viens toujours à la même conclusion : les amis. Mais les amis qu'on s'est fait au lycée, rien ni personne ne peut nous dire si on les verra encore après.
Alors quand on a dix-sept ans, on se met à la quête du bonheur.
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incroyable merdier
Randomun nom un peu pompeux pour du grand n'importe quoi. un vide-âmes + quelques vieux os que j'ai pas eu le cœur de supprimer