Cet été-là

Chapitre 15

En arrivant devant le lycée, ma mère et moi sortons de la voiture tandis que mon père gare la voiture.  Je regarde devant moi, je vois l'immense lycée.  Trois gros building cinq terrains de sport et deux immense salle de gym.  Ma mère me dit qu'il on aussi une piscine.  On rentre et je rencontre le directeur de l'école qui me souhaite la bienvenue et me guide, avec mes parents, autour de l'école.  L'école me plait énormément.  J'aimerais trop être inscrite ici.  Mes parents discutent avec le directeur pendant quelques minutes, tandis que moi je découvres un peu les alentours.  Je rêvasse et peu et me dis que si ils auraient des écuries ici, ce serait le rêve.  J'ai soudainement eu l'impression d'avoir vu un cheval  mais je mets ça sur le compte de mon imagination.  Mes parents ont finit de discuter avec le directeur, qui au passage s'appelle Fred.  On s'en va, direction la Tour Eiffel.  En tout cas c'est ce que je pensais...

***

On arrive et ce que je vois n'est pas la Tour Eiffel. C'est une écurie de saut d'obstacle! Elle est grande de l'extérieur en tout cas. J'ai hâte de visiter. Ma mère sort avec moi tandis que mon père part garer la voiture. On rentre et une jeune femme d'un vingtaine d'année environ nous accueillis.

- "Bonjour! Tu es bien Marie?"

- "Oui. Et vous êtes..."

- " Yolande De La Cavalerie. Je suis la propriétaire du centre."

Je trouve tout cela bizarre. Pourquoi est-ce que mes parents m'ont caché qu'ils avaient trouvé un centre équestre?

- "Je vous donnes un tour des environs et puis on ira voir les chevaux."

Elle nous emmena vers les deux carrières extérieures en premier. Puis nous montra un grand manège intérieur, suivis des prés, paddocks et du rond de longe. Arrivé aux écuries, elle regarda mes parents d'une manière mystérieuse mais ne semblait pas troublée pour autant.

- "Les écuries ici sont les chevaux et poneys de club. Celle qu'on verra après, est l'écurie des chevaux de propriétaire. En tout on a une quarantaine de box, sans compter les prairies utilisées toute l'année pour les chevaux qui restent dehors jour et nuit."

Elle nous donna le tour en ajoutant un nom à chaque tête sortie d'un box. En arrivant au écurie de chevaux de propriétaires, mes parents devenaient nerveux.

- "L'écurie comptent vingt-trois chevaux de propriétaires. Je te montre ton futur box si tu veux."

Hein!? Mes parents lui ont dis que j'allais venir ici? Sans me demander? Au. Se. Cours.

-"Merci c'est très gentil mais je ne suis pas sûre de venir ici."

Elle ne me répond pas et se dirige vers le box réservé pour moi. Il est MA-GNI-FI-QUE. Le nom de Spirit a déjà été accroché et il est écrit juste comme je le voulais. Le box fait 7x7, ce qui est grand. Et il a une vue sur les prés de derrière. Yolande me dit que j'aurais un paddock que je à moi toute seule. Elle ajoute que Spirit pourra aller au prés aussi, il sera seul au début mais quand les autres chevaux auront put faire sa connaissance, il pourra les rejoindre.

- "J'ai encore une surprise pour Marie."

Je la suis tandis que mes parents reste derrière tout sourire. On avance vers les prés et je vois un cheval qui ressemble très fort à Spirit. Mais c'est Spirit!

- "Surprise!"

C'est fou! Comment a-t-il pu venir aussi vite? Enfin, le principal c'est qu'il soit là. Le seule petit problème c'est que maintenant j'ai l'impression que je dois accepter de venir habiter ici. Ce qui est vrai, bah c'est que l'école et la nouvelle écurie sont vraiment faites pour moi, mais ont-ils pensé à moi? Est-ce que moi je veux partir? Non, peut-être...  Mais voir Spirit ici me mets encore plus la pression, comme ci lui me disait: "Je veux déménager moi, je me plais ici." Alors que je n'ai pas demandé à ce qu'il vienne. Je veux pouvoir faire mon choix moi-même.

- "On s'en va Marie. On reviendra demain, tu pourras le monter." Me dit ma mère.

***

Le soir, mon téléphone vibre, je le prends et vois que j'ai un appel manqué et un, non, deux messages. Je le déverrouille et ouvre ma messagerie, un numéro inconnu m'a appelé. Bon, je lis le premier message:

«Marie, je...je suis désolé»

Le deuxième:

«J'aimerais te parler, j'ai l'impression que j'ai fait une erreur et j'aimerais me rattraper. Répond-moi, s'il te plaît»

Sans trop réfléchir je lui dis:

«Pourquoi? Pour te pardonner comme si rien ne s'était passé? Non.»

Presque immédiatement il me répond:

«Non, pas me pardonner, juste m'écouter. Je t'en supplie, s'il te plaît?»

«D'accord. Quand je rentre, on se voit. Tu choisis exactement où et quand.»

«Merci. Café l'orient vers 16h samedi? Je peux t'emmener.»

«Je me débrouillerai.»

Et se fut tout. Rien de plus, rien de moins. Juste ce qu'il faut. Pas trop gentille, pas trop méchante. Neutre, voilà le mot.

Après ça je pris ma douche et je me couche de bonne heure. La journée a été longue.

À suivre...