TOME 2 : Je n'aurais jamais cru, lui non plus.

Partie 18

Son regard si enfantin croise maintenant le mien, ca ne fait que quelque jours que je ne l'ai pas vu et malgré le fait que je n'arrêtais pas de penser à lui j'ai l'impression que ca fait des mois.

il tshek tous les gars sans vraiment faire attention à moi de peur de mal reagir, faut dire qu'il ne s'attendait pas à me voir ici aussi, et de toute façon c'est mieux pour moi, ca me fait tellement bizarre de le voir devant moi.

Mohamed : Tient ton chargeur Nek

Ken : Cimer mon gars

Mohamed : Tu restes un peu avec nous ou tu repars direct ?

Ken : Bas j'étais sensé pas être invité à la base donc je pense que je vais y al...

Moi : Non. Reste.

Qu'est ce qu'il m'a prit de dire ça ? Je suis tellement surprise d'avoir sorti ca de ma bouche, et je crois que les gars le sont aussi au vu de leur tête.

Moi : Reste ici, s'il te plaît.

En faite, je crois que j'ai surtout peur qu'il s'en aille pour retrouver une fille, comme, par hasard, celle qui l'a rencontré lors de son concert, Anaya je crois ?
Ou juste parce que j'avais besoin de le voir, de le voir plus longtemps que ce court instant.

Ken : Très bien c'est comme tu veux.

Moi : On va discuter ? Sur le balcon ?

Je lui montre le balcon du doigts, et pour que vous ayez un peu une idée de cette scène je ne sais pas si vous voyez le genre de scène dans les films ou deux âmes sœurs se rencontrent, ou se revoient depuis un très long moment alors qu'ils étaient en froid -Ce qui est en l'occurrence notre cas- et qu'une des deux personnes essaient d'arranger les choses mais ne sait pas du tout comment s'y prendre, alors elle prend la parole à la plus grande surprise de l'autre, et surtout, elle est gênée et timide, bas voila, la fille gênée, timide et complètement perdue, c'est moi.

Ken : qu'est ce que tu as à me dire ?

Moi : Je t'ai dis que j'avais qu'une envie c'est de te crier dessus comme une hystérique, j'en étais même persuadée, parce que j'étais et je suis encore énervée et blessée de tes actes et de tes mots, mais même lorsque je suis en froid avec toi, quand mon regard croise le tient et lorsque tu es à côté de moi, c'est comme si toute la haine que j'avais envers toi partait d'un seul coup, et c'est vrai que tu as toujours eu cette emprise sur moi, cette façon de me rendre calme alors que j'ai tellement de haine au fond de moi, mais tu arrives à la cacher, à l'enfuir dans une partie de moi et à l'estomper petit à petit, alors au cas où tu ne sente pas cette haine que j'ai, je te le dis, je l'ai, parce que tu m'as trompé, tu m'as quitté, et après tu regrettes mais c'est toujours comme ça avec toi, tu n'arrêtes pas de tout gâcher alors que tu as tout pour être heureux et...

Voyant que mon monologue devenait beaucoup trop long, que ca en devenait complètement pathétique et surtout que Ken ne réagissait pas, je préfère m'arrêter là.

Moi : Je me suis un peu emporté, désolée.

Ken : Non continue. -Son regard était encore et toujours dirigé sur la vue qu'offre le balcon de Mohamed- exprime toi, je suis un connard et je veux t'entendre le dire, ne soit pas gentille avec moi, je ne le mérite pas, ne reste pas calme, insulte moi si tu le veux, tu fais ressortir mes plus gros démons et je calme les tiens, est ce qu'on ne peut pas échanger les rôles quelques temps ? C'est fatiguant Camille, c'est fatiguant de faire toujours le con, c'est fatiguant de faire souffrir les gens que j'aime.

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