It's never enough [Terminé]

*12*

          Le lendemain matin, je me réveillais dans mon lit, tout me paraissais étrange, tout était différent de chez Amon, et je me sentais légèrement perdue par ce changement. Comment avais-je pu m'habituer aussi rapidement à sa maison? Je descendis les escaliers et trouvai mes parents en compagnie de Mike, Camélia sa femme et leur petit dernier.

-Ma puce, ta nuit s'est bien passée?

-Oui maman, Bonjour Mike, Camélia et cette petite merveille. Je ne sais d'ailleurs toujours pas comment tu t'appelles, petit ange.

-Nolan, me répondit Mike.

          Je m'approchais du cosy et observais ce petit bébé, il était tout petit mais regardais ce qui l'entourait en gazouillant. J'adorais les enfants, je pouvais passer des heures à les regarder jouer ou gazouiller. Je les trouvais si mignon, ils étaient si innocent, les différences de chacun ne les gênaient pas.

-Bon Elizabeth, tu peux passer au café quand tu veux, il est toujours ouvert pour toi. D'ailleurs tu manques aux clients alors passe leur faire un petit coucou.

-Vous partez déjà?

-Oui, on doit allez voir le pédiatre, c'était juste pour que tu puisses voir Nolan, me répondit gentiment Camélia.

          C'était la seule chose qu'il c'était réellement passé dans ma journée, j'avais passée ma matinée à cuisiner avec ma mère, puis elle était parti l'après-midi travailler à la boutique. Ça m'avait permis de réfléchir un peu à ce qu'il c'était passé dans ma vie récemment, j'étais certaine de plusieurs choses: j'étais l'âme-sœur d'un puissant chef de meute, j'étais effrayée par leur espèce pourtant en un peu plus de deux semaines, Cristal était devenu mon amie, une des seules enfin plutôt ma seule amie; Amon malgré le fait que je lui sois destinée, et je déteste ces termes je ne suis pas un objet, m'avait laissé partir, il ma donner la chance d'être heureuse, alors j'allais la saisir. Désormais, mon objectif principal est d'être heureuse, alors je vais tout simplement arrêter de penser à toutes ces histoires et seulement vivre ma vie.

          Et c'est comme cela que c'était passé les deux jours suivants, je profitais de ma famille et même si parfois je ressentais un pincement au cœur, j'évitais de penser à eux, à lui surtout. Mes parents avaient finis par comprendre que je ne voulais pas en parler, je savais qu'ils avaient des tas de questions. Mais, comment répondre à leurs questions en ne savant moi-même pas les réponses? Aujourd'hui, mon père était en congé et mes parents avaient décidé de ranger notre grenier, lorsque nous savions déménager, nous avions juste pris les cartons se trouvant dans notre ancien grenier pour les mettre dans le nouveau. Ça aurait pu être déroutant pour certains, mais j'aimais bien, avec mes parents c'était un moment où nous discutions, chantions, dansions; c'était agréable. Et j'étais certaine que ça allait suffisamment m'occuper l'esprit pour que j'arrête de penser à lui. En un matin, nous avions rangé la moitié du grenier, il ne nous restait qu'à trier des cartons et les ranger: rien de bien compliqué.

          Je ne savais pas ce que contenait les cartons, jusqu'à ce que ma mère me dise que c'était les cartons qu'elle avait retrouvé chez ma grand-mère, dans son grenier, après son décès. Elle nous avait même dit qu'elle ne les avait même pas ouverts. Les premiers cartons que je triais, renfermaient seulement des vieux magazines, des vieux habits, tout me rappelait Rose. L'atmosphère du grenier était passée de détente totale à nostalgique avec toutes les anecdotes que nous nous racontions. Il nous restait seulement deux cartons et décidais de prendre celui de droite, je fus étonnée de son poids, tous les autres cartons étaient légers tandis que lui était assez lourds. Je m'attendais à trouver les mêmes choses que dans les autres, mais quand j'ouvris celui-ci, je vis simplement une dizaines de carnets, chacun numérotés. Je regardais ma mère étonnée et voyais un sourire se créer sur son visage.

-Ma mère, durant des années à écrit tout ce qu'il se passait dans sa vie dans ces carnets, ils avaient un peu la fonction de journal intime.

-Est-ce-que je peux descendre la carton dans ma chambre pour les lire?

-Bien-sûr ma puce, je suis même sûre que ta grand-mère aurait été heureuse que tu les lises. On va aller préparer à manger et diner, ton père le descendra, si tu souhaites commencer à les lire  ce soir.

          J'étais impatience que le repas ce termine, j'étais tellement excitée de lire ces carnets que dès que le repas fût terminé, je montai immédiatement dans ma chambre, je trouvais le carton posé sur mon bureau. Je décidais de commencer par les trier, je sortis tous les carnets de leur rangement et les triais dans l'ordre croissant qui je l'espérais était chronologique. Je savais que Rose était ordonné alors je ne fût pas surprise du fait qu'effectivement les carnets avaient un ordre chronologiques. Dans les deux premiers, je trouvais principalement des dessins avec parfois quelques indications telles que "Rose, 5 ans, fête de l'école"  même si ça peut paraître inintéressant, en regardant ces carnets, j'avais l'impression d'être avec elle et de découvrir ses mystères. Les suivants commençaient à me faire découvrir quelques détails de sa vie, je découvris qu'à l'âge de 12 ans, elle adorait sa prof de dessins, qu'elle avait participé à un petit concours de danses à 13 ans et qu'elle avait fini deuxième. Il était 23H passé, j'étais tellement épuisée par cette journée "rangement" que je décidais de dormi et de continuer à lire les carnets demain matin.

          J'avais passé une bonne nuit, j'avais enfin pu arrêter de penser à lui  pour me concentrer entièrement à d'autres détails. Lorsque je descendit dans la cuisine, mon père était déjà partit travailler, ma mère préparait sa spécialité: des brioches.

-Ma puce, ça va? Tu as bien dormi? Tu as lu les carnets de ta grand-mère?

-Oui tout va bien, maman. Je comptes commencer le septième après avoir déjeuner, pour l'instant, les premiers contenaient des dessins, ou alors des petites histoires d'adolescence, mais j'ai l'impression de redécouvrir mamie Rose.

-Oui, je crois que tu es la première à les lire, lorsqu'elle était toujours là et que je lui avait demandé pourquoi elle écrivait, elle m'avait simplement répondu qu'elle voulait se souvenir et qu'on puisse découvrir un jour ses petits secrets. Tu es celle qui est la mieux placé pour les lire.

-Je t'aime maman, lui murmurais-je en la prenant dans mes bras.

-Je t'aime aussi ma puce.

          Après avoir manger, je décidais de monter dans ma chambre et de reprendre la lecture des carnets et j'espérais encore pouvoir découvrir les petits secrets de ma regrettée grand-mère.

Nda: J'espère que ce chapitre vous a plu. J'aimerais vous remercier de lire mon histoire, je ne le dit pas à chaque fois, mais savoir que des personnes lisent votre histoire, c'est hyper motivant. Alors merci beaucoup ;-). Si je ne publies pas demain, j'aimerais souhaiter, pour ceux qui reprendront les cours lundi, une bonne rentrée scolaire.

Casse...

Ps: Pour les dates de publications, je vous les dirais lorsque j'aurais mon emploi du temps et que je saurais sûre de tenir le rythme, mais j'essaierais de toujours publier au moins une fois par semaine.