TOME 2 : Je n'aurais jamais cru, lui non plus.

Partie 27

*POINT DE VU DE CAMILLE*

En une fraction nous nous retrouvons nu, chacun désireux de l'autre.
Ken plonge ses yeux dans les miens comme il avait si bien l'habitude de le faire durant ses 4 ans de relations, et depuis rien n'a changé dans son regard.
Il m'embrasse langoureusement avant de me porter pour me mettre de façon à ce que je soit au dessus de lui, je m'abaisse pour l'embrasser et ainsi descendre sur sa mâchoire, son cou où je laisse une petite trace violette pour marquer ma propriété et descends le long de son torse.

Je commence à effectuer des vas et viens avec ma bouche le long de son sexe, sa respiration s'accélère et je l'entends gémir ce qui me provoque un rictus, c'est toujours agréable de faire du bien à la personne que tu aimes.
Je retire ma tête et Ken se positionne au dessus de moi pour que l'on ne fasse plus qu'un.
Nos respirations sont saccadées et nos corps sont en sueurs.

*

Ken : Debout gros tas tu dois aller bosser.

Oh nan, j'avais oublié cette histoire de boulot bordel.

Moi : Hmm.

C'est tout ce que j'ai pu dire par manque de force, je suis fatiguée de la nuit que j'ai pu passé avec Ken, se fut les meilleures retrouvailles, mais je veux dormir.

Je sens mon corps s'élever, sans aucun doute : c'est Ken qui me porte comme un bébé pour ensuite me poser devant son placard là où ses affaires, ainsi que les miennes, sont rangées.

Ken : T'as vraiment une tête de zombie, j'irai moins fort la prochaine fois.

Moi : Ferme là.

Mes yeux n'arrivent même pas à s'ouvrir et je me jette littéralement au sol pour m'asseoir pendant que Ken choisis des affaires pour moi, je suis de mauvais humeur, je suis fatiguée, je ne sais pas comment je vais faire pour tenir toute la journée.

*

Antonin : Dur nuit ?

Mon collègue de travail me scrute littéralement de la tête au pied, j'ai des cernes énormes que je n'ai bien sûr pas réussi à camoufler avec mon anti-cernes, et pour couronné le tout, mes cheveux sont immondes et je suis sapée comme une mongole : Ken n'a pas réussi à bien associer mes vêtements ce matin malgré son beau style vestimentaire.

Moi : Je suis explosée.

Antonin : Et pourquoi donc ?

Moi : Tu veux vraiment des détails ? -dis-je en faisant un tête dégoûtée-

Antonin : Je ne te pensais pas comme ça -dit-il à la rigolade

Moi : Tu ne me pensais pas comme ça ou tu ne pensais pas en couple ?

Antonin : Les deux ça compte ?

Moi : Mmh, oui.

Il sourit avant de reprendre son boulot car nous avons un patron très strict qui sort souvent de son bureau pour regarder tout ce que nous faisons.

Antonin est mon collègue de boulot, je ne le connais pas tellement mais il a une belle gueule et surtout il à l'air très bon délire, je suis sûre qu'il s'entendrait très bien avec les gars, mais sûrement pas avec Ken c'est une évidence.
J'ai préféré lui faire comprendre que je suis en couple au cas où il tenterait une approche soudaine.
C'est surement cliché mais il est plutôt pas mal, beau sourire et ses traits du visage sont fins et harmonieux, mais ça ne m'importe peu, je n'ai d'yeux que pour Ken et il a toujours été le premier dans ma vie, le premier sur la liste malgré qu'il se comporte le plus souvent comme un couillon.