Gwen et ses amis ont décidé de quitter San Diego pour emménager à Forks, une petite ville aux Etats-Unis.
Au nombre de 14, ils emménagent dans la maison de l'oncle Ben, et découvrent leur nouvel environnement. Mais ce groupe d'amis cache un lourd...
Je m'imaginais toutes sortes de scénarios pour Aris, toutes sortes de choses qu'il aurait pu vivre. Quoiqu'il ai pu lui arrivé, cela me faisait tout drôle de m'entendre prier dans ma tête pour que rien ne lui sois arrivé. D'habitude, je voulais qu'il soit le premier à se faire renverser par une voiture, ou bien tomber dans une flaque d'eau en public, qu'il ait la diarrhée pendant une semaine (instant immature) et j'en passe ! La situation était peut-être plus grave qu'on ne l'avait imaginé finalement... Il nous en donnait du fil à retordre ce petit Aris.
-Par où tu penses qu'il aurait pu passer ? demanda Samuel à Brandi.
-Je sais pas, il y a plusieurs possibilités... lui répondit-il.
-D'après toi laquelle il aurait pris ?
-Eh bien...
Cela faisait 5 minutes que l'on se prenait des virages dans tout les sens. Brandi nous avait guidé pendant tout le long, et notre G.P.S indiquait une voie accidentée. La sirène d'un camion de pompier se fit entendre derrière nous, et il nous dépassa à une vitesse déstabilisante.
-Je crois savoir où il est maintenant. dis-je d'une voix calme.
Trop calme à mon goût car elle trahissait ma peur et ma tristesse. Je ne devrais pas être comme ça. Brandi me fit m'allonger sur son épaule et caressa doucement mes cheveux. Samuel lui fit un regard noir dans le rétroviseur, mais Brandi l'imita.
On finit par apercevoir des filaments de fumée au loin.
-Oh mon dieu... lâcha Félix.
-Merde ! dit Samuel.
Il écrasa l'accélérateur.
-Merde, merde, merde !
2 minutes plus tard, on arriva sur les lieux de l'accident. Bouleversée, je mis ma main devant ma bouche. Brandi me tenait toujours à l'épaule jusqu'à ce que je sorte de la voiture. Les pompiers étaient tous mobilisés, mais refusaient notre présence. Un intercepta Samuel et Kerwan, Dave et Brandi non plus ne firent pas long feu. Félix resta près de la voiture, mais moi je couru vers la carcasse de la Volvo, cherchant notre si cher ami.
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Aris n'était plus dans la voiture.
-Partez mademoiselle. m'interrompit le pompier.
Il me pris par les épaules et m'éloigna loin du véhicule désossé.
-Vous n'avez rien ? me demanda-t-il.
-Je n'étais... Je n'étais pas dans la voiture. lui répondis-je en cherchant Aris des yeux.
Mais le pompier se mis à observer mon visage à la recherche d'une subtile blessure.
-Je vous ai dit que je vais bien. lui dis-je en repoussant ses mains.
-Gwen ! m'appela Samuel.
Je le regardai un instant mais me tournai de nouveau vers le pompier.
-Où est le conducteur de la voiture ? lui demandai-je.
-Il a été emmené en urgence à l'hôpital madame. Ne vous en faites pas, il a été très vite pris en charge.
-Merci... lui dis-je dans le vide.
Je pressai le pas vers les garçons.
-Vous êtes sûre que vous allez bien ? insista le pompier derrière moi.
Je ne pris pas la peine de lui répondre et montai dans la voiture. Les garçons m'imitèrent.
Personne ne parlait. Chacun d'entre nous avaient eu le temps de reconnaître la voiture : c'était bien celle qu'Aris avait utilisé. Personne ne parlait, sûrement pour faire son deuil et pour mettre ses idées au clair. C'était Samuel qui osa (comme d'habitude) briser le silence.
-Qu'as-tu vu ? me demanda-t-il avec un ton empli de compassion.
Assis sur le siège du conducteur, il s'était tourné vers moi.
-La voiture est totalement détruite... commençai-je. Mais le pompier a dit qu'il avait été emmené en urgence à l'hôpital.
Les garçons faisaient tous leur têtes de chiens battus, puis Samuel démarra la voiture.
