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-Amon, arrête! Si dans trois secondes, tes salles pattes sont encore sur ma taille, je vais dormir sur le canapé.

          Cela faisait 10 minutes que nous étions monter dans la chambre et autant de temps que je me battais contre Amon. Ça avait commencer par le choix de mon pyjama, monsieur voulait que je dormes avec l'un de ses T-shirt, j'avais gagné cette bataille, j'acceptais de partager ma nuit avec lui, c'était déjà pas mal. Ensuite, il a décidé de dormir en caleçon, prétextant que c'était son pyjama habituel, malheureusement j'avais perdu cette dernière et je devais en prime supporter la fierté d'Amon d'avoir gagné. Désormais, nous nous battions pour savoir si monsieur aurait le droit de m'enlacer durant la nuit, mais là, j'allais gagner, il était hors de question qu'il y ai un quelconque contact physique entre nous et j'étais prête à tous pour lui faire comprendre.

-S'il-te-plaît, Eli', je veux juste te prendre dans mes bras.

-Non, j'ai dit non! Pour la peine, tu vas passer la nuit de ton côté du lit, ces magnifiques oreillers que tu vois dans mes bras vont servir de frontières entre nous . Et si demain matin, je te vois de mon côté du lit, je peux te promettre que cette nuit sera la dernière qu'on passera ensemble. Compris ?

-Oui, parfaitement, espèce de tyran, me répondit Amon en boudant comme un enfant.

          Depuis notre "discussion" de toute à l'heure dans le salon, Amon semblait être plus calme, plus joueur, moins froid et effrayant. Mais ce n'est pas pour ça que je mettais mon plan de côté, je suis prête à suffisamment l'énerver pour qu'il me vire de chez lui malgré le lien qui nous unit.

          Le lendemain matin, je fus surprise de voir toujours la barrière d'oreillers entre nos deux corps. Amon ne semblait pas avoir bougé de la nuit et continuait de dormir paisible, me permettant d'enclencher la première phase de mon plan. A pas de loup, je décidai de descendre dans la cuisine pour lui préparer un délicieux petit-déjeuner.  C'est à peine un quart d'heure plus tard qu'Amon descendit à son tour dans la cuisine.

-Bonjour Sweetheart, tu m'a préparé le petit-dej', merci beaucoup! me dit-il tout sourit.

          A sa place, je ne sourirais pas; il me semble que malencontreusement j'ai échappé la salière dans son café et le poivrier dans la préparation à pancakes, pour une personne adorant cuisiner c'est vraiment pas de chance.

-Eli', je crois que tu t'es trompée entre la salière et le sucrier et tes pancakes sont poivrés, mais ne t'inquiète pas, ça me fait plaisir, c'est l'intention qui compte.

           Mais c'est pas possible, il n'aurait pas pu être de mauvaise humeur, s'énerver ou juste montrer un léger mécontentement, mais non, Monsieur accepte ça et en plus il est content. La première phase de mon plan diabolique vient d'échouer, je dois vraiment l'énerver pour qu'il finisse par me laisser partir, mes parents me manquent.

-Jeanne ne vient pas cuisiner aujourd'hui, j'aurais bien aimé faire de la pâtisserie avec la mamie cuisine de la meute, demandai-je après quelques minutes.

-Non, je lui ai dit de se reposer quelques jours, on peux avoir un peu d'intimité comme ça.

-Oh, je vois. Et est-ce-que je pourrais appeler mes parents? Ils me manquent et j'aimerais entendre leurs voix.

-Sweetheart, tu n'as pas besoin de me demander pour appeler tes parents, tu peux utiliser le téléphone qui se trouve dans mon bureau, c'est la porte au fond du 1er étage.

-Merci, je vais aller les appeler.

          Son bureau est vraiment très spacieux,  depuis la baie vitrée, on peut voir la forêt, c'est vraiment une jolie vue. Comme la dernière fois, ma mère décrocha après quelques sonneries.

It's never enough [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant