Chapitre 9

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Valérian eu à peine le temps de se jeter à terre, que l'énorme bête balaya l'air d'une patte, où il se trouvait deux secondes plus tôt. Le major, passa entre ses jambes, tentant de s'échapper. Mais la bête, plus rapide, l'envoya se heurter à un rocher. Le corps du brun atterrit en un bruit sourd à terre, et il se releva avec peine, sa plaie sur la joue réouverte.

"Aïe"

Grommela t'il se massant le bras meurtri. Il recula alors, soudain menacé par la créature, qui s'approchait de lui, beaucoup trop vite. Tout en reculant, fixant la pair de yeux devant lui, et la gueule de l'animal, le major chercha de la main son arme... Quand il s'aperçut que les deux étaient tombées sous la corniche, c'est à dire derrière la bête. Qui commençait à être vraiment trop près.

Soudain son dos heurta un mur, signe qu'il était bel et bien bloqué. Tout en réfléchissant à mille à l'heure, cherchant à comment se tirer de là, il hurla essayant de tenir la bête à l'écart.

Mais celle ci, consciente de sa position de force, lui répondit sur un rugissement encore plus puissant, envoyant de grands filets de baves.
Valérian, essuya dégouté sa face , de son bras meurtri. Puis une idée lui vint en tête. Il avait remarqué que quand la créature rugissait, elle baissant la tête, légèrement, mais assez pour monter dessus. Ou se faire dévorer tout cru... La limite était très mince.

Le major prit une grande inspiration et cria de nouveau. La bête lui répondit aussitôt, mais cette fois l'agent était prêt. Il se précipita sur elle, et en un saut monta sur sa truffe puis sur son front. La bête, d'abord étonnée referma d'un coup sa gueule, avant de ruer, furieuse de s'être fait avoir ainsi.
Mais le brun courait déjà le long de sa colonne vertébrale et d'un bond, s'aidant de la propulsion que lui avait donné involontairement le monstre, en tentant de le désarçonner, s'aggrippa à la corniche.
L'encapuchonné, qui y était perché, fut d'abord surpris , puis écrasa les mains du brun, qui poussant un cri de douleur, fut obligé de relâcher sa prise.

Mais il avait réussi dans sa chute à s'emparer du sabre de son ennemi, qu'il enfonça, dans le pauvre monstre, qui l'attendait plus bas.

Valérian se dégagea, essayant de reprendre son souffle. Puis il tira d'un coup sec sur le pommeau pour récupérer l'arme qui trônait encore dans la gueule inanimée de la bête. Il tenta d'essuyer la lame enduite de sang orange et visqueux sur son pantalon puis se retourna vers sa cible.

"Bon ta quoi maintenant ? C'est bon t'a fini!? Je peux faire ça toute la journée !"

Rajouta t'il fanfaron. Il réussi alors à entrevoir l'ombre d'un sourire sous la cape, et la silhouette lui indique du menton un point derrière lui. Suivant son regard, Valérian aperçut alors, non pas une, non pas deux mais trois créatures du même genre. Qui apparament n'appréciaient pas la mort de leur compagnon.

"Quand je disais toute la journée, c'était pas sérieux..."

Soupira t'il, brandissant ses pistolets, prêt à accueillir les nouveaux ennemis. Qui surgirent à une vitesse fulgurante. Valérian vida tout son premier chargeur, ratant chaque fois sa cible, qui malgré sa taille, se mouvait tel un serpent.

"C'est pas vrai!"

Jura t'il, en utilisant sa dernière balle, qui se logea enfin dans le crâne du premier. Arrêté net dans sa course, celui ci tomba à la renverse, et Valérian fut obligé de se jeter au sol, manquant de peu de se prendre un énorme cadavre de 500 tonnes dans la face. Roulant sur ses pieds, il evita un coup de griffe acéré, qui réussit néanmoins à lui trancher une mèche de cheveux.
Le brun se retrouva alors net devant le troisième, manquant de se faire encorner. Il eut le réflexe de se jeter sous son ventre, et déchira son abdomen, en lui tirant quatre balles bien senties.

Valérian et la Princesse d' ArcadiamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant